Jean de Milleret
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Jean Joseph Étienne Valentin de MilleretVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jean de Milleret, dit « Carnot » (mais aussi « Marnac », « Martel », « Jacomy »), né le à Montauban, mort le à Buenos Aires, est un militaire et résistant français, également historien et biographe.

Biographie modifier

Officier de réserve, puis officier d'active après une formation à Saint-Maixent dans l'entre deux guerres, il est affecté en Indochine.

Au début de la Deuxième Guerre mondiale, comme lieutenant de tirailleurs sénégalais il est grièvement blessé à Bazincourt en , fait prisonnier en Oflag puis rapatrié en tant que grand blessé à Tarbes[1].

Devenu colonel, il s'engage dans l'Organisation de résistance de l'armée en 1943, au sein du Corps Franc Pommiès.

Ses convictions l'amènent à soutenir le général Giraud de préférence à De Gaulle, mais il se rallie à la France libre tout en entretenant une forte méfiance vis-à-vis de l'Angleterre et de ses réseaux clandestins en France.

En , il met en place la brigade Carnot et est nommé chef FFI des Landes. Il prend ensuite part à la Libération du Sud-Ouest, organisant de nombreux sabotages, notamment à Tarbes et Aire-sur-l'Adour. Il échappe de peu à la capture lors des attaques allemandes très coûteuses contre la Résistance à Portet et à Viella, en juillet 1944.

Participant à la libération de Mont-de-Marsan et de Bordeaux, il entame en septembre 1944, à la tête de sa brigade, devenue bataillon car renforcée de plusieurs unités FTP, mais qui conserve malgré tout le nom de « brigade Carnot », le siège de la « poche du Médoc » (la forteresse de la Pointe de Grave, où sont retranchés 4 000 Allemands). Ce sera la longue bataille du Front du Médoc ( - avril/), gagnée au sol par les seules forces françaises et coloniales sous l'appellation officielle de « Forces Françaises de l'Ouest ».

Jean de Milleret prend sa retraite de l'armée en 1957 à Buenos Aires, où il devient historien et l'un des principaux biographes de l'écrivain Jorge Luis Borges.

Décorations modifier

Sa bibliographie sélective modifier

  • Charles de Gaulle. Procer y Pensador (Argentine, La Mandragora, 1964)
  • Entretiens avec JL Borgès (Paris, Belfond, 1967)

Notes et références modifier

  1. « Jean MILLERET (de) | L'Ordre de la Libération et son Musée », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sources et liens externes modifier

Article connexe modifier