Jacques Sapir

économiste français

Jacques Sapir
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
PuteauxVoir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour
École des hautes études en sciences sociales (depuis )
Fondation pour les études de défense nationale (d) (-)
Ministère des Armées (-)
Université Paris-Nanterre (-)
Lycée Félix-Faure (d) (-)
Lycée Ernest-Couteaux (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Blog officiel
Distinction
Prix Castex (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Les Trous noirs de la science économique (d), Le Système militaire soviétique (d), La Fin de l'eurolibéralisme (d), Le Chaos russe (d), La Démondialisation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques Sapir, né le à Puteaux, est un économiste français spécialiste de l'économie russe.

Il enseigne à l'université Paris-Nanterre, avant de devenir maître de conférences puis directeur d'études à l'EHESS, directeur du Centre d'études des modes d'industrialisation (CEMI-EHESS) et responsable de formation doctorale. Il est élu membre (à titre étranger) de l'Académie des sciences de Russie en .

Spécialiste de l'économie russe et des questions stratégiques, ainsi que théoricien de l'économie, il se fait connaître par ses positions hétérodoxes très marquées sur divers sujets et son engagement politique. D'abord situé à gauche pour sa critique du néo-libéralisme, il en vient à prôner des rapprochement vers la droite et l'extrême droite par ses thèses intéressant la mouvance souverainiste[1],[2],[3].

Promoteur de la Russie de Vladimir Poutine et actif dans des médias d'État russes, il soutient la ligne officielle du régime de Vladimir Poutine dont il partage les analyses et la propagande.

Biographie modifier

Famille modifier

Né en 1954, Jacques Sapir est le fils du psychanalyste Michel Sapir (1915-2002), un des responsables du Front national de la Résistance dans les Alpes-Maritimes[4] et de Marie-Thérèse Roubaud. Son père est né à Moscou dans une famille de la bourgeoisie juive qui avait quitté la Russie après la révolution d'Octobre. Sa mère était la fille d'un pharmacien de Vence. Ses parents se sont rencontrés à Nice en 1943, pendant la résistance[JS 1].[réf. à confirmer]

Études modifier

Il est élève du lycée Buffon (Paris)[5]. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1976[6], il soutient, en 1980, une thèse de doctorat de 3e cycle à l'EHESS sous la direction de Charles Bettelheim[note 1].

En 1986, il passe une thèse d'État en économie à l'université Paris-Nanterre, sous la direction de Michel Aglietta, intitulée « Rythmes d'accumulation et modes de régulation de l'économie soviétique : essai d'interprétation des cycles d'investissement et de main d'œuvre en URSS de 1941 à nos jours »[JS 2].

Carrière modifier

Après avoir commencé sa carrière comme professeur d’économie au lycée Ernest Couteaux de Saint-Amand-les-Eaux de 1977 à 1979, il enseigne ensuite au Lycée Félix Faure de Beauvais (Oise) de 1979 à 1982. Il est professeur d'économie à l'université Paris-Nanterre de 1982 à 1990, comme assistant puis comme maître de conférences (1986). Il entre à l'EHESS en 1990 avant d'y devenir directeur d'études en 1996. C'est à cette date qu'il prend la direction du Centre d'études des modes d'industrialisation de l'EHESS. Il est le responsable de la formation doctorale « Recherches comparatives sur le développement » de 1996 à 2006. Il enseigne également au Haut Collège d'économie à Moscou de 1993 à 2000. Il enseigne actuellement[Quand ?] plusieurs semaines par an à l'École économique de Moscou (ru) (Moskovskaïa Chkola Ekonomiki) en même temps qu'à l'EHESS de Paris[7].

S'intéressant depuis longtemps aux problèmes stratégiques, il a été chercheur à la Fondation pour les études de Défense nationale de 1988 à 1991 et a travaillé avec cette institution de 1986 à 1992 dans le cadre de divers contrats[réf. souhaitée]. Il a été par la suite consultant pour le ministère de la Défense nationale[1].

Jacques Sapir a exercé une fonction d'expert sur les problèmes de la transition dans l'ex-Union soviétique. Il est le cofondateur et l'un des animateurs du « Séminaire franco-russe sur les problèmes de la transition en Russie », qui fonctionne depuis 1991 en alternance en France et en Russie. Il a aussi été conseiller technique au ministère de la Recherche entre 1989 et 1992 et il a participé au lancement des appels d'offres concernant les recherches sur la transition[réf. souhaitée]. Il est considéré comme un spécialiste de la Russie[1].

Il est un collaborateur régulier de la Post-Autistic Economics Review (revue électronique, intitulée Real-world Economics Review depuis 2008) ainsi que de la Revue d'études comparatives Est-Ouest, de Post-Soviet Affairs (ex-Soviet Economy, revue publiée conjointement par l'Université de Berkeley en Californie et le National Scientific Council) et de Problemy Prognozirovania (Problèmes de prévision, revue de l'Académie des sciences de Russie). Ses ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, portugais), mais Jacques Sapir a aussi développé une production théorique originale en russe depuis 2000[réf. souhaitée].

En reconnaissance de ses travaux, il est élu, le , à l'Académie des sciences de Russie comme membre étranger[8].

En 2017, Le Monde écrit : « Dans la capitale russe, il est devenu un habitué du club Valdaï, un think tank pro-Kremlin où il est l’un des rares chercheurs français invités »[7].

Prises de position politiques et économiques modifier

Militant dans différentes organisations d'extrême gauche dans les années 1970, il soutient Jean-Pierre Chevènement en 2002[1].

En 2005, il prend position contre le Traité établissant une Constitution pour l'Europe[7]. Il soutient la sortie de l'euro, dévaluation, contrôle rigide des capitaux et système monétaire commun négocié[1].

Il soutient en 2008 le Front de gauche[9], qui regroupe le Parti communiste français et le Parti de gauche, signant en particulier une pétition publique[10]. Depuis la crise de 2008, il concentre ses efforts pour faire du protectionnisme et de la sortie de la zone euro des thèmes essentiels de la gauche radicale, à l'instar de Frédéric Lordon et d'Aurélien Bernier.

Par la suite, il est cité par tous les partis politiques promoteurs du souverainisme du Front de gauche au Front national[4]. En , il se rapproche de Nicolas Dupont-Aignan[2],[9] aux côtés de Philippe Murer et de Jacques Nikonoff.

Ses positions sur la réhabilitation de la souveraineté et de la nation l'ont conduit à engager un dialogue avec le courant chevènementiste. Il a ainsi été à l'origine d'une polémique au début du mois de avec une note publiée sur son carnet (RussEurope) où il présentait l'hypothèse d'un choix possible par François Hollande de Jean-Pierre Chevènement à la suite des défaites électorales que le Parti socialiste et le président pourraient subir au printemps 2014.[réf. nécessaire]

Le , sur le plateau de l'émission télévisée Mots croisés, le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, face à Marine Le Pen, qualifie Jacques Sapir d'économiste « d'extrême droite »[11] provoquant une vague d'indignation parmi les militants de la gauche radicale. Peu de temps après, un de ses proches collaborateurs, Philippe Murer rallie le Front national[12]. Le journal Sud Ouest affirme que « c'est au lendemain d'un dîner organisé par Paul-Marie Coûteaux avec l'économiste Jacques Sapir que la présidente du FN [Marine Le Pen] s'était convaincue de sortir de l'euro »[13].

En 2015, Jacques Sapir émet l'idée d'une large union incluant le Front national, afin de mettre en place ce qui selon lui est une priorité : le « démantèlement de la zone euro »[14]. Courrier international rapporte les propos du quotidien italien Corriere della Sera, qui déclare que Michel Onfray et Jacques Sapir « avancent l’idée d’une alliance transversale de toutes les forces souverainistes, de l’extrême gauche à l’extrême droite », et Courrier international ajoute : « quitte à se faire accuser de sympathie avec le Front national »[15]. Pour Conspiracy Watch, ses thèses sur l'Europe ont séduit l'extrême droite[16].

À partir de 2015, il publie régulièrement des textes et des analyses pour RT France, média d’État russe francophone[17], où il anime également un débat sur l'Euro[18] et dont il est également membre du comité d'éthique, aux côtés de Thierry Mariani[19].

Il est un habitué du Club Valdaï, un think-tank pro-Kremlin où il est l'un des rares français invités à participer et à écouter le discours annuel de Vladimir Poutine[7].

En 2022, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Jacques Sapir suspend sa participation aux médias pro-Kremlin RT France et Sputnik[7], peu avant leur interdiction. Il dénonce une attaque « injustifiée et inadmissible » de la Russie, tout en soulignant la légitimité de la méfiance russe envers l'extension de l'OTAN. Il propose comme solution au conflit une Ukraine « indépendante et neutre », sur le modèle de la Finlande après 1945 ou de l'Autriche après 1955[20][source secondaire nécessaire]. En octobre 2022, il annonce dans un journal destiné aux élites moscovites qu'à la suite des coupures de gaz par la Russie, les européens subiraient un hiver « difficile, froid et sombre »[21].

