Jacques Rouillé

joueur de football français

Jacques Rouillé, né le à Lorient, est un footballeur français des années 1950 et 1960. Durant sa carrière professionnelle, il évolue au poste de gardien de but au Stade français puis au Stade rennais.

Jacques Rouillé
Image illustrative de l’article Jacques Rouillé
Biographie
Nationalité Français
Naissance (87 ans)
Lorient (France)
Taille 1,75 m (5 9)
Période pro. 19551962
Poste Gardien de but
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1955-1958 Stade français 063 0(0)
1958-1962 Stade rennais UC 075 0(0)
1962-1964 FC Lorient
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
Dernière mise à jour : 31 décembre 2022

Biographie modifier

Né le à Lorient[1], Jacques Rouillé passe professionnel sous les couleurs du Stade français, club parisien qui évolue en Division 2, en 1955[2]. Gardien de but, il y est d'abord en concurrence avec Claude Mallet pour le poste de titulaire, durant la saison 1955-1956[3], et dispute 21 rencontres de championnat[4]. La saison suivante, Claude Mallet transféré à l'Olympique alésien, il devient numéro 2 dans la hiérarchie derrière l'international Paul Sinibaldi, qui joue sa dernière saison professionnelle[5],[6], et ne joue que cinq matchs. Enfin, en 1957-1958, il obtient le statut de titulaire dans les cages, et prend part à 31 rencontres de championnat[4].

À l'été 1958, Jacques Rouillé est transféré au Stade rennais, et y découvre la Division 1[7], disputant son premier match à ce niveau le à l'occasion d'un déplacement au stade Henri-Jooris face au Lille OSC. Sous la direction d'Henri Guérin, il succède, comme gardien titulaire, à Louis Pinat et garde ce statut durant deux saisons[2]. En concurrence avec Yves Audigane, il dispute 19 matchs de championnat en 1958-1959[8], puis 35 l'année suivante[2]. Le , il est blessé à l'épaule à l'occasion d'un déplacement du Stade rennais au stade Gerland face à l'Olympique lyonnais. Opéré, il est indisponible jusqu'au mois de , et est remplacé durant son absence par Louis Ferry[9]. Au total, il ne dispute que huit matchs durant la saison, toutes compétitions confondues[2]. Reparti comme titulaire au début de l'exercice 1961-1962, il est de nouveau victime d'une grave blessure, lors de la première journée, face à son ancien club du Stade français. Touché au visage lors d'un choc avec Norbert Eschmann, il a l'arcade sourcilière ouverte, et une fracture du nez, qui l'obligent à être évacué vers l'hôpital Boucicaut durant le match[10]. Remplacé par Bernard Josse durant son absence, il joue finalement huit matchs avec le Stade rennais lors de cette dernière année professionnelle[2], Yves Audigane et Louis Ferry récupérant le statut de titulaire en fin de saison[11].

Jacques Rouillé quitte finalement le Stade rennais à l'été 1962, et passe sous statut amateur en rejoignant le FC Lorient[2].

Statistiques modifier

Statistiques de Jacques Rouillé [4]
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s) Coupe Drago Total
Division M. B. M. B. M. B. M. B.
1955-1956   Stade français FC Division 2 21 0 2 0 1 0 24 0
1956-1957   Stade français FC Division 2 5 0 - - - - 5 0
1957-1958   Stade français FC Division 2 31 0 2 0 1 0 34 0
Sous-total 57 0 4 0 2 0 63 0
1958-1959   Stade rennais UC Division 1 19 0 1 0 - - 20 0
1959-1960   Stade rennais UC Division 1 35 0 3 0 1 0 39 0
1960-1961   Stade rennais UC Division 1 6 0 1 0 1 0 8 0
1961-1962   Stade rennais UC Division 1 7 0 - - 1 0 8 0
Sous-total 67 0 5 0 3 0 75 0
Total sur la carrière 124 0 9 0 5 0 138 0

Notes et références modifier

  1. Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, rennes, 488 p. (ISBN 978-2-909275-40-6), p. 473
  2. a b c d e et f « Jacques Rouillé », sur stade-rennais-online.com (consulté le )
  3. « Stade français 1955-1956 », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  4. a b et c « Fiche de Jacques Rouillé », sur footballdatabase.eu
  5. « Paul Sinibaldi », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  6. « Stade français 1956-1957 », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  7. Claude Loire, op. cit., p. 287
  8. Claude Loire, op. cit., p. 289
  9. Claude Loire, op. cit., p. 297
  10. Claude Loire, op. cit., p. 302
  11. Claude Loire, op. cit., p. 303

Liens externes modifier