Jacques-François Chéreau

graveur et imprimeur français

Jacques-François Chéreau né le à Paris où il est mort le , est un graveur et marchand d'estampes français.

Jacques François Chéreau
Jacques-François Chéreau, gravure au lavis d'Antoine Carrée d'après B. L. Prévost (1780).
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Partenaires
François Étienne Joubert (d), Joseph-Abel CoutureVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Père
François II Chéreau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Issu d'une famille de graveurs originaire de Blois, Jacques-François est le fils de François II Chéreau (1717-1755), lequel tint boutique avec sa mère Marguerite, veuve de François Chéreau, installée dans le quartier de la rue des Mathurins-Saint-Jacques à Paris, à l'enseigne « Aux deux piliers d'or »[1].

Le 31 mars 1768, par le biais de sa mère Geneviève-Marguerite, la vente des biens inventoriés de son père Francois II Chéreau (mort le 22 février 1755) est effective, permettant à Jacques-François de commencer commerce[2].

Le 6 février 1769, il épouse à Paris, Louise Foy[s] de Vallois (1749-1771), exerçant l'activité de graveur, dont une fille, Anne-Louise, né le 20 avril 1771[3].

En décembre 1773, il rachète une partie des planches provenant du graveur Laurent Cars. En août 1776, son grand-père maternel, Jacques Chéreau (1688-1776), lui vend pour 24 000 livres tournois (une somme importante à l'époque), son fonds de planches gravées et d'épreuves.

En 1787, Jacques-François Chéreau se retire du commerce ; son fonds, qui comptait des dizaines de milliers de planches, estampes et plaques, fut vendu au graveur lyonnais François Étienne Joubert (?-1850), avec le pas-de-porte, la marque et le livre de comptes. En 1821, Joubert publie un Manuel de l'amateur d'estampes avec le matériel du fonds Chéreau[4],[5].

Chéreau se retire au début de l'année 1794 au Mesnil-Aubry, près d'Écouen, tout en conservant son domicile à Paris, rue de Seine. Son corps est retrouvé dans la Seine à Meudon le 16 mai 1794, deux semaines après la condamnation à mort de son gendre Martin de L'Agenais par le Tribunal révolutionnaire[6].

Notes et références modifier

  1. (en) « François Chéreau, Biographical Details », in: The British Museum Collections, The British Museum (consulté le 23 mai 2021).
  2. Vincent Milliot, Les Cris de Paris, ou, Le peuple travesti: les représentations des petits métiers parisiens (XVIe – XVIIIe siècles), Sorbonne Université, 1995, p. 364.
  3. Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et suppléments, 1867, pp. 378-379sur Gallica.
  4. Milliot (1995), p. 364.
  5. François Etienne Joubert, Manuel de l'amateur d'estampes: faisant suite au manuel du libraire ... : précédé d'un essai sur le génie, considéré comme principe des beaux-arts, Chez l'auteur, 1821 — sur Gallica.
  6. Notice de la BNF.

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