Jean Bellec

militaire français

Jean Charles Bellec, né le à Paris et décédé le à Grasse, est un officier français de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.

Jean Bellec
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
GrasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Charles BellecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Sous-lieutenant (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

Il est le parrain de la première promotion de l'École militaire des aspirants de Coëtquidan, la Promotion Général Bellec (2021 - 2022).

Biographie modifier

Pendant la Seconde Guerre mondiale modifier

Jean Bellec, fils d'un ingénieur géomètre, termine ses études secondaires au collège Saint-Yves de Quimper lorsque la Bretagne va être envahie par les Allemands en . Il souhaite rejoindre Londres, encouragé par sa mère, alors que son père, capitaine de réserve, a été porté disparu sur le front. Un prêtre ami le conduit à Douarnenez où il s'embarque pour l'île de Sein, repart de cette dernière le à bord de l'Ar Zenith, premier navire à rejoindre l'Angleterre après l'appel du général de Gaulle, et arrive à Plymouth. Il s'engage à Londres dans les Forces françaises libres[2].

Il prend part à la bataille de Dakar en septembre puis au débarquement au Cameroun en octobre. Après avoir suivi de janvier à la formation d'aspirant au camp Colonna d'Ornano de Brazzaville, il est affecté au bataillon du Pacifique (BP) du commandant Félix Broche, suit un entraînement de cinq mois à Tel-Aviv puis participe à la campagne de Libye. Il multiplie les exploits à la bataille de Bir-Hakeim en effectuant des coups de main dans les lignes ennemies, qui lui permettent de rapporter des renseignements importants. Il s'illustre en faisant passer à travers les lignes adverses un convoi d'eau et de munitions. Il est blessé le . Dans la nuit de l'évacuation, chargé de faire passer un important convoi de repli, il saute sur des mines et est de nouveau blessé mais réussit sa mission, ce qui lui vaudra le surnom de d'intrépide navigateur du désert[3].

Jean Bellec, nommé sous-lieutenant le , prend part ensuite à tous les combats du bataillon d'infanterie de la marine et du Pacifique (BIMP). Le , il est blessé une troisième fois, à Girofano en Italie. Le lieutenant Bellec débarque le en Provence avec la 1re division française libre et se distingue dans les Vosges et en Alsace. Il est blessé une quatrième fois dans les Alpes-du-Sud à la bataille du massif de l'Authion, le .

Après la guerre modifier

Jean Bellec reste dans l'armée. Il sert en AEF, en Indochine (4 citations) et à Madagascar. En 1957, il est chef de bataillon en Algérie.

En 1959, promu lieutenant-colonel, il est chef de corps du régiment de marche du Tchad puis commandant militaire de la Guyane. Nommé colonel, il est adjoint du commandant de la VIIe région militaire puis du gouverneur militaire de Paris.

Le général de brigade Jean Bellec quitte le service actif en 1973. Il meurt à Grasse à l'âge de 82 ans.

Décorations modifier

Témoignages modifier

  • Jean Bellec, témoignage recueilli par Fred Moore, "Souvenirs épars, 1940-1942 : ceux qui se sont engagés à 20 ans dans les FFL se souviennent", Espoir, no 71,

Sources modifier

Références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Témoignage, "De Quimper à Plymouth, juin 1944"
  3. Voir www.France-Libre.net.
  4. « Jean Charles BELLEC », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  5. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )