Jacques Missoffe né le à Brest, mort le en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris[1], est un amiral français.

 Jacques Missoffe
Nom de naissance Jacques Marie Missoffe
Naissance
Brest (Finistère)
Décès (à 89 ans)
Paris 7e
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Marine nationale française
Grade Vice-amiral d'escadre
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de l’ordre de l'Empire britannique
Legion of Merit
Grand officier de la Légion d’honneur
l'amiral Missoffe, aux côtés du général Leclerc, en Normandie en juillet 1944

Biographie modifier

Né le à Brest, fils d'Edmond Missoffe, professeur de rhétorique au lycée de Brest[2] puis au lycée Carnot à Paris[3], et de Marguerite Missoffe (née Bevière), Jacques Missoffe entre dans la Marine l'année de ses 18 ans en 1911. Enseigne de vaisseau lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, il est d'abord affecté à la Direction des mouvements du port de Cherbourg puis, en 1915-1916, il aura le commandement d'une section de chalutiers chargés de la lutte anti-sous-marine. À la fin de la première guerre mondiale, il est lieutenant de vaisseau à bord du sous-marin Ramazotti.

Capitaine de corvette en 1928, puis capitaine de frégate en 1932, il commandera le Jeanne d'Arc, l'Epervier, le Tourville puis en 1939, le Jean de Vienne. Après la débâcle du début de la Seconde Guerre mondiale, tandis que ses fils rejoignent les Forces françaises libres dès , il reste à son poste et sera affecté à la Section d'études générales des forces maritimes. En 1942, il rejoint le Général de Gaulle et sera, jusqu'en vice-amiral d'escadre, Commandant de la Marine à Oran.

Il était Commandeur de l’ordre de l'Empire britannique, Legion of Merit et Grand officier de la Légion d’honneur. Il fut également l'auteur de deux ouvrages inspirés par son engagement chrétien, Approche et présence de la Bible et La règle de Saint-Benoît appliquée à la conduite d'une famille.

Il est le père de huit enfants qui s'illustreront dans la Résistance, dont Dominique Missoffe, engagé dans les cadets de la France libre à 15 ans et tué à 19 ans en , et dont François Missoffe, qui sera plusieurs fois ministre et ambassadeur de France au Japon et qui était le père de la ministre et députée Françoise de Panafieu.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Archives de Paris 7e, acte de décès no 503, année 1982 (vue 14/31)
  2. « Distinctions honorifiques », Bulletin administratif de l'instruction publique – Tome 45 / n° 853,‎ , p. 371 (lire en ligne, consulté le )
  3. « Dans le hall – Professeurs inoubliables », sur Association Amicale des Anciens Élèves du Lycée Carnot, (consulté le )

Lien externe modifier