Julien-Michel Gué, né le 19 ou à Saint-Domingue et mort le à Paris, est un peintre, aquarelliste et dessinateur français.

Julien-Michel Gué
Julien-Michel Gué, Autoportrait (vers 1825), huile sur toile, Bordeaux, musée des Arts décoratifs et du Design.
Naissance
Décès
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Biographie modifier

Julien-Michel Gué est né le 19 ou à Saint-Domingue. Il est le fils de Jean-Baptiste Gué et de Jeanne-Marie Lavit. Élève de Jacques-Louis David puis de Pierre Lacour, il obtient le second prix de Rome en 1815 avec Briséis pleurant la mort de Patrocle (musée des beaux-arts de Bordeaux). Gué est un peintre qui exerce dans tous les genres : peinture d'histoire, religieuse, scènes de genre, portraits ou encore paysages. Il expose au Salon de Paris de 1819 à 1843, reçoit une médaille de deuxième classe en 1828 et une de première classe en 1831. En 1834, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il réalise pour la chapelle de Dreux Jésus devant Caïphe (musée des beaux-arts de Bordeaux) et Les Saintes femmes au tombeau du Christ (musée des beaux-arts de Rennes), achevé par son neveu Jean-Marie Oscar Gué (1809-1877)[1].

Gué épouse en 1821 Clotilde Françoise Delon de Corbières, dont il n'a pas d'enfants. En secondes noces, il se marie le à Paris avec Jeanne Fleurie Émilie Sillan avec qui il a deux filles, Jenny née en 1832 et Louise née en 1835[2].

Œuvres modifier

Élèves modifier

Notes et références modifier

  1. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, p. 526.
  2. « Chronique familiale de Jean Gué », sur bertrand.auschitzky.free.fr (consulté le ).

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

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