Jean Falize

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Jean Falize peut faire référence à :

Jean Falize (1903-1990) modifier

Jean Falize
 
Biographie
Nationalité   Belgique et   France (à partir de 1924)
Naissance
Roux (Belgique)
Décès (à 87 ans)
Pontault-Combault (France)
Poste demi ou attaquant
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1922-1927   Stade français
1927-1932?   US Vésinet
1 Compétitions officielles nationales et internationales.

Jean Falize, né Jean Léon Falize le 14 mai 1903 à Roux (Belgique) et mort le 26 novembre 1990 à Pontault-Combault[1], est un footballeur belge, naturalisé français le [2].

Jean Falize débute en équipe première du Stade français vers février 1922[3]. Il est capable de jouer demi et en attaque[4]. Il est présenté comme le frère du dirigeant du club, Marcel Falize[5]. En 1925 et 1926, il remporte le championnat de Paris (il marque notamment en finale face au Club français lors de la première finale en 1925[6]). En 1925-1926, il est du remarquable parcours stadiste en Coupe de France, qui se termine en demi-finale contre l'Olympique de Marseille[7]. Il peine cependant à tenir la comparaison avec l'ancien international anglais Maurice Bunyan, un des grands talents en France à cette époque, qu'il remplace quand ce dernier ne joue pas[8].

En mars 1927, il rejoint l'US Vésinet[9], un club fortuné évoluant à un niveau plus modeste et qui attire à lui plusieurs joueurs du Stade français, notamment les internationaux danois Kaj Andrup et Simonsen[10]. Le club fait office d'épouvantail en Coupe de France pendant plusieurs saisons[11],[12], et ses dirigeants envisagent en 1932 de candidater au statut professionnel, sans finalement parvenir à leurs fins. Falize y évolue au moins jusqu'en 1932.

Le club du Vésinet organise par la suite (en 1934 notamment[13]) un tournoi annuel de jeunes baptisé « Jean-Falize », sans que la raison n'en soit indiquée[14].

Famille et homonymie modifier

Le premier Jean Falize (1903-1990) a pour frère aîné Marcel Falize[5], né le 15 mai 1889[16] à Roux (Belgique) également, et mort le 21 avril 1962 à Paris[17],[18]. Marcel Falize est un ancien joueur de football « international belge »[19],[20]. En 1919 il intègre la direction du Stade français[21]. En 1922, il divorce d'un précédent mariage en Belgique et se remarie en France avec Marie Joséphine François[17], jeune veuve d'Eugène Monget[22] dont il adopte apparemment les enfants. Devenu président de la commission football du Stade français[23], il est dans les années 1930 un entrepreneur qui dirige une production importante d'articles de football en région parisienne, et un dirigeant du « Syndicat national des footballeurs professionnels ».

Jean et Marcel ont un autre frère, Albert Falize (1892-1961), qui s'installe également en France et est membre du Stade français, sans cependant tenir de rôle notable.

Jean Falize-Monget (1911-1990[24]) est un footballeur présenté à ses débuts en équipe première comme le « benjamin d'une importante famille de footballeurs » mais aussi comme le « fils d'un dirigeant » du Stade français, qui est donc Marcel Falize, en réalité son père adoptif. S'il est appelé Jean Falize dans la presse, et parfois Falize-Monget ou Monget-Falize, son nom d'état civil semble bien être Jean Monget, sous lequel il apparaît sur le faire-part de décès de Marcel Falize en 1962[18].

Georges Falize-Monget (1914-1991[24]) fait à son tour carrière de footballeur dans les années 1930. Joueur du Racing Club de Paris en 1933, il est présenté comme étant le « frère du joueur du Stade français »[25], à savoir Jean Falize-Monget. Comme son frère, il est généralement appelé simplement Falize pendant sa carrière. Il demande sa licence de joueur professionnel en 1935[26] et joue toujours au Racing, comme réserviste, en 1936[27], année où le club parisien remporte le championnat et la coupe de France, et 1937[28]. Certaines sources indiquent qu'il signe au SC Caudry en 1936[29], car le club entretient alors des liens étroits avec le Racing Club de France[30], mais cela semble bien être une confusion avec son frère Jean, qui sort de son contrat avec le SM Caen. Georges Falize-Monget est cité comme partant du club en 1937[31] et il ne semble pas avoir poursuivi sa carrière professionnelle au delà. Le nom Georges Monget apparaît également sur le faire-part de décès de Marcel Falize[18].

À noter qu'un autre Jean Falize est un contemporain notoire des footballeurs, sans lien apparent de famille. Membre d'une famille de joailliers d'art[32], fils de Lucien Falize, né en 1874, il meurt « subitement » en 1943[33].

Références modifier

  1. « Jean Falize (1903-1990) - matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Journal officiel de la R2pûblique française »,
  3. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  4. Le Petit Troyen, (lire en ligne)
  5. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Miroir des sports : publication hebdomadaire illustrée », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Site Officiel de la F.F.F. - La Coupe de France », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. Paris-soir, (lire en ligne)
  9. Le Soir, (lire en ligne)
  10. « Les débuts de l'Union Sportive du Vésinet », sur histoire-vesinet.org (consulté le )
  11. Excelsior, (lire en ligne)
  12. L’Express de Mulhouse, (lire en ligne)
  13. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  15. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  16. le journal officiel indique par erreur 1899[15]
  17. a et b « Généalogie de Marcel Falize », sur Geneanet (consulté le )
  18. a b et c « Faire part de décès de Marcel FALIZE », sur Geneanet (consulté le )
  19. « La Dépêche de Brest », sur Gallica, (consulté le )
  20. La Volonté, (lire en ligne)
  21. « Annuaire officiel », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Généalogie de Marie Joséphine FRANÇOIS », sur Geneanet (consulté le )
  23. « Les champions bulgares à Paris », l'Auto,‎ (lire en ligne)
  24. a et b « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  25. Match, (lire en ligne)
  26. « Football : le seul hebdomadaire français exclusivement consacré au football / directeur Marcel Rossini », sur Gallica, (consulté le )
  27. « La Dépêche corse : grand quotidien d'informations du soir ["puis" quotidien d'information] », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Express de l'Est et des Vosges : journal quotidien d'informations », sur Gallica, (consulté le )
  29. L’Intransigeant, (lire en ligne)
  30. Gilles Gauthey: Le Football professionnel français (tome 1). Paris 1961, p. 419
  31. « L'Express de l'Est et des Vosges : journal quotidien d'informations », sur Gallica, (consulté le )
  32. « Falize (28655) | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  33. Paris-soir, (lire en ligne)