Jean-François Jannekeyn

escrimeur français

 Jean-François Jannekeyn
Jean-François Jannekeyn

Naissance
Cambrai
Décès (à 79 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de division
Années de service 19121950
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Autres fonctions - : Ministre de l'Air

Jean-François Jannekeyn, né à Cambrai le et mort dans le 5e arrondissement de Paris le , fut un général et ministre français.

Biographie modifier

Première Guerre mondiale modifier

Engagé pour quatre ans le dans le VII arrondissement de Paris, il est inscrit sur la liste de recrutement de la classe de 1911 de la subdivision de la Seine, 2e bureau.

Affecté au 28e régiment de dragons le 7 octobre 1911, il est reçu à l'école spéciale militaire de Saint Cyr. Saint Cyrien de la 96e promotion (1911-13), promotion des Marie-Louise il en sort sous lieutenant en 1913[1], puis affecté au 6e régiment des dragons le 1-10-1914 où il obtient le grade de lieutenant le . Il rejoint le 4e régiment des cuirassiers à pied le .

Il est détaché à l'école d'aviation du Crotoy le , puis sur l'école d'Arvord. Il est promu capitaine le 4 aout 1918. Il dirige la 132e escadrille lors de la bataille aérienne de Conflans (formation Jannekeyn) en au cours de laquelle il va abattre quatre Fokker D.VII. Il rentre ainsi dans la liste des As aériens de la première guerre mondiale avec cinq victoires de créditées, à son actif[2]. Il est nommé capitaine en 1918.

Entre-deux-guerres modifier

Durant l'été de 1924, il participe, aux jeux Olympiques d'été de 1924, comme compétiteur au sabre[3].

Seconde Guerre mondiale modifier

Général de division aérienne, et Ministre de l'Air du au , il est placé sous mandat de dépôt le et interné à Fresnes. Il est traduit devant la Haute Cour de Justice de Paris en vertu d’une décision du Ministre de l’Air Charles Tillon du . Cette décision est transmise à la Haute Cour le .

Son comportement et son activité sont examinés par la Haute Cour de Justice qui rend le un arrêt de non-lieu en ce qui concerne les chefs d’accusation d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État et d’indignité nationale. Cet arrêt met fin au volet judiciaire, mais demeure le volet disciplinaire sur le plan militaire (l’action publique et l’action disciplinaire sont indépendantes).

Le , l'Inspecteur technique de l’armée de l’air établit un rapport devant le Conseil supérieur de l’Air. Le non-lieu exclut le chef d’infraction aux règlements militaires et le chef de manquement aux règles d’honneur. L’éventualité d’un passage d’office en 2e section et même en retraite est envisagé car « en cas de mobilisation, les cadres supérieurs de l’armée de l’air appartenant à l’active et provenant des réserves comprendraient en majorité des hommes ayant combattu dans les FAFL, dans l’armée d’AFN, dans les FFI et devant lesquels il n’aurait pas l’autorité morale suffisante pour commander avec efficacité », il « n’a eu aucun contact avec les armées modernes de la fin de la guerre » [réf. nécessaire].

À la suite de la réunion du , le Conseil supérieur de l'armée de l'air qui « doit apprécier si la conduite et l’action du GDA Jannekeyn sont justiciables d’une sanction disciplinaire et susceptibles d’entraîner une inaptitude au commandement, à l’exercice de fonctions en temps de guerre et motiver, soit la mise à la retraite d’office, soit le classement d’office, par anticipation dans le 2e section réserve »[réf. nécessaire], conclut dans son PV daté du que « le GDA Jannekeyn admis d’office par anticipation dans la 2e section du cadre de l’État-major ne pourra en aucune façon, être rappelé à l’activité, même en temps de guerre »[réf. nécessaire].

Le GDA Jannekeyn est admis dans la 2e section (réserve) du cadre de l’EMGAA le et mis à la retraite d’office par décret présidentiel du .

Il demande l’annulation du décret du pour excès de pouvoir. Sa requête est rejetée par le Conseil d'État le .

Jean-François Jannekeyn est inhumé au cimetière du Montparnasse[4], dans la chapelle de famille de son épouse Jeanne Pichon.

Récompenses, grades distinctions et citations modifier

  •  : Ordre du 1er Corps de Cavalerie.Citation.
  •  : Lieutenant
  •  : Ordre de la 5e Brigade de Dragons.Citation.
  •  : Ordre de la 1re Division de Cavalerie.Citation.
  •  : Croix militaire Anglaise
  • 4 aout 1918 : Capitaine
  •  : Ordre de l'Armée.Citation.
  •  : Ordre de l'Armée, Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec Palme.
  •  : Ordre de l'Armée.Citation.
  • Croix de guerre Belge avec Palme.1914-1918
  • Military Cross : titre militaire.1914-1918
  •  : Chef de Bataillon
  • 1936 : Colonel
  •  : croix du combattant volontaire
  • , nommé Général de Brigade Aérienne
  • , devient Commandant des Forces Aériennes Orient-Méditerranée
  • , Commandant de l'Air au Levant
  • 1941:Général de Division
  • :Commandant de l'Air à Alger
  • Commandeur de la Légion d’honneur

Ouvrages modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. https://www.saint-cyr.org/medias/editor/files/1911-1913-96e-promotion-des-marie-louise.pdf
  2. « Jean François Jannekeyn », sur theaerodrome.com (consulté le ).
  3. (en) « Olympics Site Closed », sur sports-reference.com (consulté le ).
  4. geneanet.org

Liens externes modifier