Katarina Taïkon, née le à Örebro et morte le à Härjedalen, est une femme de lettres rom suédoise, auteure de littérature d'enfance et de jeunesse.

Katarina Taïkon
Description de cette image, également commentée ci-après
Katarina Taïkon en 1953.
Nom de naissance Katarina Maria Taïkon
Naissance
Örebro, Drapeau de la Suède Suède
Décès (à 63 ans)
Härjedalen, Drapeau de la Suède Suède
Activité principale
Distinctions
ABF:s litteratur- & konststipendium
Litteraturfrämjandets
Auteur
Langue d’écriture Suédois
Genres

Œuvres principales

  • Série Katitzi

Biographie modifier

Fille de Johan Taikon et Agda Karlsson, Katarina Taïkon a pour sœur l'actrice et joaillière Rosa Taikon. Sa mère meurt lorsqu'elle a neuf mois. Dans son enfance, elle vivait dans des campements et n'a appris à lire et écrire qu'à l'adolescence[1].

Elle travaille d'abord comme actrice dans les années 1940 et 1950, trouvant de petits rôles au cinéma après avoir débuté dans le film Uppbreott de Arne Sucksdorff en 1948.

Elle a consacré sa vie à militer pour l'amélioration des conditions de vie des Tziganes dans son pays et dans le monde. Voyant que ses efforts n'aboutissaient pas, elle décide de travailler à la racine en changeant les préjugés sur les Tziganes. Elle écrit alors une série de romans pour la jeunesse inspirés de sa propre enfance, publiée entre 1969 et 1980. La série a du succès et devient une série télévisée suédoise en 1979[2].

En 1982, elle est victime d'une arrêt cardio-circulatoire. Son cœur est relancé par les infirmiers mais elle subit de graves lésions cérébrales et tombe dans le coma. Elle meurt en 1995 sans jamais avoir repris conscience[3]. Elle est enterrée avec son frère au Cimetière boisé de Stockholm[4].

Filmographie modifier

Œuvres modifier

Série Katitzi modifier

Récompenses modifier

  • ABF:s litteratur- & konststipendium 1964 (avec Helge Åkerhielm)
  • Litteraturfrämjandets 1969 et 1971

Notes modifier

  1. (sv) « 1085 (Vem är det : Svensk biografisk handbok / 1993) », sur runeberg.org (consulté le )
  2. Katitzi, dans l'IMDb.
  3. (sv) Spektra, « Katarina Taikon vägrade skammen | SvD », SvD.se,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) « Hittagraven », sur hittagraven.stockholm.se (consulté le )

Liens externes modifier