Jean-Georges Paulus

clarinettiste, chef de musique de la garde Républicaine
Jean-Georges Paulus
« M. Paulus, chef de musique de la garde républicaine, donnant en ce moment des concerts en Amérique » (1872)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Instrument
Distinctions

Jean-Georges Paulus, né le à Haguenau et mort le à Paris, est un musicien français, chef de musique de 1848 à 1873 et fondateur de l'orchestre de la Garde républicaine[1].

Biographie modifier

 
Le transfert des cendres de Napoléon à bord de la Belle Poule, le , tableau d'Eugène Isabey (1843).

Né à Haguenau dans le Bas-Rhin, il est le fils d'un cafetier, Jean-Georges Paulus et de Madeleine Schmitt[2].

En 1835, Paulus obtient un premier prix de clarinette au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris. Il devient par la suite chef de musique sur les navires Hercule et La Belle Poule, où il participe aux cérémonies du transfert des cendres de Napoléon. Il est officiellement nommé chef de musique de François d'Orléans, prince de Joinville.

De 1848 à 1864, il fonde la batterie fanfare de la Garde républicaine de Paris, qui se développe ensuite pour former l'Orchestre de la Garde républicaine.

Jean-Georges Paulus meurt à son domicile du 7e arrondissement de Paris le [3].

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. « Les grands personnages de la Garde : Le lieutenant Jean-Georges Paulus » [1]
  2. Acte de naissance no 193/1816 de la commune de Haguenau.
  3. Acte de décès no 644/1898 de la commune de Paris (7e arr.).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Loup Mayol, « Jean-Georges Paulus  », dans 150 ans de musique à la Garde Républicaine : mémoires d'un orchestre, Connétable, Paris, 1998, p. 22-23 (ISBN 2-84368-097-2)
  • Claude Muller, « Jean Georges Paulus », dans Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 29, p. 2954
  • Prosper Suiter, « Jean Georges Paulus, chef de la musique de la Garde Républicaine », dans Elsaß-Lothringische Gesang und Musikzeitung, 1911, no 10, p. 179-180

Liens externes modifier