Jean-François Friant

général français membre de la maison Friant

Jean-François Friant est un général français membre de la famille Friant né le à Paris et mort à Seraincourt le [1].

Jean-François Friant
Naissance
Paris
Décès (à 76 ans)
Seraincourt (Val-d'Oise)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Royaume de France Royaume de France
Second Empire
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1807 – 1850
Commandement Garde Nationale de Paris
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Autres fonctions Aide de camp de Louis Philippe Ier
Famille Famille Friant

Deuxième comte Friant, il fut général de la garde nationale en 1838 puis aide de camp de Louis Philippe Ier[2]. Il est également le père du général Louis François Léon Friant[3]. Il a également rédigé les mémoires de son père en 1857[4].

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Né en 1790, il est le premier fils de Louis Friant[5] alors caporal de la garde nationale. Sa mère est Joséphine Rose Martin (décédée en 1793)[6].

L'Empire modifier

Il sert dès 1807 comme sous-lieutenant au 4e régiment de dragon[7]. Lieutenant en 1807, il devient capitaine en 1810 et chef d'escadron en 1813 ou il participe à la campagne de Russie.

Il est chevalier de la Légion d'honneur le 8 aout 1808, officier de la Légion d'honneur le .

Il sert comme aide de camp du général Louis Friant[8].

Première Restauration modifier

Il est maintenu dans l'armée du roi lors de la première restauration toujours avec son grade de chef d'escadron.

Cent-jours modifier

Son père le général comte Louis Friant se rallie à Napoléon Ier lors des cent-jours. Il rejoint en tant que chef d'escadron l'armée de Napoléon et participe à la bataille de Waterloo.

Il est limogé de l'armée au retour de Louis XVIII.

Deuxième Restauration modifier

Le il prête serment pour Louis XVIII.

Il est promu colonel en 1823. Il participe à l'Expédition d'Espagne. Il reçoit la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Ferdinand (Espagne) et la croix de chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Monarchie de Juillet modifier

Par ordonnance royale du [5] il devient le deuxième comte Friant (son père meurt en 1829).

Il est général de brigade en 1829[9]. Il obtient en 1838 le commandement de la garde nationale à la suite de la mort du général Georges Mouton[3].

Il est aide de camp du roi Louis-Philippe jusqu'en 1848, ou il part suit le roi en exil[3].

Le il est fait commandeur de la Légion d'honneur.

Fin de vie et mort modifier

À la mort de Louis Philippe en 1850, il revient en France.

Il meurt en 1867 fatigué à l'âge de 77 ans.

Mariage et descendances modifier

Le Comte Jean-François Friant se marie le avec Elisabeth Seguin[6], de cette union nait:

  • Louis François Léon Friant (1822-1899), 3e comte Friant, général de division.
  • Marie Émilie Friant (1827-1851) qui épouse Santiago Drake del Rosario Núñez del Castillo y Pérez de Abreu, de cette union nait Elisa Maria Antonia Drake del Castillo.

Décorations modifier

Rubans aux couleurs des décorations françaises

     

  • Commandeur de la Légion d'honneur(« Cote LH/1037/86 »).
  • Chevalier de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne
  • Chevalier de l'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis

Documents modifier

 
acte de naissance Jean-François Friant
 
serment de Friant envers Louis XVIII
 
Commandeur de la Légion d'honneur

Notes et références modifier

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Seraincourt sur Filae
  2. Otto Henri Lorenz, Daniel Jordell et Henri Stein, Catalogue général de la librairie française, , 648 p. (lire en ligne), p. 364.
  3. a b et c « Hussards Photos », sur hussards-photos.com (consulté le ).
  4. Jean-François Friant, Vie militaire du lieutenant-général comte Friant, , 498 p. (lire en ligne).
  5. a et b vicomte Albert Révérend et Jean Tulard, Titres et confirmations de titres, , 669 p. (lire en ligne).
  6. a et b « Marie Angélique.0 Héligon », sur roglo.eu (consulté le ).
  7. Étienne Jouy (de.) et Jacques Marquet de Montbreton Norvins (de.), Biographie nouvelle des contemporains, ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes, qui depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité..., , 514 p. (lire en ligne), p. 369.
  8. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, , 678 p. (lire en ligne).
  9. Albert Crémieux, La Révolution de février, , 535 p. (lire en ligne).

Sources modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier