Jacques O'Moran

militaire français

James O'Moran
Jacques O'Moran

Naissance
Elphin dans le comté de Roscommon (Drapeau de l'Irlande Irlande)
Décès (à 54 ans)
guillotiné à Paris
Origine Drapeau de l'Irlande Irlande
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Lieutenant-général
Années de service 17521794
Distinctions Société des Cincinnati

James O'Moran, né le à Elphin, dans le comté de Roscommon en Irlande et guillotiné le à Paris, est un général de division irlandais de la Révolution française.

États de service modifier

D’un père cordonnier, O’Moran quitte jeune son pays natal pour la France où il grandit à Morin-la-Montagne avant de s’engager le comme cadet dans la Brigade irlandaise de Dillon. Ses états de service de service lui valent d’être promu lieutenant en second le .

Ayant servi en Allemagne dans les campagnes de 1760 et 1761, il passe sous-lieutenant le , sous-aide-major le , capitaine le , capitaine-en-second le , capitaine-commandant le , major le , mestre-de-camp le , lieutenant-colonel de Dillon le .

Il sert comme commandant dans les tranchées et est blessé au siège de Savannah en . Il appartenait à l’Ordre de Cincinnatus. De 1779 à 1782, il est à la Grenade, aux Indes occidentales, et en Amérique en 1783.

À la Révolution, il est promu colonel du Régiment de Berwick le , puis du Régiment Dillon le . Il est élevé au grade de maréchal de camp le . Servant sous Dumouriez en Champagne et en Belgique, il capture Tournai. Le , il passe lieutenant-général et reçoit en 1793, le commandement du camp de Cassel où se trouve l’armée du Nord chargée de défendre la Flandre face aux Anglais et aux Prussiens.

Arrivé à son poste en avril, O’Moran fait le tour des places fortes placées sous sa responsabilité (Cassel, Bergues, Dunkerque et Bailleul) afin de les mettre en état de défense. Fin 1793, il est commandant du camp de Lille puis commandant général des troupes de Douai à Dunkerque. Sur les représentations de la division Ferrière, et apparemment soupçonné de recevoir de l’or anglais, Le Bas, représentant en mission, avec Duquesnoy, à l’armée du Nord en , procède à son arrestation et à celle de Richardot.

Après avoir été suspendu, puis jeté en prison, il est déféré sous la Terreur, au Tribunal révolutionnaire de Paris qui le condamne pour trahison « en contrariant les plans au moment de l’exécution ». Il est guillotiné le 16 ventôse An II () Place du Trône renversé.

Références modifier

  • (en) John Cornelius O’Callaghan, History of the Irish brigades in the service of France, from the revolution in Great Britain and Ireland under James II., to the revolution in France under Louis XVI, Glasgow, Cameron and Ferguson ; New York, P.N. Haverty, 1870.
  • Louis Marie Prudhomme, Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française, à dater du , Paris, [S.n.], 1796-1797.

Annexes modifier

Sources et bibliographie modifier

  • (en) Sidney Lee, The Dictionary of National Biography, vol XIV, New-York, MacMillan, p. 1068.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 266

Article connexe modifier

Liens externes modifier