Hornoy-le-Bourg

commune française du département de la Somme

Hornoy-le-Bourg
Hornoy-le-Bourg
L'hôtel de ville.
Blason de Hornoy-le-Bourg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
James Froidure
2020-2026
Code postal 80640
Code commune 80443
Démographie
Gentilé Hornoyens
Population
municipale
1 660 hab. (2021 en diminution de 0,12 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 46″ nord, 1° 54′ 08″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 201 m
Superficie 51,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Hornoy-le-Bourg
Liens
Site web https://www.hornoylebourg.com/

Hornoy-le-Bourg est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Elle a été agrandie en 1972 par la fusion de sept communes.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Description modifier

 
Paysage de la commune : la rue Charles-Dufour.

Hornoy se situe à une bonne trentaine de kilomètres à l'ouest d'Amiens. Au point de vue routier, le bourg est accessible par les routes départementales 211, 51 et 18. L'autoroute A29 passe au sud du territoire communal.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) et la ligne no 32 du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

C'est la deuxième plus grande commune (en superficie) de la Somme, derrière Crécy-en-Ponthieu et devant Amiens.

 
Carte de la commune.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 829 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L'ancienne carrière souterraine dans le coteau calcaire d'Hornoy est profonde d'environ 70 mètres. Située en bordure d’une des vallées sèches à l’amont du bassin du Liger, affluent de la Bresle, c'est une propriété privée. classée zone ZNIEFF, elle renferme notamment plusieurs espèces de chauve-souris protégées[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Hornoy-le-Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,2 %), prairies (8,2 %), forêts (8 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Constituée en 1972 par la fusion d'anciennes communes, la commune a son chef-lieu à Hornoy et compte plusieurs hameaux (ou communes associées) :

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 818, alors qu'il était de 786 en 2013 et de 737 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 82,1 % étaient des résidences principales, 6,2 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hornoy-le-Bourg en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Hornoy-le-Bourg en 2018.
Typologie Hornoy-le-Bourg[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 82,1 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,2 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 11,6 8,4 8,2

Projets modifier

Afin de conforter l'attractivité de la commune, la municipalité suscite plusieurs projets de développement urbain[17], avec l'aménagement du secteur de l'ancienne coopérative au centre du bourg, où seront notamment aménagés un restaurant et une salle d’activités[18],[19], et la réalisation d'un lotissement de 32 parcelles pavillonnaires rue Blondel, à proximité des écoles[20],[21].

Toponymie modifier

Hornoy-le-Bourg est constituée en 1972 par la fusion d'anciennes communes, la commune a son chef-lieu à Hornoy et compte plusieurs hameaux (ou communes associées) dont Gouy-l'Hôpital.
Gouy est le nom primaire du village attesté sous la forme Gavdiacvm, depuis le IIe siècle av. J.-C. -acvm signifie en latin, le domaine et gavdi de gavdivs (anthroponyme chrétien tiré du latin gavdivm : joie)[22]. Donc le « domaine joyeux ».

Hornoy est attesté sous les formes Horona en 751 ; Hornodium en 1090 ; Hornet en 1105 ; Hornart vers 1096 ; Hornetum en 1106 ; Hornoy en 1146 ; Hornoi en 1164 ; Horneium en 1166 ; Ormoy vers 1200 ; Borona en 1579 ; Hornay en 1761 ; Harnois en 1778[23].
Pour l'étymologie, il faut sans doute se rattacher à l'allemand Horn, « corne, extrémité » ou hurna, « pointe de terrain, promontoire ».

La rue au Loup rappelle un épisode local survenu le . Une louve est abattue après avoir attaqué plusieurs personnes. C'est la seule attaque de loup connue dans la Somme au XIXe siècle[24].

