Jeanne Ménestrier
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Jeanne Marie Françoise Ménestrier |
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Mademoiselle Minette |
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Jeanne Marie Françoise Ménestrier, dite Mademoiselle Minette (née le à Besançon[1] et morte le à Neuilly-sur-Seine[2],[3]), est une actrice et dramaturge française, en activité de 1804 à 1830 au théâtre du Vaudeville.
Biographie modifier
Pour l'état civil, elle est la fille de Jean François Ménestrier, maître tailleur, et de Marie Anne Lombois[3]. Selon de Manne et Charles Ménestrier[4], elle est la fille, née hors mariage, de Jean Baptiste Marsoudet (1761-1843)[5],[6].
Encore enfant, elle se fait remarquer dans les rôles appropriés à son âge sur le théâtre du Vaudeville. On la baptiste alors Mademoiselle Minette[7].
Elle vit maritalement avec Clément Marc Osmont du Tillet (1771-1825), fils du président-trésorier de France de la généralité de Paris, et, de cette union libre, sont nés deux enfants[4] en 1806 et 1812.
En 1809, elle obtient un second prix au Conservatoire[8] et en 1813, elle obtient le premier prix de comédie [9]. Elle devient bientôt une des premières actrices du théâtre du Vaudeville, jouant les rôles de soubrette accorte et de villageoise naïve.
On lui prête de nombreux amants; Elle entretient une relation avec le gastronome Grimod de La Reynière vers 1814[10].
Elle se marie le 25 novembre 1824, à Paris, avec Louis César Auguste Margueritte[note 1] et eurent un fils[11],[12].
Elle passe au Gymnase où elle débute le dans Caroline, Rodolphe et le Nouveau Pourceaugnac. Sa représentation d'adieux, au théâtre du Vaudeville a lieu le [4],[7],
Deux ou trois ans plus tard elle quitte définitivement le théâtre. Son mari Margueritte, lui ordonne de rompre toute relation avec les artistes. Elle consacre la pension qu'elle touche du Vaudeville à secourir d'anciens camarades[4],[7].
Œuvres modifier
- Piron au café Procope, vaudeville en un acte avec Th; Pélicier[13]; représenté pour la première fois, au théâtre du Vaudeville, le [14],[15].
Théâtre modifier
- 1809 : Relâche pour la répétition générale de Fernand Cortez ou Le grand opéra en province; parodie en un acte de Moreau, Rougemont et Merle, création au théâtre du Vaudeville, rôle de Mademoiselle Divergondilly[16].
- 1813 : Le portrait de Dominique ou le Mannequin parlant, parade en un acte, de Rochefort et Decourt, au théâtre du Vaudeville[17].
- 1815 : Une Nuit de la Garde nationale, vaudeville en un acte d'Eugène Scribe et Charles-Gaspard Delestre-Poirson[18], création au théâtre du Vaudeville, rôle de l'Eveillé, tambour, 4 novembre[19].
- 1816 : Vin et la Chanson, comédie-vaudeville en un acte, création au théâtre du Vaudeville[20].
- 1816 : Flore et Zéphire, à-propos-vaudeville en un acte de Delestre et Scribe, création au théâtre du Vaudeville, rôle de Flore[21], 8 février.
- 1816 : Les chansonniers, théâtre du Vaudeville, rôle de Victoire[22].
- 1816 : Les Gardes-marine ou l'Amour et la faim, vaudeville en un acte de Michel Dieulafoy et Nicolas Gersin, création au théâtre du Vaudeville, rôle de Adèle, 14 mars[23].
- 1816 : Le Tambour et la Vivandière, vaudeville historique en un acte, de Jules-Joseph-Gabriel de Lurieu, première au théâtre du Vaudeville, rôle de Valentine[24], 9 octobre[25].
- 1816 : Le Comte Ory, Vaudeville en 1 acte d’Eugène Scribe et Charles-Gaspard Delestre-Poirson, création au théâtre du Vaudeville, 16 décembre, rôle de Ursule[26].
- 1817 : Une promenade à Saint-Cloud, bluette épisodique en un acte mêlée de vaudevilles, de Alexis Wafflard et Charles Nombret Saint-Laurent, au théâtre du Vaudeville, 10 septembre[27], dans le rôle de Suzon[28].
- 1817 : Les Comices d’Athènes ou les Femmes orateurs, comédie vaudeville en un acte, traduit du grec, par Eugène Scribe et Antoine-François Varner, première au théâtre du Vaudeville[29], 5 novembre, rôle de Naïs[30].
- 1818 : Le Rideau levé, ou la Guerre du Parnasse, bataille en couplets d'Armand d'Artois et Théaulon, première au théâtre du Vaudeville, le 9 avril, rôle de Lubin[31].
