Don't Call Me Jennyfer

marque de prêt-à-porter française
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DCM Jennyfer
logo de Don't Call Me Jennyfer

Création 1985
Dates clés 2 juin 1994 : immatriculation RCS[1]
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Clichy
Drapeau de la France France
Direction Sébastien Bismuth (depuis 2018)
Actionnaires Famille Bismuth[2]
Activité Commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé
Effectif 1 301 ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 338880180[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.jennyfer.com
Chiffre d'affaires 208,6 M ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 1 000 ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Don't Call Me Jennyfer, anciennement connue sous le nom de Jennyfer, est une marque française de prêt à porter féminin, fondée par Gérard Depagniat et David Tordjman à Saint-Denis. Elle est exploitée par la société Stock J Boutique Jennyfer.

Le magasin Jennyfer du centre commercial Les Quatre Temps à La Défense (Hauts-de-Seine)

Histoire de la marque modifier

Jennyfer a été créée en 1984[5].

En 2000, l'enseigne entame son développement à l'étranger avec l'ouverture d'un flagship à Bruxelles, avant d'ouvrir d'autres magasins en Belgique, en Italie et en Espagne.

En 2005, la marque alors en difficulté, est reprise par Marc et Laurent Grosman, fondateurs de Célio[6].

En , Sébastien Bismuth devient le nouveau président de la marque après avoir dirigé la marque de lingerie Undiz entre 2012 et 2018[7].

En 2018, l'enseigne de prêt-à-porter est rebaptisée « Don't Call Me Jennyfer » à l’issue de son rachat[8]. L'enseigne compte alors 550 magasins dans le monde, dont 348 en France[7] dont 198 en propre[9]. Pendant les trois années suivantes, la marque enclenche un tournant stratégique en travaillant avec des influenceurs tels que Léna Situations et en affichant des valeurs dans l'air du temps. Elle produit ainsi des collections en partenariat avec les influenceurs Mayadorable, Bilal Hassani, Eva Queen, Marylouleloup et Johan Papz[10].

En 2023, la première enseigne de prêt-à-porter française des 10-19 ans, demande son placement en redressement judiciaire[11]. L'enseigne aurait été rattrapée par l'augmentation "soudaine des coûts, cumulée à une inflation galopante"[5]. La marque compte alors 220 magasins en France et emploie 1 112 salariés[12]. À la fin de l'année, la marque annonce un plan social touchant 75 employés[13].

Notes et références modifier

  1. https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/338880180-stock-j-boutique-jennyfer-930194B01988.html
  2. https://fr.fashionnetwork.com/news/jennyfer-repris-par-un-groupe-d-investisseurs-mene-par-sebastien-bismuth,998548.html
  3. a b et c « https://www.pappers.fr/entreprise/stock-j-boutique-jennyfer-338880180 »
  4. Sirene, (base de données) 
  5. a et b « Pourquoi Don't Call Me Jennyfer demande son placement en redressement judiciaire », sur Challenges, (consulté le )
  6. « Les fondateurs de Celio veulent sauver Jennyfer », sur lsa-conso.fr,
  7. a et b « Jennyfer change de patron », sur lsa-conso.fr,
  8. « La marque Jennyfer réussit sa rentrée en baissant ses prix », sur lejdd.fr, (consulté le )
  9. « STOCK J BOUTIQUE JENNYFER (CLICHY) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 338880180 », sur societe.com (consulté le )
  10. Lucas Chedeville, « Comment Jennyfer est passé d'une marque bas de gamme à nouvelle icône des ados », sur Slate.fr, (consulté le )
  11. « Don't call me Jennyfer, nouvelle victime de la crise du textile français », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. Ouest-France, « L’enseigne de mode Don’t call me Jennyfer demande son placement en redressement judiciaire », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  13. FashionNetwork com FR, « Don't call me Jennyfer annonce un plan social touchant 75 postes », sur FashionNetwork.com (consulté le )

Liens externes modifier