Junji Suzuki

personnalité politique japonaise

Junji Suzuki (鈴木淳司, Suzuki Junji?), né le à Seto, est un homme politique japonais. Membre de la Chambre des représentants, il appartient au Parti libéral démocrate.

Junji Suzuki
鈴木 淳司
Illustration.
Fonctions
Ministre japonais des Affaires intérieures et des Communications

(3 mois et 1 jour)
Premier ministre Fumio Kishida
Gouvernement Kishida II
Prédécesseur Takeaki Matsumoto
Successeur Takeaki Matsumoto
Représentant du Japon
En fonction depuis le
(11 ans, 4 mois et 14 jours)
Élection 16 décembre 2012
Réélection 14 décembre 2014
22 octobre 2017
31 octobre 2021
Circonscription 7e district d'Aichi
Législature 46e, 47e, 48e et 49e
Prédécesseur Shiori Yamao

(5 ans, 8 mois et 11 jours)
Élection 9 novembre 2003
Réélection 11 septembre 2005
Circonscription 7e district d'Aichi
Législature 43e et 44e
Prédécesseur Kenji Kobayashi
Successeur Shiori Yamao
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Seto (Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique PLD
Diplômé de Université Waseda

Il a été élu cinq fois à la députation. Il a occupé plusieurs rôles importants, dont celui de ministre adjoint de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie sous le gouvernement Abe IV. Il a également été ministre adjoint chargé des affaires parlementaires, sous le gouvernement Asō. Il a également présidé la Commission des affaires juridiques de la Chambre des représentants. Il a aussi été secrétaire général adjoint du Parti libéral démocrate, et membre du conseil municipal de Seto pour deux mandats.

Biographie modifier

Jeunesse et études modifier

Il naît en 1958 à Seto, dans la préfecture d'Aichi[1],[2],[3]. Ses parents dirigeaient une forge[4]. Après sa scolarité dans des établissements de sa ville natale, il est admis à l'université Waseda. Il loge à Wakeijuku[5].

Il est diplômé de sa faculté de droit en 1982[1]. Il est admis la même année à l'Institut Matsushita de politique et de management[1],[6].

Parcours politique modifier

Sa carrière politique débute en 1991, lorsqu'il se présente à l'élection du conseil municipal de Seto. Il est élu pour la première fois, puis est réélu en 1995[1]. Il décide de quitter la scène politique de cette ville en 1999[6].

Il se présente durant les élections législatives japonaises de 2000, mais, bien qu'officiellement reconnu par le PLD, est battu de 3 050 voix dans la 7e circonscription d'Aichi par un nouveau venu, Kenji Kobayashi, du Parti démocrate. Il est élu lors des élections législatives de 2003.

Les élections législatives de 2005 lui permettent de se présenter pour la première fois sous la bannière du LDP, toujours pour la 7e circonscription d'Aichi. Il bat Kenji Kobayashi, et est réélu. Il s'oppose à la privatisation de la Poste du Japon pendant la campagne. Kobayashi est arrêté après la campagne sur soupçon de possession de drogue. En 2008, il est nommé ministre adjoint de l'Intérieur. Il obtient aussi le maroquin de l'information et des télécommunications[7].

Il est battu lors des élections législatives de 2009 dans sa circonscription, par la novice politique Shiori Yamao, du Parti démocrate[8].

Suzuki fait cependant son retour en remportant le siège lors des élections de 2012, dans la circonscription qu'il avait perdue auparavant. Il sort vainqueur d'une triangulaire avec le Parti démocrate et le Parti du futur du Japon[9],[10],[11].

Au scrutin de 2014, il est devancé par son ancien rivale, Yamao, de 5 000 voix. Il réussit cependant à être élu du fait du système proportionnel[12]. Cela lui permet de devenir ministre en 2015, dans le gouvernement Abe III. Il est ministre adjoint de l'économie, du commerce et de l'industrie. Il devient en 2016, président de la Commission des affaires juridiques de la Chambre.

Début 2017, il préside une commission qui prépare une loi qui vise à permettre à la justice de poursuivre des individus préparant des actes terroristes. Son projet est très critiqué par le Parti démocrate et l'opposition, qui le considère liberticide[13]. Il fait adopter le 19 mai 2017 un projet de loi élaboré par sa commission, portant sur la répression du crime organisé. Elle entre en vigueur en juillet de la même année.

Il devient secrétaire général adjoint du PLD en 2017, après avoir pris sa retraite de la présidence de la commission des affaires juridiques.

Il se représente en 2017 pour l'élections législatives, dans sa circonscription d'Aichi. Il ne se frotte pas à Yamao, qui a quitté le Parti démocrate après la révélation par un journal people d'une affaire extraconjugale[14].

En 2018, il devient ministre adjoint des affaires générales, dans le quatrième gouvernement de Shinzô Abe.

Le , il est nommé ministre des Affaires intérieures et des Communications. Le , il démissionne de son poste à la suite d'un scandale impliquant des pots-de-vin présumés au sein du Parti libéral-démocrate[15].

Prises de position modifier

Références modifier

  1. a b c et d 衆議院議員 鈴木じゅんじ インフォメーション
  2. 中日新聞(2017年10月11日、23面)
  3. « 平成29年10月22日執行衆議院小選挙区選出議員選挙候補者一覧表 » [PDF], 愛知県選挙管理委員会,‎ (consulté le )
  4. 7区候補者 政治家として(上) 原点:2014衆院愛知:中日新聞(CHUNICHI Web)
  5. (ja) « 「最終学歴は和敬塾」、前総務副大臣が振り返る、血湧き肉躍る青春時代 », sur ダイヤモンド・オンライン (consulté le )
  6. a et b 鈴木淳司プロフィール - 松下政経塾
  7. 日刊 とうめい 2008年8月8日
  8. 愛知 小選挙区 : 総選挙2009 : YOMIURI ONLINE(読売新聞)
  9. « 日本未来の党、121人の公認発表 », 朝日新聞,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. 正木裕美:愛知7区 : プロフィル : 衆院選2012 : 衆院選 : 選挙 : YOMIURI ONLINE(読売新聞)
  11. 愛知 小選挙区 : 開票結果 : 総選挙2012 : 衆院選 : 選挙 : YOMIURI ONLINE(読売新聞)
  12. 愛知 - 開票速報 - 2014衆院選:朝日新聞デジタル
  13. (en) « 'Anti-conspiracy' bill steamrolled through lower house committee », Mainichi Daily News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « 山尾氏の離党届受理=前原代表「極めて残念」-民進 »
  15. (en) « Asia / Pacific Three Japanese ministers quit over kickbacks scandal », sur France 24, (consulté le )
  16. a et b « 2012衆院選 愛知7区 鈴木淳司 » (consulté le )
  17. a b c d e et f « 2014衆院選 愛知7区 鈴木淳司 » (consulté le )
  18. 朝日新聞、2014年衆院選、朝日・東大谷口研究室共同調査、2014年。
  19. (ja) « 総務省|地方公務員の給与改定等に関する取扱いについての総務副大臣通知 », sur 総務省 (consulté le )