Histoire modifier

Bezencourt modifier

  • Les villages de la région, dont ceux composant la commune de Hornoy-le-bourg, ont été concernés, au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France par un affrontement entre les troupes françaises et allemandes autour du Liger. Les soldats du 67e bataillon de chasseurs alpins (67e BCA) défendirent victorieusement Bezencourt lors de combats acharnés les 6 et , au prix de la mort de 99 hommes en deux jours de combat[25], avant de devoir battre en retraite, sous peine d'être encerclés[26]. A son retour de captivité, au début de 1941, le lieutenant-colonel du Passage tint à commémorer le sacrifice des soldats morts pour défendre le village. Depuis cette date, les combats de Bezencourt sont donc commémorés chaque année au début du mois de juin, un monument commémoratif a été édifié, un musée ouvert dans l'ancienne sacristie de l'église. Un carré militaire a été inauguré en 1957 dans le cimetière communal, où sont inhumés seize soldats, parmi lesquels le lieutenant Mock, dont une rue de Bezencourt porte le nom[27].

Boisrault modifier

  • 1584 : Francois II d'Aumale (10e degré), seigneur du Quesnoi, rachète le fief de Boisrault à Hughes Myette moyennant 4 833 écus et devient seigneur de Boisrault. Le fief reste dans la famille d'Aumale jusqu'au 13e degré avec Marie-Louise d'Aumale qui épouse en 1693 François de Calonne d'Avesne.

Gouy modifier

  • 985 : création de l'archidiaconé d'Amiens, auquel Gouy est rattaché. Il sert de limite territoriale entre Pajus Ambianesis (Amiens) et Pajus Winnaus (Vimeu).
  • 1066 : Guillaume, duc de Normandie, mobilise ses troupes à Saint-Valery et conquiert l'Angleterre (bataille d'Hastings). L'évêque Guy est responsable de l'évêché d'Amiens. Théobald Frétel est seigneur de Vismes et va prendre part à la bataille d'Angleterre. Il recevra des terres dans le Suffolk.
  • 1099 : fondation des ordres hospitaliers lors de la première croisade en 1096. Godefroy de Bouillon, duc de Basse Lorraine et comte de Boulogne, est roi de Jérusalem le mais refuse la nomination. La terre de Gouy appartient aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Roger Frétel, fils de Théobald fait construire une chapelle dans le Norfolk.
  • 1179 : la commanderie de Saint-Maulvis existe. Philippe II Auguste est roi de France et rattache la Picardie à la France. Le village s'appelle Goy.
  • 1186 : Gouy est rattaché au comté d'Amiens à la suite d'un acte scellé entre Philippe Auguste et le comte de Flandres. Il sert de limite territoriale.
  • 1210 : Jean de Brienne (1148-1237) est nommé roi de Jérusalem jusqu'en 1225.
  • 1522 : Gouy est rattaché à l'abbaye de Selincourt et appartient à la seigneurie de la famille de Saint-Fuscien.

Hornoy modifier

Hornoy est desservi de 1891 à 1940, pour les voyageurs et jusqu'en 1947 pour les marchandises, par la ligne Amiens - Aumale - Envermeu, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de la Somme[28].

La commune d'Hornoy, constituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794, celle de Hallivillers. Elle fusionne avec ses voisines en 1972 pour former Hornoy-le-Bourg[29].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Hornoy-le-Bourg est une commune constituée en 1972 dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes ou Loi Marcellin de 1971, à l'initiative de l'ancien maire de Hornoy et conseiller général Charles Dufour[30], par la réunion des anciennes communes de : Hornoy ; Boisrault ; Gouy-l'Hôpital ; Lincheux-Hallivillers ; Orival ; Selincourt ; Tronchoy.

Ce sont désormais des communes associées, dotées chacune d'un maire délégué, membre du conseil municipal d'Hornoy-le-Bourg[31].

La commune ainsi constituée se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Hornoy puis Hornoy-le-Bourg était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Hornoy-le-Bourg[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

