Jardin de l'Intendant

espace vert de Paris, France

Jardin de l'Intendant
Image illustrative de l’article Jardin de l'Intendant
Jardin de l'Intendant, hôtel des Invalides.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Paris
Arrondissement 7e
Quartier École-Militaire
Invalides
Superficie 1,331 1 ha
Histoire
Création 1980
Localisation
Coordonnées 48° 51′ 16″ nord, 2° 18′ 40″ est

Carte

Le jardin de l'Intendant est l'un des espaces verts de l'hôtel des Invalides, dans le 7e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès modifier

 
Dans le jardin, la statue de Jules Hardouin-Mansart, œuvre d'Ernest Henri Dubois, hommage à l'architecte du dôme des Invalides[1].

Le jardin s'étend au sud-ouest du dôme de l'hôtel des Invalides[1] sur 13 311 mètres carrés[2]. Il est bordé au nord par l'aile Robert de Cotte, à l'est par la cour du Dôme, au sud par l'avenue de Tourville et à l'ouest par le boulevard de La Tour-Maubourg[3].

Il est accessible par le 6, boulevard des Invalides et desservi par la ligne 13 à la station Varenne[4].

Origine du nom modifier

Le nom du jardin renvoie à l'une des principales charges attachées à l'hôtel des Invalides sous l'Ancien Régime : l'établissement relève alors de l'autorité du ministre de la Guerre, administrateur général ; lui rendent compte un gouverneur et un intendant, responsables respectivement des questions militaires et économiques[5].

Vers 1730, un jardin est aménagé pour l'intendant[6],[7]. La reconstitution de la fin du XXe siècle en reprend à la fois l'emplacement et le nom[8].

Historique modifier

 
Le jardin de l'Intendant, en haut à droite, sur un relevé publié en 1756[9].

Reconstitué à partir des plans du XVIIIe siècle dus à Robert de Cotte[10], intendant et ordonnateur des bâtiments, jardins, arts et manufactures de Louis XV[1], le jardin a été inauguré en 1980 par Jacques Chirac, alors maire de Paris, à l'issue de travaux commencés l'année précédente[3].

Le « jardin de l'Intendant » du XVIIIe siècle avait été aménagé sur une partie des terrains laissés disponibles au sud de l'édifice par l'abandon d'un projet de place monumentale[11]. Son tracé, de même que celui de la boulangerie construite sur la parcelle symétrique, s'inscrivait dans un angle obtus[7]. La reconstitution de 1980 n'a pas repris cette particularité[8].

Description modifier

Cet espace vert présente les caractéristiques du jardin à la française, avec entrelacs de pelouses et buissons taillés[1],[3],[4],[10].

Sur les écrans modifier

En 2006, Christophe Honoré y laisse ses assistants tourner une scène de son film Dans Paris[12].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Mairie de Paris, « Mise à disposition par l'État du jardin de l'Intendant (7e) - Renouvellement de la convention de gestion », (consulté le ).
  2. Les Parcs et Jardins de Paris : 400 lieux de détente et de découverte, Rustica, , 359 p. (ISBN 978-2-84038-377-2, présentation en ligne), p. 92.
  3. a b et c Jean Perrin, « Dans la capitale. Plusieurs jardins privés vont être ouverts au public », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  4. a et b « Jardin de l'Intendant », sur Paris.fr (consulté le ), site officiel de la Ville de Paris.
  5. Pérau 1756, p. 96-97.
  6. Pérau 1756, p. iv et 65-67 ; pl. 5 et 12.
  7. a et b Poisson 1994, § 4.
  8. a et b Poisson 1994, note 5.
  9. Pérau 1756, pl. 12.
  10. a et b Jacques Barozzi et Marie-Christine Bellanger-Lauroa, « Histoire des jardins de Paris : Des Tuileries au parc de Bercy », sur lelezarddeparis.fr, (consulté le ).
  11. Poisson 2006, p. 96-97 et note 48.
  12. « Le jardin de l’Intendant. Dans Paris », sur parisfaitsoncinema.com (consulté le ).

Bibliographie modifier

  • Gabriel-Louis Pérau, Description historique de l'hôtel royal des Invalides, Paris, Desprez, (lire en ligne).
  • Georges Poisson, « Le Paris de Louis XV », dans Paris et ses campagnes sous l’Ancien Régime, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne », (ISBN 979-10-351-0459-7, lire en ligne), p. 175–185.
  • Georges Poisson, « Saint-Simon, le dôme des Invalides et Saint-Denis », Cahiers Saint-Simon, no 34,‎ , p. 91-104 (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :