Joachim von Siegroth
Joachim Ferdinand Max von Siegroth ( à Oberlobendau - à Halbe) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Son groupe de combat a reçu l'Ärmelband Metz 1944 le . Generalmajor le , il a reçu à titre posthume la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne, le .
| Joachim von Siegroth | ||
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| Naissance | Oberlobendau, Province de Silésie |
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| Décès | (à 48 ans) Halbe, Allemagne Mort au combat |
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| Origine |  Allemagne
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| Allégeance | 1896-1919 : .svg){kind=small} Allemand1919-1933 : .svg){kind=small} Allemand1933-1944 : .svg){kind=small} Allemand
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| Grade | Generalmajor | |
| Années de service | 1914 – 1945 | |
| Commandement | Kommandeur Fahnenjunkerschule VI Metz (Kampfgruppe Siegroth) | |
| Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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| Faits d'armes | Bataille de Metz | |
| Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne | |
| Hommages | Ärmelband Metz 1944 | |
| Autres fonctions | Kommandeur 712e Infanterie-Division | |
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Biographie modifier
Joachim Ferdinand Max von Siegroth s'engage comme Fahnenjunker dans l'armée royale de Prusse en 1914. Il sert ensuite dans le 33e régiment de fusiliers. Après la guerre, Siegroth poursuit sa carrière dans la police allemande. Joachim von Siegroth réintègre l'armée en et sert dans le 9e régiment d'infanterie. En 1938, il est nommé professeur de tactique à l'école militaire de Dresde, où il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Joachim von Siegroth est commandant du 3e bataillon du 122e Infanterie-Regiment. Avec son unité, il participe à la campagne de Pologne, puis à la campagne de France. En , Joachim von Siegroth prend le commandement du 255e Infanterie-Regiment, une unité de la 110e Infanterie-Division. Alors qu'il sert en Russie, Siegroth obtient la Deutsches Kreuz en or. Promu Oberst, colonel, le , Siegroth commande le 255e Grenadier-Regiment.
En , le colonel von Siegroth suit une formation de commandement à Hirschberg. Le , il prend le commandement de la Fahnenjunkerschule VI, l'école des élèves officiers d'infanterie de Metz. Début septembre, la ligne de front se rapprochant de Metz, Siegroth prend le commandement d'un groupe de combat, constitué notamment par les élèves de cette école d'officiers. Pour son engagement au cours de la bataille de Metz, Siegroth obtient la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes) le . L'Ärmelband "Metz 1944"[1] est créé pour récompenser le courage et la pugnacité de son groupe de combat au cours de la bataille de Metz. Pour son action au combat, il est alors promu Generalmajor, le .
Nommé commandant de la 712e Infanterie-Division en , il se bat sur l'Oder, près de Küstrin. Il est porté disparu début , au cours de la bataille d'Halbe. Sur proposition du General der Infanterie Theodor Busse, Joachim von Siegroth reçut, à titre posthume, la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne, le . Cette décoration était attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille, ou un commandement militaire réussi.
États de service modifier
- Fahnenjunker, le ;
- Leutnant, le ;
- Polizei-Oberleutnant, le ;
- Polizei-Hauptmann, le ;
- Polizei-Major, le ;
- Major, le ;
- Oberstleutnant, le ;
- Oberst, le ;
- Generalmajor, le .
Décorations modifier
- Croix de fer (1914) ;
- 2e classe ;
- Croix hanséatique, le ;
- Insigne des blessés (1914) ;
- en bronze, le ;
- Croix d'honneur 1914-1918 ;
- Croix de fer (1939) ;
- 2e classe () ;
- 1re classe () ;
- Agrafe de la liste d'honneur ;
- Insigne de combat d'infanterie ;
- Bande de bras Metz 1944, le ;
- Croix allemande, le ;
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne ;
- Croix de chevalier le , comme Oberst, en tant que commandant de la Fahnenjunker-Schule VI de Metz et du Kampfgruppe Siegroth[2] ;
- 878e feuilles de chêne le , en tant que Generalmajor et commandant de la 712e Infanterie-Division[3].
Notes et références modifier
- [1] Ärmelband "Metz 1944"
- Fellgiebel 2003, p. 325.
- Fellgiebel 2003, p. 86.
