Jean Stephan

résistant français

Jean Stéphan, né le à Rennes et fusillé le au Mont-Valérien, est un résistant français.

Jean Stephan
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Il ne doit pas être confondu avec un autre résistant homonyme, Jean Stéphan, né le à Scaër, mort en déportation au camp d'Ellrich le [1].

Biographie modifier

Sous l'Occupation, il s'engage dans la Résistance. Il rejoint l'Organisation secrète (OS) Francs-tireurs et partisans français et prend part à l’organisation locale du Front national, dont il est le responsable d'un secteur comprenant notamment Neuilly-Plaisance, Noisy-le-Grand et Gagny. Ils réalisent diverses actions de sabotage (incendie de matériel ennemi à Gonesse et à Vincennes en 1941, etc).

Le , il est arrêté, alors qu'il quitte l'hôpital de Ville-Évrard où il travaille comme infirmier, et sont découverts sur lui des tracts de la Résistance. Il est alors remis à la Gestapo et fusillé quelques jours plus tard, au Mont-Valérien.

Décoration modifier

Hommages modifier

Notes et références modifier

  1. « Scaër. Jean Stéphan, résistant reconnu « mort pour la France », sur ouest-france.fr, 2 mai 2018.
  2. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Sources modifier

  • Ressources relatives à la vie publique  :
  • « Stéphan (Jean, Fernand) », dans Le Maitron
  • Monique Houssin, « Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis: un nom, une rue, une histoire », 2004
  • André Roumieux, « Ville-Evrard: Murs, destins et histoire d'un hôpital psychiatrique », éditions L'Harmattan, 2008
  • Noëlle Gérôme, « Le deuil en hommage: monuments et plaques commémoratives de la RATP », 1995
  • Pierre Maury, « La résistance communiste en France, 1940-1945: mémorial aux martyrs communistes », 2006