Kang Kyung-wha

diplomate sud-coréenne

Kang Kyung-wha est une femme politique et diplomate sud-coréenne, née le à Séoul[1].

Kang Kyung-wha
Illustration.
Kang Kyung-wha en 2019.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud

(3 ans, 7 mois et 21 jours)
Président Moon Jae-in
Premier ministre Lee Nak-yon
Chung Sye-kyun
Gouvernement Moon
Prédécesseur Yun Byung-se
Successeur Chung Eui-yong (en)
Conseillère spéciale pour les Affaires politiques du secrétaire général de l'ONU

(6 mois)
Secrétaire général António Guterres
Sous-secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)

(3 ans, 8 mois et 14 jours)
Vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits de l'Homme

(7 ans)
Ministre à la Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations unies

(3 ans et 10 mois)
Ambassadrice des Affaires multilatérales et directrice générale des organisations internationales

(3 ans)
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Séoul (Corée du Sud)
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Université Yonsei
Université du Massachusetts
Profession Diplomate

Signature de Kang Kyung-wha

Elle intègre le ministère des Affaires étrangères de son pays en 1998. Elle travaille avec les Nations unies depuis 2001, d'abord à la tête de la délégation diplomatique sud-coréenne à l'ONU, puis elle entre dans l'organisation en 2005 comme vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, puis entre 2013 et 2017 comme sous-secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Elle devient conseillère spéciale pour les affaires politiques, poste qui n'existait pas avant, du secrétaire général de l'ONU, António Guterres, en .

Le , elle est nommée ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud sous le gouvernement de Moon Jae-in, la première femme à ce poste en Corée du Sud.

Biographie modifier

Kang Hyung-wha est née à Séoul en 1955, elle a étudié dans l'université Yonsei pour obtenir une licence de science politique et de diplomatie. Elle a par la suite obtenu un master en communication de masse puis elle a obtenu aux États-Unis, à l'université du Massachusetts, un doctorat en communication interculturelle[1].

Carrière modifier

Débuts modifier

Elle a commencé sa carrière professionnelle en travaillant au Korean Broadcasting System et a donné des conférences[1] en Corée du Sud et aux États-Unis.

Puis elle a travaillé à l'Assemblée nationale de Corée du Sud en assistant la présidente de Corée sur des questions liées aux droits de l'homme, aux progrès des droits des femmes et à la diplomatie parlementaire et à diverses organisations de femmes en Corée, dont le Conseil coréen des femmes[1].

Ministère des affaires étrangères et du commerce modifier

En 1998, elle rejoint le ministère des Affaires étrangères[1] en tant qu'ambassadrice des affaires multilatérales et directrice générale des organisations internationales dans ce ministère[2].

De à , elle est représentante permanente de la République de Corée auprès des Nations unies[1] et dirige donc la mission de la Corée du Sud à l'ONU et a assumé la présidence de la Commission de la condition de la femme pour les 48e et 49e sessions en qui ont marqué le dixième anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes et a réaffirmé la Déclaration et le Programme d'action de Pékin pour la promotion de la femme et l'égalité des sexes.

Nations Unies modifier

De 2006 à 2013, elle est rentrée aux Nations-Unies, avec un mandat de vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme[1], nommée par le secrétaire général des Nations unies de l'époque, Kofi Annan[3]. Elle a été dans le même temps directrice générale de l’Organisation internationale du ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la République de Corée[1],[3].

Le , Kang Kyung-wha est nommée secrétaire générale adjointe de la Corée du Sud, sous-secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)[1] par Ban Ki-moon, remplaçant Catherine Bragg pour la mission de principale conseillère du secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires, assurant la coopération entre New York et Genève sur le terrain[4]. En , le nouveau secrétaire général de l'ONU, António Guterres, l'intègre dans son équipe en tant que conseillère spéciale pour les affaires politiques, poste qui n'existait pas jusque là[5],[6],[7].

Ministre des Affaires étrangères modifier

Le , elle est nommée ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud, la première femme à accéder à ce poste en Corée du Sud[8],[9].

Le , une commission du ministère des Affaires étrangères sud-coréens rend des conclusions en travaillant sur l'accord établi en décembre 2015 avec le Japon à propos des femmes de réconfort, pour résoudre cette question « de manière irrémédiable et définitive »[évasif], cela entrainant l'indécision du président japonais Shinzo Abe sur sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2018 en Corée du Sud[10].

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i « Le Secrétaire général nomme Mme Kang Kyung-wha de la République de… », sur un.org (consulté le ).
  2. http://www.ohchr.org/EN/AboutUs/Pages/FormerDeputyHighCommissioner.aspx
  3. a et b (en) « Secretary-general appoints kyung-wha kang of republic of korea deputy… », sur un.org (consulté le ).
  4. (en) « The Under-Secretary-General and Emergency Relief Coordinator », sur archive.org (consulté le ).
  5. (en) « Incoming UN chief Antonio Guterres names three women to top jobs amid gender parity push », sur net.au, ABC News, (consulté le ).
  6. (es) « Guterres elige a tres mujeres como pilares de su equipo en la ONU », sur www.efe.com (consulté le ).
  7. (en) « Antonio Guterres, neuvième Secrétaire Général de l’ONU », sur klvinmag.com (consulté le ).
  8. (en) Herald, « Moon appoints Kang Kyung-wha despite resistance », The Korea Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Herald, « [Newsmaker] Kang Kyung-wha: Seoul's first-ever female FM nominee », The Korea Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Philippe Mesmer, « Femmes de « réconfort » : tensions ravivées entre le Japon et la Corée du Sud », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier