Jacques Fleury

personnalité politique française

Jacques Fleury
Illustration.
Jacques Fleury en 2002.
Fonctions
Maire de Roye

(40 ans, 1 mois et 28 jours)
Prédécesseur André Coël
Successeur Pascal Delnef
Député français

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 6e de la Somme
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Alain Gest
Successeur Alain Gest

(4 ans, 9 mois et 19 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 6e de la Somme
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Alain Gest

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Somme
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 2e de la Somme
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean-Louis Massoubre
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique SFIO (1959-1969)
PS (1969-2013)
Profession Avocat

Jacques Fleury
Maires de Roye

Jacques Fleury est un homme politique français né le (82 ans) à Paris. Il fut maire de Roye et député de la Somme.

Biographie modifier

Etudiant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et à la Faculté de Droit en 1959, il entre aux Jeunesses socialistes SFIO aux côtés de Pierre Mauroy.Il devient Secrétaire National des Etudiants socialistes en 1962, puis en 1967 le plus jeune membre du Comité Directeur de la SFIO Il ne cessera depuis lors, d'être membre des instances dirigeantes de la SFIO puis du parti socialiste[1].Il est Premier secrétaire de la Fédération socialiste de la Seine-Saint-Denis de 1966 à 1968

Devenu avocat au barreau de Paris en 1968, il remporte le prix Berryer en présence de Salvador Dali puis devient secrétaire de la conférence du stage (promotion 1970)[2], aux côtés de Thierry Lévy.

Proche de Guy Mollet et de Claude Fuzier, jusqu'à la fin de la SFIO, puis d'Alain Savary au tout début du nouveau Parti socialiste, il fut l'un des animateurs du courant de la « Bataille Socialiste » après le congrès d'Épinay. À la disparition de ce courant, il rejoignit les amis de Pierre Mauroy[réf. nécessaire][3].

En 1973, il accepte d'être candidat du parti socialiste aux élections législatives dans la circonscription Roye-Montdidier-Corbie. Malgré son échec, il s'implante dans la Somme avec le parrainage d'André Coël, maire de Roye dont il devint le successeur tant au conseil général, en 1973, qu'à la mairie de Roye en 1977 Élections municipales françaises de 1977.

Après une nouvelle candidature malheureuse en 1978, il est finalement élu député de la Somme en 1981 et le reste jusqu'en 1993, année où il est battu. Il retrouve son siège en 1997 mais est de nouveau battu de justesse en 2002[réf. nécessaire].

Il a été de 1987 à 1988 vice-président de l'Assemblée Nationale. Puis secrétaire de l'Assemblée de 1991 à 1993

Il a été aussi de 1993 à 1995, premier secrétaire de la Fédération socialiste de la Somme[réf. nécessaire].

Il fut, aux côtés de Guy Mollet, membre fondateur de l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS).

Lors de la désignation du candidat à l'élection présidentielle française de 1995, il soutint la candidature d’Henri Emmanuelli. Depuis il s'est toujours situé parmi les proches de la tendance d'Henri Emmanuelli[4][source insuffisante] .

Il prit position en faveur du « Non » lors du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe de 2005[réf. nécessaire].

Lors du congrès de Reims, fidèle aux idées socialistes telles qu'elles ont été définies par Léon Blum dans la déclaration de principes de la SFIO de 1946, il a signé une contribution intitulée « et si le parti restait socialiste ? » avant de rejoindre la motion C de Benoît Hamon[réf. nécessaire].

En 2012, il s'engagea auprès de Gérard Filoche en signant la contribution « Pour réussir, le changement, redistribuer les richesses[5], et quitte le PS en 2013[6].

Durant l'élection présidentielle française de 2017, il apporte publiquement son soutien au mouvement de la France insoumise et à la candidature de Jean-Luc Mélenchon[6].

Le 12 mai 2017, il annonce sa démission de sa fonction de maire de Roye, tout en restant vice-président de la communauté de communes du Grand Roye[7].

En mai 2019 il démissionne du conseil municipal et se retire de la vie politique.

  • Par décision du 17 juillet 2019, sur proposition du nouveau maire, le conseil municipal donne le nom de Jacques Fleury à la place de l'Hôtel de Ville de Roye.

Mandats électifs modifier

Publications modifier

  • « Cité Malesherbes » journal d'un jeune militant socialiste 1959-1973, Éditions Bruno Leprince, collection « Articles sans C », 1999 (ISBN 978-2909634296)
  • Le Socialisme c'est quoi ?, Éditions Bruno Leprince, collection « Articles sans C » 2006 (ISBN 978-2916333083)
  • Georges Guille, le socialisme au cœur, Paris, Encyclopédie du socialisme, 2009 (ISBN 978-2-916 333-55-7)

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Rapports des Congrès de la SFIO et du PS, « Cité Malesherbes » journal d'un jeune militant socialiste.
  2. Annuaire du barrede Paris année 1970.
  3. « Cité Malesherbes » journal d'un jeune militant socialiste.
  4. Élections des membres du Conseil national du PS au congrès du Mans
  5. Pour réussir le changement, redistribuer les richesses. »
  6. a et b Cécile Latinovic, « Pour Jacques Fleury, maire de Roye : « Il faut essayer la vraie gauche » : Le maire de Roye, membre fondateur et encarté au Parti socialiste jusqu'en 2013 a donné son parrainage à Jean-Luc Mélenchon. La suite logique de son désamour pour François Hollande », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Jacques Fleury démissionne de ses fonctions de maire de Roye », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Fiche de Jacques Fleury à l'Assemblée nationale, lire en ligne.