Jérôme David

Fonctions
Député français
Conseiller général

Biographie
Naissance	30 juin 1823 Rome
Décès	28 janvier 1882 (à 58 ans) Langon
Nationalité	française
Activités	Homme politique, militaire
Père	Charles-Louis-Jules David (d) ou Jérôme Bonaparte

Autres informations
Distinction	Grand officier de la Légion d'honneur‎

Jérôme Frédéric Paul, baron David, né à Rome le 30 juin 1823 et mort à Langon le 27 janvier 1882, est un officier, journaliste et homme politique français.

Biographie modifier

Petit-fils du peintre Jacques-Louis David, il a pour parrain le roi Jérôme Bonaparte, qui était en fait son père biologique^[1]. Il épousa en janvier 1853 Jeanne Cécile Elisa Merle (dite Larissa), fille d'un grand propriétaire et maire de Langon^[2], dont il eut deux enfants, Jérôme (1854-1874, mort en duel) et Marie-Thérèse (1856-1872), décédés avant lui sans postérité.

Jérôme David entame une carrière militaire et intègre Saint-Cyr en 1842 (promotion 1842-1844, dite « du Tremblement »^[3]). Il démissionne de l'armée en 1857 pour entrer ensuite en politique. Il est député de la Gironde du 1^er mai 1859 au 27 octobre 1881, et ministre des travaux publics du 10 août 1870 au 4 septembre 1870 dans le gouvernement Charles Cousin-Montauban^[2].

Notes et références modifier

↑ Gonzague Saint Bris, Les Aiglons dispersés, Jean-Claude Lattès, 1993 (ISBN 2-7096-1246-1)
↑ ^{a et b} Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la III^e République, p. 215 à 217.
↑ Ce nom est choisi par la 26^e promotion de Saint-Cyr à la suite du tremblement de terre qui détruisit Pointe-à-Pitre, la capitale de la Guadeloupe, en février 1843.

Voir aussi modifier

Sources bibliographiques modifier

« Jérôme David », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998, br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN 2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC 468077217, BNF 37035405, SUDOC 045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p. 215 à 217

Liens externes modifier

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[1] Gonzague Saint Bris, Les Aiglons dispersés, Jean-Claude Lattès, 1993 (ISBN 2-7096-1246-1)

[DicoParleAquitaineDictionnaire_des_parlementaires_d'Aquitaine_sous_la_<abbr_class="abbr"_title="Troisième">III<sup>e</sup></abbr>_République215_à_217-2] {a et b} Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la III^e République, p. 215 à 217.

[3] Ce nom est choisi par la 26^e promotion de Saint-Cyr à la suite du tremblement de terre qui détruisit Pointe-à-Pitre, la capitale de la Guadeloupe, en février 1843.

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