Hyaenodonta

Ordre éteint de mammifères

Hyaenodontes

Les Hyaenodonta (hyaenodontes en français), parfois appelés « Hyaenodontida »[1] sont un sous-ordre fossile de mammifères euthériens hypercarnivores de l'ordre des créodontes[2].

Présentation modifier

Ils ont vécu en Afrique, en Eurasie et en Amérique du Nord au cours du Cénozoïque depuis le Paléocène inférieur (Danien) jusqu'au Miocène moyen (Serravallien), soit il y a environ entre 66,0 et 11,63 millions d'années[2].

Description modifier

L'étude de la denture d'un spécimen d'Apterodon macrognathus et d'autres hyaenodontes par Borths et Stevens en 2017, a montré une différence importante entre les Hyaenodonta et les animaux de l'ordre des Carnivora. Les dents déciduales (« de lait ») des hyaenodontes apparaissaient en effet beaucoup plus lentement que chez les membres de l'ordre des carnivores[3].

Classification modifier

Le sous-ordre des Hyaenodonta a été créé en 1967 par le biologiste américain Leigh Van Valen (1935-2010)[4].

Classés à l’origine aux côtés des oxyaenidés au sein des Creodonta, les hyaenodontes ont vraisemblablement évolués à partir de l'Afrique au cours du Paléocène[5],[6]. Ils incluent selon les classifications plusieurs super-familles et familles qui renferment un très grand nombre de genres :

Cependant, selon Floréal Solé et ses collègues en 2015, les Hyaenodonta ne regrouperait que deux (ou trois) familles[2] :

Liste des genres modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Références taxonomiques modifier

Références modifier

  1. (en) M. Morlo, K. Bastl, W. Wenhao et S. F. Schaal, « The first species of Sinopa (Hyaenodontida, Mammalia) from outside of North America: implications for the history of the genus in the Eocene of Asia and North America », Palaeontology, vol. 57, no 1,‎ , p. 111–125 (DOI 10.1111/pala.12052)
  2. a b et c (en) F. Solé, E. Amson, M. Borths, D. Vidalenc, M. Morlo et K. Bastl, « A New Large Hyainailourine from the Bartonian of Europe and Its Bearings on the Evolution and Ecology of Massive Hyaenodonts (Mammalia) », PLoS ONE, vol. 10, no 9,‎ , e0135698 (PMID 26398622, PMCID 4580617, DOI 10.1371/journal.pone.0135698)
  3. (en) Matthew R Borths et Nancy J Stevens, « Deciduous dentition and dental eruption of Hyainailouroidea (Hyaenodonta, "Creodonta," Placentalia, Mammalia) », Palaeontologia Electronica, vol. 20, no 3,‎ , p. 55A (DOI 10.26879/776, lire en ligne)
  4. Van Valen 1967, p. 275
  5. (en) Lambert, David and the Diagram Group (1985): The Field Guide to Prehistoric Life. Facts on File Publications, New York. (ISBN 0-8160-1125-7)
  6. (en) F. Solé, J. Lhuillier, M. Adaci, M. Bensalah, M. Mahboubi et R. Tabuce, « The hyaenodontidans from the Gour Lazib area (?Early Eocene, Algeria): implications concerning the systematics and the origin of the Hyainailourinae and Teratodontinae », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 12, no 3,‎ , p. 303–322 (DOI 10.1080/14772019.2013.795196)
  7. (en) Leidy J. (1869) On the extinct Mammalia of Dakota and Nebraska. Journal of the Academy of Natural Sciences Philadelphia 7: 1–472
  8. (en) Pilgrim G.E. (1932) The fossil Carnivora of India. Memoirs of the Geological Survey of India, Palaeontologia indica 18: 1–232
  9. Crochet J-Y (1988) Le plus ancien Créodonte africain: Koholia atlasense nov. gen., nov. sp. (Éocène inférieur d’El Kohol, Atlas saharien, Algérie). Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, Paris 307: 1795–1798