Jacques Sapir intervient également régulièrement dans les vidéos du média publié en ligne par le think tank pro-Kremlin d'Eric Denécé, le CF2R, alimenté par les mêmes intervenants que les médias de propagande du Kremlin, RT France et Sputnik. Il participe à des réunions du Dialogue franco-russe, lobby pro-Kremlin[22]. En février 2023, il fustige les sanctions économiques prises à l'encontre de la Russie après l'invasion de l'Ukraine, en expliquant qu'elles feraient plus de mal à la France qu'à la Russie, dans le magazine d'extrême droite pro-Kremlin Omerta[22].

Plusieurs observateurs[23] et médias, dont L'Express[24],[21] et Libération le classent également parmi les « pro-russes » français, voire parmi les relais de la « poutinosphère »[25]. Selon Conspiracy Watch, Jacques Sapir est un « relais fréquent de fausses informations »[16] y compris conspirationnistes[26].

Publications modifier

Se référer aux œuvres citées sur BnF.

Autres modifier

  • (en) « What Should the Inflation rate Be ? (on the importance of a long-standing discussion for defining today’s development strategy for Russia) », Studies on Russian Economic Development, vol. 17, no 3 / mai 2006.
  • « Retour vers le futur : le protectionnisme est-il notre avenir ? », L’Économie politique, no 31, 3e trimestre, 2006.
  • « Crises et désordres monétaires dans le système russe et soviétique », La Monnaie dévoilée par ses crises, éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, Paris, vol. 2, 2007 p. 81-116, B. Théret (sous la direction de).
  • (en) « Global finance in Crisis : a provisional account of the ‘subprime’ crisis and how we got into it », Real-World Economics Review, issue no 46, .
  • « Sept jours qui ébranlèrent la finance », Actualités de la Recherche en histoire visuelle, .
  • « Une décade prodigieuse. La crise financière entre temps court et temps long », Varia - no 3, 2e semestre 2008 - Revue de la régulation
  • « Le monde qui vient », Actualités de la Recherche en histoire visuelle, .
  • Postface à Que reste-t-il de notre victoire ? - Russie-Occident : le malentendu, par N. Narotchnitskaïa, éd. des Syrtes, 2008.
  • (en) « From Financial Crisis to Turning Point. How the US Subprime Crisis Turned into a Worldwide One and Will Change the Global Economy», Internationale Politik und Gesellschaft, no 1 / 2009.
  • « Le contexte économique des élections européennes », Revue politique et parlementaire, no 1052, juillet-.
  • « L’illusion prudentielle », Nouvelles normes financières – S’organiser face à la crise, Paris-Berlin-Heidelberg-New York, Springer-Verlag France, , p. 161-188, C. Walter (sous la direction de).
  • « Inflation monétaire ou inflation structurelle ? Un modèle hétérodoxe bi-sectoriel », FMSH-WP-2012-14, (Les working papers de la Fondation Maison des sciences de l'homme).
  • « Взаимозависимость денежно-кредитной политики развития в современной Европе: проблемы и возможные решения» [L’interdépendance de la politique monétaire de développement dans l’Europe (UE) contemporaine : problèmes et possibles solutions] in Problemy Prognozirovanija, N°5, 2017, pp. 3-10.
  • « President Trump and Free-Trade », in Edward Fullbrook (Editor), Jamie Morgan (Editor), Trumponomics: Causes and Consequences , College Publications, mai 2017.
  • « Le post-keynésianisme aujourd’hui », Revue de la régulation [En ligne], 25 | 1er semestre/Spring 2019, URL : http://journals.openedition.org/regulation/15045
  • « Stalo li sozdanie zony evro onkologitcheskim zabolevaniem dlja Evropejskogo Sojuza ? » in D.B. Kuvalin (ed.), Vosstanovlenie yekonomitcheskogo rosta b Rossii et Evrope : problemy, perspektivy, sposoby finansirovanija, Moscou, Nauka, INP-RAN, 2019, pp. 17-48. Publié aussi en ligne à l’adresse : https://ecfor.ru/publication/sbornik-dokladov-po-materialam-lv-sessii-rossijsko-frantsuzskogo-seminara/
  • « Would the lock-down induced economic contraction be a prelude to a major depression? » in Ekonomika i Matematechskyie Metody [Economie et Méthodes Mathématiques], 56 (3), pp. 5-25.
  • « Основы экономического суверенитета и вопрос о формах его реализации» [Les Bases de la Souveraineté Économique et la question des formes de sa mise en œuvre] in Problemy Prognozirovanija, 2020, n°2, pp. 3-12.
  • « Institutions and institutionalism: what, why and how » in КУДА ИДТИ? ПРОБЛЕМЫ РЕФОРМИРОВАНИЯИНСТИТУТОВ И ЭКОНОМИЧЕСКОЙ ПОЛИТИКИ В РОССИИ [OÙ ALLER? DÉFIS DE LA RÉFORME INSTITUTIONS ET ÉCONOMIQUE POLITIQUE EN RUSSIE], Nekipelov A.D. ed., Moscou, Znanie, 2020, pp. 40-94.
  • “The Strategic Imperative and the Paradigm Shift in Economics / С двиг стратегического императива и парадигмы в экономике » in Стратегирование: теория и практика. [Penser Stratégie : Théorie et Pratique] Т. 1. № 1, 2021, pp 1-14.
  • « КризисCovid-19 сновапоставил планированиена повесткудня? » [« La crise de la Covid-19 a-t-elle remis la planification à l’ordre du jour ? »] in Научные труды Вольного экономического общества России [Travaux Scientifiques de la société libre d’économie de Russie], Moscou, The Free Economic Society of Russia, Vol. 230, n°4/2021, pp. 259-274.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Sa thèse de doctorat de 3e cycle a pour titre « Organisation du travail, classe ouvrière et rapports sociaux en URSS de 1924 à 1941 ».

