Jacques-Alain Bénisti

personnalité politique française

Jacques-Alain Bénisti
Illustration.
Fonctions
Maire de Villiers-sur-Marne
En fonction depuis le
(28 ans, 9 mois et 3 jours)
Élection 18 juin 1995
Réélection 11 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Prédécesseur Serge Delaporte
Conseiller départemental du Val-de-Marne
En fonction depuis le
(2 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Villiers-sur-Marne
Prédécesseur Emmanuel Gilles de La Londe
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 4e du Val-de-Marne
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Jean-Jacques Jégou
Successeur Maud Petit
Conseiller général du Val-de-Marne

(8 ans, 10 mois et 23 jours)
Circonscription Canton de Villiers-sur-Marne
Prédécesseur Serge Delaporte
Successeur Didier Dousset
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique UDF
UMP
LR

Jacques-Alain Bénisti est un homme politique français, né le dans le 15e arrondissement de Paris.

Il est maire de Villiers-sur-Marne depuis 1995.

Il est depuis , président du Centre interdépartemental de gestion (CIG) de la fonction publique territoriale pour la petite couronne (92,93,94).

Il a été élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 4e circonscription du Val-de-Marne, puis réélu en . Il fait partie du groupe UMP.

Biographie modifier

Jacques-Alain Bénisti a été élu député le puis réélu en par 74 voix d'avance sur son rival au deuxième tour. Il a été membre de la Commission des lois. À l'Assemblée nationale, il s'implique dans les dossiers relatifs à la fonction publique, à la délinquance des mineurs et aux fichiers de police.

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[1].

Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[2].

Controverses autour du « rapport Bénisti » modifier

Il s'est fait connaître par le « rapport Bénisti sur la prévention de la délinquance »[3], rédigé en 2004 par la commission prévention du groupe d'études parlementaire sur la sécurité intérieure qu'il présidait. Ce rapport a été l'objet de très nombreuses critiques du monde scientifique et éducatif, notamment parce qu'il établissait un lien entre le bilinguisme des enfants de migrants en France et le risque de délinquance : « Seuls les parents, et en particulier la mère, ont un contact avec leurs enfants. Si ces derniers sont d’origine étrangère elles devront s’obliger à parler le français dans leur foyer pour habituer les enfants à n’avoir que cette langue pour s’exprimer »[4]. Le rapport parle également de « parler patois du pays » pour désigner les langues maternelles des enfants de migrants. Dans une version ultérieure de ce rapport, parue en 2005, les auteurs reconnaissaient leur erreur en précisant que le bilinguisme était une chance pour l'enfant[5][source insuffisante].

Prises de position modifier

Le , lors d'un débat à l'Assemblée nationale à propos d'un Projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, il défend des amendements de son parti visant à réserver la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples hétérosexuels et pour des motifs médicaux : il évoque les « enfants playmobil et déclare que « les droits de l'enfant sont ici encore bafoués ». Il fait valoir que « 80% des pédopsychiatres et le dernier rapport de l'Inserm nous appellent à réfléchir sans hypocrisie sur les conséquences dramatiques pour ces enfants qui vont être issus soit de la PMA soit de la gestation pour autrui (GPA)»[6] ».

Polémiques modifier

Le , M. Bénisti tient des propos homophobes en assimilant le mariage homosexuel au viol lors d'un débat avec la députée socialiste Annick Lepetit : « Après le mariage homosexuel, bientôt l’adoption, après l’autorisation du piratage et des vols de DVD, après la demande d’arrêt des contrôles de vitesse, après la dépénalisation de la prostitution, après la non-incarcération des délinquants mineurs, je dirais à la limite, à quand la dépénalisation du viol ? Ou la légalisation du viol[7] ? ».

Le , il décide de déprogrammer du cinéma municipal Le Casino le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, à la suite des attentats de 2015 ne souhaitant pas faire « l’apologie du terrorisme[8] ».

Le 28 février 2020, il vient prendre la parole devant les fidèles après la prière du vendredi à l'intérieur de la mosquée de Villiers-sur-Marne dans le cadre des élections municipales de mars 2020. La violation de l'article 26 de la loi de séparation de 1905 soulève une polémique[9].

Synthèse des mandats modifier

  • 28/03/1994 - 18/03/2003 : conseiller général du Val-de-Marne
  • depuis le 19/06/1995 : maire de Villiers-sur-Marne
  • 2002 - 2007 : député de la 4e circonscription du Val-de-Marne
  • depuis le 01/07/2021 : conseiller départemental du Val-de-Marne

Notes et références modifier

Liens externes modifier