Jan Anderson

scientifique néo-zélandaise
Jan Anderson
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
CanberraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Californie à Berkeley (doctorat) (jusqu'en )
Université d'Umeå
Université d'Otago
University of California, Berkeley College of Chemistry (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
William Anderson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions

Joan Mary « Jan » Anderson, née le et morte le , est une scientifique néo-zélandaise qui travaille à Canberra, en Australie, et qui se distingue par ses recherches sur la photosynthèse.

Biographie modifier

Joan Mary Anderson est née en 1932 à Queenstown, en Nouvelle-Zélande. Son père, le Dr William A. Anderson (en), est un médecin de campagne. Sa mère est morte, après une longue maladie, quand Anderson avait huit ans[1]. À la grande déception de son père, qui voulait qu'elle devienne médecin, elle étudie la chimie organique à l'université d'Otago. À l'époque, des diplômes sont délivrés par l'Université de Nouvelle-Zélande, et elle obtient un Bachelor of Science et un Master of Science avec les honneurs[1].

Elle obtient une bourse, la King George V Memorial Fellowship de Nouvelle Zélande, qui lui permet d'entreprendre des études de troisième cycle aux États-Unis pendant un an. Lorsqu'elle arrive à l'Université de Californie à Berkeley, elle constate que son diplôme de troisième cycle néo-zélandais n'est pas reconnu, et elle se voit refuser l'accès à la bibliothèque, aux installations de recherche et à l'assurance maladie. Pour surmonter ce problème, elle s'inscrit à un doctorat et étudie à la UC Berkeley College of Chemistry (en) (1956–1959) sous la direction de Melvin Calvin ; Calvin recevra le prix Nobel de chimie en 1961[2],[3].

Elle enseigne ensuite à la Wellington Girls' High School, mais quitte ce poste pour accepter une offre d'emploi au Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) qui lui avait été faite quatre ans plus tôt par John Falk de CSIRO Plant Industry[2].

Elle est la première à démontrer que le mécanisme photosynthétique comprend deux composants fondamentaux : le photosystème I et le photosystème II[4]. Elle est professeure adjointe à l'Université nationale australienne[2].

Anderson meurt le [2]. Ses funérailles ont lieu à l'église de Saint Jean le Baptiste de Reid (Canberra)[5].

Récompenses et honneurs modifier

Elle reçoit de nombreux honneurs et récompenses pour son travail, dont l'élection en tant que membre de l'Académie des sciences australienne en 1987 et en tant que membre de la Royal Society en 1996[6],[7]. Elle reçoit un doctorat honorifique de l'Université d'Umeå en 1998 et la médaille du centenaire en 2001[2]. En 2017, elle est sélectionnée comme l'une des 150 women in 150 words (en) (« 150 femmes en 150 mots ») de la Société royale de Nouvelle-Zélande[8].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jan Anderson (scientist) » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Ragbir Bhathal, Profiles: Australian Women Scientists, Canberra, Bibliothèque nationale d'Australie, (ISBN 9780642107015), p. 15–25
  2. a b c d et e (en) « Vale Jan Anderson »  , sur biology.anu.edu.au, Australian National University, (consulté le )
  3. (en) « Melvin Calvin - Facts »  , sur Nobelprize.org, Nobel Media (consulté le )
  4. (en) « Professor Jan Anderson FRS - Shedding light on photosynthesis » [archive du ]  , Royal Society
  5. (en) « Obituary: Joan (Jan) Mary Anderson »  , sur heavenaddress.com, HeavenAddress, (consulté le )
  6. (en) Alafaci, « Anderson, Jan profile »  , Encyclopedia of Australian Science, (consulté le )
  7. (en) Peter Horton, Wah Soon Chow et Christopher Barrett, « Joan Mary Anderson. 12 May 1932—28 August 2015 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, vol. 65,‎ , p. 7–29 (ISSN 0080-4606 et 1748-8494, DOI 10.1098/rsbm.2018.0006, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « 150 Women in 150 Words »  , sur Royal Society Te Apārangi (consulté le )

Liens externes modifier