Jules Eugène André Éloi Ribell (Perpignan, -Bayonne, ), est un officier de marine français.

Jules Ribell
Amiral Jules Ribell
Fonction
Préfet maritime
Rochefort
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie modifier

Fils d'un médecin, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur le Cerf en Méditerranée puis passe, en , sur la Psyché à la division de l'Atlantique Sud et du Brésil.

Aspirant de 1re classe (), il sauve sept hommes tombés à la mer au large des Açores. Promu enseigne de vaisseau (), il embarque sur la Perdrix (1854) puis sur l' Alger et le Montebello sur lesquels il prend part à la campagne de Crimée et se fait remarquer durant l'attaque de Sébastopol le , ce qui lui apporte la nomination au choix au rand de lieutenant de vaisseau ().

Il sert ensuite sur la Bretagne en escadre d'évolutions (1857-1858) puis sur l' Alexandre (1861) avant d'être envoyé au Sénégal en tant que aide de camp et chef d'état-major de Jauréguiberry (1862). Il participe alors aux combats de Loumbel et de M'Birboyan () puis, après une mission sur la Couleuvrine dans le Haut-Fleuve, à l'expédition du Fouta central.

Second de Jauréguiberry sur la frégate cuirassée Normandie (1863), il sert ensuite en Méditerranée sur le Castiglione puis le Mogador et commande en l'aviso Croiseur à la division du littoral sud de la France, méritant en un témoignage de satisfaction pour avoir sauvé deux navires marchands en détresse.

Capitaine de frégate (), second de la frégate cuirassée Revanche, il passe en 1870 en escadre de la Baltique sur la Surveillante. Lorsque ce navire perd son gouvernail durant une tempête en mer du Nord, il le sauve du naufrage en installant un appareil de fortune qui permet au bâtiment de rallier Cherbourg.

En , il commande une brigade du 16e corps à l'armée de la Loire et participe aux batailles de Changé, du Mans et de Saint-Jean-sur-Erve (10-) puis aux combats de la Commune aux batteries de Montretout, de Saint-Cloud et à la flottille de la Seine.

Promu capitaine de vaisseau (), il sert en 1873 à la majorité à Toulon puis commande le Desaix à la division du Levant (1876), la Revanche (1878), le Colbert (1879) et la Gauloise (1880) en escadre d'évolutions.

Membre du Conseil des travaux (1881), commandant de l' Héroïne en escadre de Méditerranée (1882), il est nommé contre-amiral en et commande en juillet la marine en Algérie. En , il reçoit un nouveau témoignage de satisfaction pour son organisation parfaite des embarquements de troupes et de matériel destinés à la campagne du Tonkin.

De nouveau membre du Conseil des travaux (), il commande en la division de l'Atlantique Sud avec pavillon sur l’Aréthuse et opère essentiellement sur les côtes d'Afrique occidentale.

Vice-amiral (), préfet maritime de Rochefort (), il meurt en service à Bayonne le .

Distinctions modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

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