Jean Baptiste Dezerre

Jean Baptiste Dezerre, né le à Giromagny (Haut-Rhin), mort le à Metz (Moselle), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Baptiste Dezerre
Jean Baptiste Dezerre

Naissance
Giromagny (Haut-Rhin)
Décès (à 67 ans)
Metz (Moselle)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Colonel
Années de service 17461808
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme lieutenant dans le bataillon d’artillerie de la milice d’Alsace. Cette nomination à l’âge de 6 ans, est considérée comme un brevet d’honneur accordé à son père, capitaine de grenadiers royaux, et qui s’est distingué dans les guerres de Bohème, sous les ordres du maréchal de Belle-Isle et de Chevert, notamment lors du siège de Prague, et de la belle retraite de l’armée. Il opte pour cette récompense à son fils, plutôt que la croix de Saint-Louis ou à une pension qu’on lui offrait.

Le , il est nommé lieutenant commandant d’une compagnie, et capitaine commandant le . En 1761 et en 1762, il participe à la guerre en Hanovre, et il se signale particulièrement à Landwehr et à la bataille de Freiberg le .

Le , il entre à l’école d’artillerie de Strasbourg, comme aspirant, et le , il est admis en qualité d’élève à celle de La Fère. Le suivant, il est reçu lieutenant en second dans la brigade d’artillerie de Loyauté, dite brigade de Saint-Auban, et le , il passe lieutenant en premier dans le régiment d’artillerie de La Fère.

Il reçoit son brevet de capitaine le , et le , il est nommé lieutenant-colonel au 5e régiment d’artillerie à pied. Il sert pendant la campagne de cette année là à l’armée du Centre, puis aux armées des Ardennes, du Nord et de la Belgique, où il se fait remarquer le , à la Bataille de Jemappes.

En 1793, il est appelé à l’armée du Rhin, et il assiste aux bombardements de Vieux-Brisach, puis à celui de fort Mortier. Il est promu colonel directeur de l’artillerie à Neuf-Brisach le , et le , il passe à la direction de l’artillerie à Metz. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Il meurt le , à Metz.

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 119.
  • « Cote LH/769/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 127.
  • Baquol, L'Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire du Haut et du Bas-Rhin, Salomon libraire éditeur, Strasbourg, , p. 453.