- 1819 :Caroline d’Eugène Scribe, création au théâtre du Vaudeville, rôle de Marianne, le 15 mars[32].
- 1821 : Frontin mari-garçon, vaudeville en un acte d'Eugène Scribe, théâtre du Vaudeville, dans le rôle de Denise[33].
- 1822 : La Chercheuse d'esprit, de Charles-Simon Favart, reprise au théâtre du Vaudeville[34].
- 1823 : Trilby, au théâtre du gymnase[35].
- 1827 : La Villageoise somnambule, ou les Deux Fiancées, comédie-vaudeville en trois actes, d'Armand d'Artois et Henri Dupin
- 1828 : Les Folies de Sparte, au Théâtre des Variétés[36].
- 1830 : L'Assurance ou le coucher de la mariée, comédie-vaudeville en deux actes de Scribe et Melleville, dans le rôle de Nanette[37].
Notes et références modifier
Notes modifier
- Louis César Auguste Margueritte (1798-1857), maire de Nainville en 1843, fondateur de la compagnie parisienne de gaz en 1855
Références modifier
- Acte de baptême à Besançon (Sainte-Madeleine), vue 24/210.
- Acte de décès à Neuilly-sur-Seine, n° 290, vue 74/139.
- « Généalogie de Jeanne Marie Françoise Ménestrier », sur Geneanet (consulté le )
- Lyonnet.
- Charles Weiss, 1834-1837, Presses Univ. Franche-Comté, (ISBN 978-2-251-60420-6, lire en ligne)
- « Notice de Marsoudet Jean Baptiste Désiré », sur cths.fr (consulté le )
- « Bulletin de la Société de l'histoire du théâtre », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal de l'Empire », sur Gallica, (consulté le )
- Oettinger, Eduard Maria, Un agathopède de l'Empire ou essai sur la vie et les travaux gastronomico-littéraires de feu Grimod de La Reynière, Bruxelle, , 66 p. (lire en ligne), p. 25
- « Revue française », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Th Pélicier, Piron chez Procope: vaudeville en un acte ; Representé pour la première fois, sur le théâtre du Vaudeville, le 25. Juillet1810, Masson, (lire en ligne)
- Nicolas Brazier, Histoire des petits théâtres de Paris depuis leur origine. Tome 1, (lire en ligne)
- « Piron chez Procope », sur theatre1789-1815.e-monsite.com (consulté le )
- Charles-François-Jean-Baptiste Moreau de Commagny, Michel-Nicolas Balisson de Rougemont et Jean-Toussaint Merle, Relâche pour la répétition générale de Fernand Cortez, ou Le grand opéra en province ; parodie en un acte, mêlée de vaudevilles,, (lire en ligne)
- Recueil d'articles parus dans différents journaux, concernant l'affaire Michel contre Reynier, (lire en ligne)
- Eugène Scribe, Une Nuit de la Garde Nationale (1815), t. Volume 1, Paris, Aimé André, Libraire-éditeur, (lire sur Wikisource), « Une Nuit de la Garde Nationale », p. 7-57
- Ricord, Alexandre, « Journal général des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
- Ricord, Alexandre, « Journal général des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
- Ricord, Alexandre, « Journal général des théâtres : spécialement consacré à l'art dramatique et à la littérature », sur Gallica, (consulté le )
- Ricord, Alexandre, « Journal général des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
- Michel Dieulafoy et Nicolas Gersin, Les Gardes-marine ou L'Amour et la faim, (lire en ligne)
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- Gabriel Jules Joseph Lurieu, Le tambour et la vivandiere, ou la capitulation, vaudeville en 1 acte, Huet-Masson, (lire en ligne)
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- Alexis Jacques Marie Vafflard, Une promenade à Saint-Cloud: bluette épisodique en un acte, Mme Huet-Masson, (lire en ligne)
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- Aristophane, Les comices d'Athènes, ou Les femmes orateurs , comédie vaudeville en un acte, traduit du grec par MM. Eugène Scribe et Antoine-François Varner, (lire en ligne)
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- « La Foudre », sur Gallica, (consulté le )
- Théodore de Banville, Contes féeriques : scènes de la vie, Paris, G. Charpentier, , 506 p. (lire en ligne), p. 147-150
- « Journal des comédiens », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie modifier
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, t. 2. E-Z, Genève, 720 p. (lire en ligne), p. 433.
- Gustave Le Brisoys Desnoiresterres, Grimod de La Reynière et son groupe : d'après des documents entièrement inédits, Paris, Didier et cie, (lire en ligne).
Liens externes modifier
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
