Jean Baptiste Crétin

Jean Baptiste Crétin, né le à Besançon (Doubs), mort le à Trie-Château (Oise), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Baptiste Crétin
Jean Baptiste Crétin

Naissance
à Besançon (Doubs)
Décès (à 70 ans)
Trie-Château (Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17821814
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme soldat au régiment Royal-La Marine, il devient caporal le , sergent le , sergent fourrier de grenadiers le , et sergent-major le . En 1792 et 1793, il fait les campagnes en Amérique, et il obtient le grade d’adjudant sous-officier le , celui de sous-lieutenant le suivant, et celui de lieutenant le .

De retour en France, il est envoyé à l’armée de l’Ouest, où il fait toutes les guerres de l’an II à l’an V. Il reçoit son brevet de capitaine le , et de l’an VI à l’an IX, il est affecté à l’armée du Rhin. Il est blessé d’un coup de feu au genou gauche, au combat de Salzbourg, et il est nommé chef de bataillon le , au 1er bataillon de la Seine, incorporé le , dans la 4e demi-brigade de ligne, devenue 4e régiment d'infanterie de ligne en 1803. Affecté au camp de Saint-Omer, il passe major le , au 57e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

De l’an XIV à 1806, il se trouve à l’armée de réserve, et le , il rejoint la Grande Armée pour la campagne de Pologne. Le , il est envoyé à l’armée d’Espagne, et il se signale le , sous les murs de Saragosse, où il est blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche. Le suivant, il est promu colonel du 119e régiment d’infanterie de ligne, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .

Le , il combat à la bataille des Arapiles, il a un cheval tué sous lui et il reçoit une nouvelle blessure à la jambe gauche. Proposé pour une mise à la retraite le , il reçoit cependant l’ordre en novembre suivant, d’aller prendre le commandement du département du Haut-Rhin, qu’il conserve jusqu’à l’entrée des ennemis sur le territoire français. Le , il passe au commandement de la place d’Amiens, et lors de la première Restauration, il est définitivement mis à la retraite.

Il meurt le , à Trie-Château.

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 319.
  • « Cote LH/628/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 3.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)