Kim Song-ae

femme politique nord-coréenne
Kim Song-ae
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
KanggyeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
김성애Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
김성팔Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Enfants
Kim Kyong-chin (d)
Kim Pyong-il (en)
Kim Yong-il (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinctions
Liste détaillée
Grand officier de l'ordre national du Mali ()
Ordre de Kim Il-sung ()
Ordre national de la République
Star of the Socialist Republic of Romania, 1st class (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Kim Sŏng-ae (hangeul: 김성애), née le dans la province de Pyongan du Sud[1] et décédée le , est une femme politique nord-coréenne et la deuxième épouse du leader Kim Il-sung.

Biographie modifier

Secrétaire de profession, elle épouse Kim Il-sung en 1952, après la mort de sa première épouse, Kim Jong-suk[2]. Elle a trois enfants en 1953, 1955 et 1957, puis commence à occuper des postes politiques. De 1965 à 1971, elle est vice-présidente du comité central de l'Union démocratique des femmes de Corée (UDFC), puis en occupe la présidence jusqu'en 1976. À partir de , elle siège à l'Assemblée populaire suprême, le Parlement de la Corée du Nord[1].

L'héritier désigné de Kim Il-sung, Kim Jong-il, la fait assigner à résidence en 1981. Elle est à nouveau nommée à la présidence de l'UDFC en 1993, puis disparaît en 1998. Selon un officier nord-coréen réfugié en Corée du Sud, elle aurait été déclarée malade mentale au début des années 1990[1]. Selon une autre source, elle serait morte en 2011[3].

Généalogie modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c «Kim Il-sung’s wife was declared insane over 20 years ago», New Focus, 18 septembre 2012 (en)
  2. «Kim Jong-il dead: family tree», The Telegraph, 19 décembre 2011 (en)
  3. «Kim Jong-il's Brother "Under House Arrest in Pyongyang"», The Chosunilbo, 1er juillet 2011 (en)