Jaune orangé S

composé chimique

Jaune orangé S
Image illustrative de l’article Jaune orangé S
Identification
Nom UICPA 6-hydroxy-5-[(4-sulfonatophényl)azo]naphtalène-2-sulfonate de disodium
Synonymes

C.I. 15985
C.I. Food Yellow 3

No CAS 2783-94-0 (Na)
No ECHA 100.018.629
No CE 220-491-7
PubChem 5359810
No E E110
SMILES
InChI
Apparence cristaux rouge orangé
(480 nm)
Propriétés chimiques
Formule C16H10N2Na2O7S2  [Isomères]C16H10N2Na2O7S2
C16H10N2Ca2O7S2
C16H10N2K2O7S2
Masse molaire[1] 452,369 ± 0,026 g/mol
C 42,48 %, H 2,23 %, N 6,19 %, Na 10,16 %, O 24,76 %, S 14,18 %,
Propriétés physiques
fusion 390 °C (décomp.)[réf. souhaitée]
Solubilité 50 à 100 g/L dans l'eau à 24 °C[réf. souhaitée]
Peu soluble dans l'éthanol
Précautions
SIMDUT[3]
D2B : Matière toxique ayant d'autres effets toxiques
D2B,
Directive 67/548/EEC
Irritant
Xi


Classification du CIRC
Groupe 3 : Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme[2]
Écotoxicologie
DL50 >10 g kg−1 (rats, oral)
>6 g kg−1 (souris, oral)[réf. souhaitée]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le jaune orangé sunset est un colorant alimentaire.

Effets possibles sur la santé modifier

Le jaune orangé sunset est un dérivé sulfonaté du colorant Sudan I, un mutagène et cancérigène de catégorie 3[4], interdit comme colorant alimentaire dans l'Union européenne depuis 1995. Or ce dernier se retrouve sous forme de traces, d'impuretés aux côtés du jaune orangé S.

On l'utilise dans la préparation du flan instantané.

Le jaune orangé S est, par lui-même, responsable d'allergies sur les personnes intolérantes à l'aspirine[5]. Ces allergies ont différents symptômes, elles peuvent être, entre autres, causes de troubles gastriques, diarrhées, vomissements, urticaire et de gonflement de la peau (œdème de Quincke)[6]. Ce colorant est aussi lié à des problèmes d'hyperactivité chez le jeune enfant[7].

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Évaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 3 : Inclassables quant à leur cancérogénicité pour l'Homme », sur monographs.iarc.fr, CIRC, (consulté le ).
  3. « C.I. food yellow 3 » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 24 avril 2009.
  4. Principe général : Indications insuffisantes chez l'homme et insuffisantes ou limitées chez l'animal - Exception : Indications insuffisantes pour l'homme et suffisantes chez l'animal associés à de fortes présomptions pour un mécanisme de cancérogénicité chez l'animal ne fonctionnant pas chez l'homme, Classification des substances cancérogènes par le CIRC.
  5. (en) Ibero M., Eseverri J.L., Barroso C. et Botey J., « Dyes, preservatives and salicylates in the induction of food intolerance and/or hypersensitivity in children », Allergol Immunopathol (Madr), vol. 10, no 4,‎ , p. 263–8 (PMID 6295125).
  6. (de) Schultz-Ehrenburg U. et Gilde O., « [Results of studies in chronic urticaria with special reference to nutritional factors] », Z. Hautkr., vol. Suppl 1,‎ , p. 88–95 (PMID 3442085).
  7. (en) McCann D., Barrett A., Cooper A. et al., « Food additives and hyperactive behaviour in 3-year-old and 8/9-year-old children in the community: a randomised, double-blinded, placebo-controlled trial », Lancet, vol. 370, no 9598,‎ , p. 1560–7 (PMID 17825405, DOI 10.1016/S0140-6736(07)61306-3).