Intertek Group plc
logo de Intertek

Création 1885
Forme juridique Société publique à responsabilité limitée
Action Bourse de Londres (ITRK)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Londres
Drapeau de la Grande-Bretagne Royaume-Uni
Direction David Reid (président)
André Lacroix (directeur général)
Président David Reid (en) (depuis )[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Test
Filiales Intertek (Canada) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 44 720 en 2018
Site web www.intertek-france.com

Capitalisation 8 745 millions GBP en décembre 2019
Chiffre d'affaires 2 801 millions GBP en 2018
Résultat net 305 millions GBP en 2018[2]

Intertek Group plc est une entreprise multinationale d'inspection, de test physique et de certification dont le siège se situe à Londres au Royaume-Uni. Intertek est présente à la Bourse de Londres et fait partie de l'indice FTSE 100.

L’entreprise se compose d’un réseau de plus de 44 000 employés répartis dans plus de 1000 laboratoires et bureaux à travers plus de 100 pays.

Activité modifier

Centré autour de ses services de tests effectués dans les laboratoires, Intertek apporte des solutions « Qualité et Sécurité » à une large gamme d’industrie à travers le monde, telle que la construction, les produits de soins et beauté, le textile, l’alimentation, les produits électriques, le mobilier et les transports. Les tests peuvent être effectués sur de nombreux produits tels que des piles, des vêtements ou des produits chimiques[3].

Histoire modifier

 
Ancien logo.

Ces entreprises[Lesquelles ?] ont toutes été acquises par Inchcape dans les années 80 et 90. En 1996, Inchcape Testing Services est acquis par Charterhouse Development Capital et est renommé Intertek. En 2002, la société est pour la première fois cotée à la bourse de Londres[réf. nécessaire].

En , Intertek acquiert les activités environnementales, de sécurité, de test et de réglementation de Ciba Expert Services[4], y compris Cantox Health Sciences (Cantox) et Ashuren Health Sciences (Ashuren). Intertek acquiert Moody International en [5]

Principaux actionnaires modifier

Au [6]:

Fiera Capital Corp (Investment Management) 5,92%
Mawer Investment Management 5,03%
Nesna 4,98%
Fundsmith (en) 4,91%
Eminence Capital 4,75%
MFS International (UK) 4,02%
The Vanguard Group 3,30%
BlackRock Fund Advisors 2,51%
Walter Scott & Partners 2,45%
Alecta Pension Insurance Mutual 2,20%

Direction modifier

Le , André Lacroix succède à Wolfhart Hauser en tant que Directeur Général d'Intertek Groupe[réf. nécessaire].

Activité de lobbying modifier

Intertek est représenté auprès de la Commission européenne par le cabinet spécialisé Wiise depuis 2014[7] et par l'European Testing Inspection & Certification System depuis 2016[8].

Selon le Center for responsive politics, les dépenses de lobbying d'Intertek aux États-Unis s'élèvent en 2016 à 360 000 dollars[9].

Critiques modifier

Selon le quotidien Le Monde, Intertek est « un cabinet spécialisé dans la production de matériau scientifique pour les entreprises en difficulté réglementaire ou judiciaire avec leurs produits »[10]. Il a notamment recruté le panel d'experts chargé par Monsanto de conclure à l'innocuité du glyphosate[10]. Plusieurs scientifiques auraient ainsi été rétribués par Monsanto pour diffuser dans la presse spécialisée les arguments préparés par l'entreprise, selon la pratique du ghostwriting[11].

Références modifier

  1. « https://www.intertek.com/investors/board/ »
  2. « Intertek group plc : données financières prévisions estimations et attentes », sur zonebourse.com (consulté le ).
  3. « Site officiel Intertek France ».
  4. « Intertek Buys Ciba Expert Services Division », sur einpresswire.com, .
  5. « Intertek buys Moody International for £450m », sur telegraph.co.uk, .
  6. « INTERTEK GROUP PLC : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur zonebourse.com (consulté le ).
  7. (en) « Transparency Register - Search the register », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  8. (en) « Transparency Register - Search the register », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  9. (en) « Opensecrets.org », sur opensecrets.org (consulté le ).
  10. a et b Stéphane Foucart et Stéphane Horel, « « Monsanto Papers » : la bataille de l’information », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Stéphane Foucart et Stéphane Horel, « « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )