Inge Viermetz
Inge Viermetz lors de son internement.
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Inge Viermetz, née le à Aschaffenbourg (Empire allemand) et décédée le était une responsable de l'association Lebensborn sous le Troisième Reich.

Inge Viermetz au procès du RuSHA, le 28 janvier 1948.

En tant qu'adjointe de Max Sollmann (de), chef du Lebensborn, elle est acquittée lors du procès du RuSHA.

Biographie modifier

Vie privée et carrière modifier

Inge Viermetz étudie entre 1914 et 1918 à l'école primaire d’Aschaffenbourg puis au lycée, où elle obtient son baccalauréat. Titulaire d'un diplôme en commerce en 1923, elle travaille comme sténographe de cette date à 1932. Elle se marie à cette date, et déménage en Autriche. Elle retourne en Allemagne en 1935, et travaille jusqu’en 1938 dans une usine textile à Augsbourg, puis dans un hippodrome de Munich où elle est secrétaire. Elle divorce en 1936 et se remarie en 1939.

À partir de 1937, elle devient membre du Secours populaire national-socialiste (NSV), du Frauenschaft et de la Ligue coloniale du Reich.

Lebensborn modifier

Après une brève période de chômage, Inge Viermetz obtient un emploi dans un Lebensborn de Munich. Elle appartient à partir de ce moment aux Aufseherinnen ou surveillantes SS. Elle travaille d’abord comme sténographe. Dès , elle supervise le département de placement de mères célibataires, puis se charge de celui des soins infirmiers et travaille également au sein des organismes d’adoption. Par exemple, elle est un temps chargée du transfert de 300 enfants polonais depuis le Reichsgau Wartheland, dans le Reich.

De jusqu'à l'été 1943, elle est commissaire du Lebensborn pour la Belgique, le Nord de la France et les Ardennes, et dirige un établissement à Wégimont. Pendant l’été 1943, elle est mise de côté en raison d’irrégularités financières, puis licenciée le de la même année. Elle vit ensuite à Munich mais est évacuée à Winhöring suite à l’évolution de la guerre.

Après-guerre et procès modifier

À la fin de la guerre, en , Inge Viermetz est arrêtée et incarcérée. En , elle est libérée, vit d’abord à Winhöring puis à Munich à partir du mois de décembre de la même année. En , elle est de nouveau emprisonnée. Elle est mise en accusation, dans le cadre du procès de Nuremberg et du procès du RuSHA. Dans ce second procès, qui commence le , elle est la seule femme parmi les 14 prévenus. Elle est notamment accusée d’enlèvement d’enfants mais se justifie en appuyant son rôle subalterne et en avouant agir par compassion, présentant les Lebensborn en institutions sociales. Elle est acquittée le .

Elle est reconnue « dénazifiée » par un tribunal de Munich, en 1950. On perd ensuite sa trace concernant sa vie ultérieure.

Sources modifier

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