Johann Friedrich Esper

paléontologue allemand

Johann Friedrich Esper, né le à Neudrossenfeld et mort le à Wunsiedel, est un naturaliste et pasteur allemand.

Johann Friedrich Esper
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
WunsiedelVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Il est considéré comme l'auteur du premier ouvrage sérieux de spéléologie en 1771[1].

Biographie modifier

Esper est issu d'une famille de pasteur protestant franconien. Il étudie la théologie à Erlangen, puis devient enseignant à Bayreuth pendant cinq ans. Pendant cette période, il étudie la nature et s'intéresse particulièrement à la botanique. En 1759, il devient adjoint de la paroisse de son père à Herzogenaurach. En 1762, il reçoit son doctorat à Erlangen et l'année suivante un poste de curé à Uttenreuth. En 1778, il est nommé surintendant et inspecteur scolaire à Wunsiedel, où il meurt en 1781.

Outre quelques écrits sur l'astronomie et d'autres sujets de sciences naturelles, il gagne durablement sa vie en recherchant les fossiles trouvés dans les grottes de la Suisse franconienne. Entre autres choses, il est le premier à décrire scientifiquement les restes (découvertes d'os préhistoriques qu'Esper appelait zoolithes, traduits par « pierres animales ») d'un ours des cavernes trouvé dans la grotte des zoolithes près de Burggaillenreuth.

Il est l'un des premiers à penser qu'il était possible et raisonnable qu'au cours de l'histoire de la Terre, de nouvelles formes animales apparaissent et que d'autres disparaissent[2].

L'Esperhöhle (de) près de Leuzdorf (de) porte son nom en son honneur.

Notes et références modifier

  1. Haroun Tazieff, Les Profondeurs, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 388.
  2. Heinrich Buess, Huldrych M. Koelbing, Kurze Geschichte der ankylosierenden Spondylitis und Spondylose, J. R. Geigy, Bâle, 1964 (= Acta rheumatologica no 22), p. 13–27 (Paläopathologie der ankylosierenden Spondylitis und Spondylose), p. 13–14.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier