Jérôme Thomas (boxe anglaise)

boxeur français

Jérôme Thomas
Fiche d’identité
Nom de naissance Jérôme Thomas
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (45 ans)
Saint-Quentin
Taille 1,69 m (5 7)
Catégorie Poids mouches à super-coqs
Palmarès
  Professionnel
Combats 14
Victoires 12
Défaites 1
Matchs nuls 1
Titres professionnels Champion de France poids coqs (2011)
Titres amateurs Médaillé d'argent aux Jeux d'Athènes en 2004 et de bronze aux Jeux de Sydney en 2000 (poids mouches)

Champion du monde à Belfast en 2001 et médaillé d'argent à Bangkok en 2003 (poids mouches)

Médaillé de bronze aux championnats d'Europe à Perm en 2002 et à Plovdiv en 2006 (poids mouches)
Dernière mise à jour : 7 février 2014

Jérôme Thomas est un boxeur français né le à Saint-Quentin, boxeur amateur français le plus titré. Le samedi , à Athènes, il décroche la médaille d’argent du tournoi olympique, poids mouche (moins de 51 kilos) devient le boxeur français le plus titré des Jeux, après sa troisième place à Sydney en 2000, quatre ans plus tôt. Il est le frère de Cyril Thomas et Guillaume Frénois tous les deux boxeurs professionnels.

Biographie modifier

Pour ses premiers Jeux olympiques, Jérôme Thomas remporte la médaille de bronze des poids mouches aux Jeux Sydney en 2000. Il s'incline en demi-finale face au Kazakh Bulat Jumadilov (16-22). Il obtient la consécration l'année suivante en devenant champion du monde de boxe amateur à Belfast. Il remporte le titre face à l'Ukrainien Vladimir Sidorenko. Deux ans plus tard, en 2003, Jérôme Thomas perd son titre mondial face au Thaïlandais Somjit Jongjohor mais remporte sa seconde médaille à des championnats du monde de boxe amateur.

Lors des Jeux d'Athènes en 2004, Thomas obtient une deuxième médaille olympique consécutive. Dans sa catégorie de prédilection, les poids mouches, il s'incline en finale face au Cubain Yuriorkis Gamboa (23-38). Il devient à cette occasion le premier boxeur français à monter sur un podium olympique à deux reprises.

En 2008, Jérôme Thomas se qualifie une nouvelle fois pour les Jeux olympiques d'été de 2008. Mais il est éliminé dès le premier tour dans sa catégorie des moins de 51 kilos par le Dominicain Juan Carlos Payano.

Dès le , laissant derrière lui les lumières de la capitale, Jérôme Thomas est de retour dans sa ville natale où il entame une carrière professionnelle tardive. Employé au Boxing Club de Saint-Quentin, il dispense des leçons aux jeunes licenciés et enchaîne en parallèle quatorze combats pour 12 victoires, un match nul et un seul titre, celui de champion de France poids coqs en 2011.

En 2012, il annonce la fin de sa carrière sur France 2. Depuis 6 ans[Quand ?], il travaille comme éducateur sportif au sein de la ville de Saint-Quentin.

Il déclare notamment avoir subi plusieurs addictions comme l'addiction à alcool[1] ou encore les jeux d'argent[2].

Caractéristiques modifier

Jérôme Thomas né handicapé, il est frappé du syndrome de Poland. Il a donc du vivre avec une malformation congénitale rare. Tout son côté gauche est atrophié. Pas de muscle pectoral. Les doigts collés et un bras plus court que l’autre. Le syndrome de Poland, n'a jamais été un handicap pour lui.

Homme public modifier

En 2004, après sa médaille athénienne, Jérôme Thomas pense avoir enfin obtenu la reconnaissance. En novembre de la même année, il sort une autobiographie au titre bien cruel aujourd’hui, Victoire aux poings (éd. Philippe Rey). Et comble de tout, il multiplie les passages télévisés avec en point d’orgue les plateaux très courus du talk-show vedette de Marc-Olivier Fogiel, diffusé à l’époque sur France 3, « On ne peut pas plaire à tout le monde » ainsi que celui du journal télévisé de France 2 et apparaît sur de nombreux reportages de chaines sportifs.

Palmarès modifier

Jeux olympiques modifier

Championnats du monde modifier

Championnats d'Europe modifier

Notes et références modifier

  1. « Boxe : le témoignage fort de Jérôme Thomas sur son combat contre l’alcoolisme », sur Courrier picard, (consulté le )
  2. « Alcool, jeu, dettes: la terrible descente aux enfers de Jérôme Thomas », sur Sports.fr, (consulté le )

Bibliographie modifier

  • Jérôme Thomas, Victoire aux poings, autobiographie, Philippe Rey, 2004.

Article connexe modifier

Liens externes modifier