Intelligence Support Activity

Intelligence Support Activity
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Blason de l'ISA

Création 3 mars 1981
Pays États-Unis
Branche United States Army
Type Unité clandestine de soutien aux opérations
Rôle Inclut, mais pas limité, aux tâches suivantes :
  • Collecte clandestine de renseignement
  • Soutien opérationnel
Fait partie de Assistant Chief of Staff for Intelligence (ACSI) (1981-1989)

USSOCOM (1989-2002)
JSOC (depuis 2002)

Garnison Fort Belvoir (Virginie)
Surnom Task Force Orange
Devise Veritas Omnia Vincula Vincit
Commandant historique colonel Jerry King (fondateur)

L'US Army Intelligence Support Activity (USAISA), généralement abrégée en Intelligence Support Activity ou ISA, est une unité créée pour répondre à des besoins critiques de renseignement militaire et d'opérations spéciales.

L'unité a porté le nom d'Intelligence Support Activity de 1981 à 1989. En , l'utilisation de ce nom fut arrêtée, mais l'unité continua à fonctionner sous des noms de code changés régulièrement, tels que Centra Spike, Torn Victor ou Gray Fox. Elle est également surnommée Task Force Orange.

Missions modifier

Les tâches originelles de l'ISA sont la collecte clandestine de renseignement et le soutien opérationnel dans des circonstances où les moyens conventionnels sont inadéquats, en particulier dans les opérations de contre-terrorisme. Au cours de son existence, l'ISA a accompli une large gamme de missions : collecte de renseignement, estimation de sécurité et de renseignement, préparatifs dans des zones d'intervention potentielles, soutien opérationnel, formation de personnel étranger, etc.

D'une manière générale, et contrairement aux activités typiques des unités militaires clandestines de renseignement, l'ISA ne collecte pas des renseignements destinés à guider la prise de décision politique mais fournit le renseignement et le soutien permettant aux militaires d'implémenter les décisions prises par le gouvernement.

Contrairement aux unités de collecte de renseignement humain de l'armée américaine, l'ISA effectue également des opérations de renseignement d'origine électromagnétique[1].

Opérations connues modifier

  • Campagne de renseignement en Italie à la suite de l'enlèvement du général américain James L. Dozier par les Brigades Rouges en 1981.
  • Opération d'écoute électronique Queens Hunter en Amérique centrale (1982-1984).
  • Opérations à Beyrouth pendant la guerre du Liban.
  • Participation à la lutte contre le Cartel de Medellín et la traque de Pablo Escobar (1989-1993)[2].
  • Participation à la traque de personnes inculpées pour crimes de guerre en ex-Yougoslavie (1997[3]).
  • Affectation de spécialistes d'interception de communications dans des équipes de forces spéciales lors de la bataille de Tora Bora[4] et de l'opération Anaconda[5].

Culture populaire modifier

Notes et références modifier

  1. Richelson 1999, p. 170, 175, 181.
  2. Bowden 2002.
  3. (en) Richard J. Newman, « Hunting War Criminals : The first account of secret U.S. missions in Bosnia », U.S. News & World Report,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Dalton Fury, Kill Bin Laden : A Delta Force Commander's Account of the Hunt for the World's Most Wanted Man, New York, St. Martin's Press, , 352 p. (ISBN 978-0-312-38439-5 et 0-312-38439-4), p. 187, 229
  5. (en) Sean Naylor, Not a Good Day to Die : The Untold Story of Operation Anaconda, New York, Berkley Caliber, (1re éd. 2005), 352 p. (ISBN 0-425-20787-0 et 978-0-425-20787-1), p. 102, 160-162, 165

Bibliographie modifier

  • (en) Steven Emerson, Secret Warriors : Inside the Covert Military Operations of the Reagan Era, New York, G.P. Putnam's Sons, , 256 p. (ISBN 0-399-13360-7, présentation en ligne)
    Il existe une traduction française de ce livre : CIA : Les guerriers de l'ombre, éditions Economica, Paris, 1991 (ISBN 2-7178-2075-2) (no  ISBN conflictuel)
  • (en) Jeffrey T. Richelson, « Truth Conquers All Chains : The U.S. Army Intelligence Support Activity, 1981-1989 », International Journal of Intelligence and CounterIntelligence, vol. 12, no 2,‎ , p. 168-200
  • Mark Bowden (trad. de l'anglais par Christophe Mercier), Il faut tuer Pablo Escobar [« Killing Pablo »], Paris, Plon, , 394 p. (ISBN 2-259-19406-0 et 978-2-259-19406-8)
  • (en) Michael Smith, Killer Elite : The Inside Story of America's Most Secret Special Operations Team, New York, St. Martin's Press, , 336 p. (ISBN 978-0-312-37826-4 et 0-312-37826-2) (diverses éditions entre 2005 et 2008)

Liens externes modifier