Johan Bernhard Hjort

Johan Bernhard Hjort
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Christiania (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
OsloVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière d'Ullern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Wanda Hjort (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Wanda Hjort (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Anna Holst (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Wanda Maria Heger
Johan Hjort (d)
Peter F. Hjort (en)
Helge Bernhard Hjort (d)
Kirsti Hjort (d)
Haldis Hjort (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Membre de

Johan Bernhard Hjort () est un juriste norvégien ayant souvent plaidé devant la cour suprême de son pays.

Johan Bernhard Hjort en 1967.

Biographie modifier

Il est le fils du biologiste marin, océanographe et directeur des pêches Johan Hjort. Avec Vidkun Quisling, il est le fondateur du parti politique d'extrême-droite Nasjonal Samling le . En 1937, Hjort rompt avec Quisling et quitte le Nasjonal Samling. Il est arrêté par la Gestapo en 1941 à la demande directe de Josef Terboven, après que Hjort ait publié un article scientifique dans une revue juridique norvégienne qui critique ouvertement l'occupation allemande. Il séjourne en prison à Oslo puis à Berlin. Après sa levée d'écrou, Hjort s'engage avec sa famille dans des actions de résistance en Allemagne, jouant un rôle essentiel au démarrage de l'opération humanitaire des Bus blancs. On estime que cette opération aurait sauvé 15 345 prisonniers d'un péril mortel dans les camps de prisonniers et camps de concentration ; sur cette quinzaine de milliers d'hommes, 7795 étaient scandinaves et 7550 étrangers à la Scandinavie[1].

Après guerre, il prend position en tant qu'avocat à la cour suprême, en faveur de la liberté artistique d'artistes controversés et pour les droits des homosexuels. En 1957, au cours de l'un des plus célèbres arrêts de la cour, l'un des plus sujet à débat de la Norvège d'après-guerre, Hjort se retrouve à défendre le romancier Agnar Mykle (en), accusé d'immoralité et d'obscénité. Hjort est alors président du Riksmålsforbundet (no), une association défendant le Riksmål comme seule forme écrite de la langue norvégienne. Écrivain et conférencier prolifique, Hjort alimente fréquemment le débat public. Au nombre de ses livres figurent Justismord (1952), Dømt med rette? (1958) ou encore Demokrati og statsmakt (1963). Il fut aussi le traducteur en norvégien d'Histoires comme ça de Rudyard Kipling.

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johan Bernhard Hjort » (voir la liste des auteurs).

Annexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Ivo de Figueiredo, Fri mann, 2002, Aschehoug, (ISBN 82-03-22973-5) (« Homme libre », en norvégien) ; une biographie de Hjort qui a remporté le prix Brage, le plus prestigieux prix littéraire norvégien.
  • Wanda Hjort Heger, Hver fredag foran porten, 1984, Gyldendal (ISBN 82-05-14937-2) (Chaque vendredi à la grille, en norvégien), le récit de la fille de Hjort sur les années de guerre, sur la piste des camps de concentration et la planification et l'exécution de l'opération des Bus blancs.
  • Erling Kvamme, The Bernadotte Operation, in the light of Johan Bernhard Hjort's forgotten role as its initiator, 2007, in Historie 1-07, pp. 34–39.