Références modifier

  1. a b c d et e « Jacques Sapir, l'économiste que s'arrachent les souverainistes », sur Le Point, (consulté le )
  2. a et b « Dupont-Aignan veut détruire l’euro pour recréer l’Europe », sur marianne.net, (consulté le )
  3. Lilian Alemagna et Dominique Albertini, « Sapir et le Front national, l’extrême jonction », sur Libération, (consulté le )
  4. a et b Par Times of Israel Staff, « Jacques Sapir, celui qui inspire Mélenchon et Le Pen », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  5. clé de site, « Anciens Elèves de Buffon-Les Actuels », sur www.buffon.org (consulté le )
  6. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le ).
  7. a b c d et e Raphaëlle Bacqué, « Jacques Sapir, premier du « non » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (ru) « Победители выборов в РАН. Иностранные члены », sur Indicator.ru,‎ (consulté le )
  9. a et b « Jacques Sapir, celui qui inspire Mélenchon et Le Pen | The Times of Israël », sur fr.timesofisrael.com (consulté le )
  10. « 36 économistes soutiennent le Front de gauche » sur frontdegauche.eu.
  11. Pierrick Tillet, « Colombani, Moscovici : deux « européistes » agonisants au bord de la crise de nerfs », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  12. Emmanuel Galiero, « Un économiste proche de Jacques Sapir rejoint Marine Le Pen », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248, lire en ligne, consulté le )
  13. Dominique De Laage, « Le Front National passé au Coûteaux », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  14. Sébastien Crépel, « La coupable attraction de Jacques Sapir pour le Front national », L'Humanité,‎ (ISSN 0242-6870, lire en ligne, consulté le )
  15. Carole Lyon, « Vu d'Italie. Programmes scolaires : la France à la recherche de sa grandeur perdue », Courrier international,‎ (ISSN 1154-516X, lire en ligne, consulté le )
  16. a et b Élie Guckert, « Clap de fin pour Le Média ? », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le )
  17. « RT France », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme (consulté le )
  18. « La chaîne russe RT se lance en français dans la méfiance générale », sur Capital.fr, (consulté le )
  19. « Hélène Carrère d’Encausse : La groupie poutiniste », sur www.franc-tireur.fr, (consulté le )
  20. Jacques Sapir, « Pour sortir de la guerre, il faut une Ukraine indépendante et neutre », sur www.marianne.net,
  21. a et b Charles Haquet et Emma Collet, « Militaires, intellectuels, politiques... Qui sont vraiment les prorusses en France ? », sur L'Express, (consulté le )
  22. a et b Élie Guckert, Comment Poutine a conquis nos cerveaux, Plon, , 256 p. (ISBN 978-2-259-3-1721-4), p. 150, 156, 212.
  23. Vincent Laloy, « Jacques Sapir, « le marxiste souverainiste » », sur Desk Russie, (consulté le )
  24. Thomas Mahler, « Quand les souverainistes voulaient pousser la France dans les bras de Vladimir Poutine », sur LExpress.fr, (consulté le )
  25. Pierre Plottu et Maxime Macé, « Ukraine: les Russes reculent, la «poutinosphère» française patine », sur Libération (consulté le )
  26. La Rédaction, « Quand Jacques Sapir relaie les tuyaux percés de Thierry Meyssan », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le )

Publications et entretiens de Jacques Sapir modifier

  1. Bernard Bourdin et Jacques Sapir (avec Bertrand Renouvin), Souveraineté, nation, religion : dilemme ou réconciliation ?, Paris, Cerf, , 200 p. (ISBN 978-2-204-12110-1, lire en ligne)
  2. Jacques Sapir, « Rythmes d'accumulation et modes de régulation de l'économie soviétique : essai d'interprétation des cycles d'investissement et de main d'oeuvre en URSS de 1941 à nos jours », sur Theses.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

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