Intercommunalité modifier

La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[32],[33]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [34], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[35].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [36].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs d'Hornoy avant la fusion des communes
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
en cours en 1825   Charles Victor de Dompierre d'Hornoy[24]    
    Alexandre,
comte de Dompierre d'Hornoy
  Magistrat,
Conseiller général de Hornoy (1845 → 1873)
Président du Conseil Général (1850 et 1871 → 1873)
1935 1951
(décès)
Gabriel Delétoille Rad.-RGR Quincaillier
Conseiller général de Hornoy (1945 → 1951)
1959 1972 Charles Dufour SFIO puis DVG
puis DVD
Pharmacien
Conseiller général de Hornoy (1958 → 1983)
Liste des maires successifs d'Hornoy-le-Bourg, depuis la fusion de 1972
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1972 1983 Charles Dufour SFIO puis DVG
puis DVD
Pharmacien
Conseiller général de Hornoy-le-Bourg (1959 → 1983)
1984 2008 Daniel Capon UMP Pharmacien
Canton de Hornoy-le-Bourg
Conseiller général de Hornoy-le-Bourg (1984 → 2008)
mars 2008[37] 2014 Gilbert Marié[38]    
2014[39] En cours
(au 23 avril 2021)
James Froidure[40]   Agriculteur retraité
Vice-président de la CCSOA (2014 → 2016)
Vice-président de la CC2SO (2017 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[41]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

L'école primaire d'Hornoy compte 253 élèves de maternelle et d'élémentaire à la rentrée scolaire 2017. Elle est placée en zone B, dans l'académie d'Amiens[42].

La gestion des écoles communales est assurée depuis 2017 par la communauté de communes Somme Sud-Ouest, ce qui se traduit par un transfert fiscal partiel des impôts locaux vers l'intercommunalité[43].

Santé modifier

L'Ehpad Daniel Croizé accueille des personnes âgées dépendantes[44], destiné à s'étendre dans de nouveaux locaux à proximité destinés à des personnes âgées valides[45]. Un foyer de vie accueille des personnes handicapées mentales, qui devrait déménager à terme rue Blondel[46].

Un centre médico-psychologique (CMP) a été implanté dans les locaux de l'ancienne perception en 2020, en remplacement de locaux vétustes[47].

Pour les animaux, une clinique vétérinaire a ouvert en 2020[48]

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune accueille un centre de secours des pompiers de la Somme constitué en 2021 et composé de 21 pompiers volontaires dont quatre femmes, ainsi que quatre jeunes sapeurs pompiers en cours de formation. Il réalise de 260 et 300 interventions par an sur les 11 communes de son ressort[49],[50].

Une brigade de gendarmerie nationale est implantée dans un bâtiment désormais indapté construit en 1978. Elle dépend de la communauté de brigades de gendarmerie d’Oisemont, Airaines et Hornoy-le-Bourg[51].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].

En 2021, la commune comptait 1 660 habitants[Note 3], en diminution de 0,12 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1271 1901 1461 0521 0701 0871 0481 0451 108
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1061 0831 020962952930922912907
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
883873815783748720699713718
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7707711 5031 4671 4481 4491 6381 6631 670
2017 2021 - - - - - - -
1 6791 660-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports modifier

L'Étoile sportive des Deux Vallées gère la pratique du football[55].

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Foire annuelle Sainte-Catherine : le troisième dimanche de novembre[56],[57]
  • Fête communale : le dimanche suivant le .
  • Le festival le Chahut vert est un festival destiné à mettre en valeur les arts de la scène, qui se tient tous les deux ans et dont la 5e éditoon devait avoir lieu en 2020 a lieu fin août 2021 avec 7 concerts[58]. La 6e édition a lieu les 26, 27 et avec Les Négresses vertes, les Têtes raides et Sanseverino, ainsi qu'une scène Off pour les artistes moins connus[59],[60].

Culte modifier

Le culte catholique est pratiqué dans les différentes églises de la commune.

Économie modifier

Un marché forain installé près de la mairie le jeudi après-midi[61].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
La Halle et l'église de Hornoy-le-Bourg.

La commune d'Hornoy-le-Bourg est constitué en 1972 par le regroupement d'une dizaine de villages, et compte donc neuf églises et une chapelle, situées à Hornoy, Bézencourt, Tronchoy, Hallivillers, Lincheux, Gouy L’hôpital, Selincourt, Boisrault, Orival, et Boulainvilliers[62].

Hornoy modifier

  • Église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge, du XVIe siècle.
  • Halle d'Hornoy, construite en 1565, reconstruite au sud de l'église et inscrite aux Monuments historiques. Elle est constituée de 12 travées formées par 29 poteaux et couvre un espace d'environ 31,25 m de long sur 6,80 m de large[63].
  • Monument aux morts d'Hornoy.
  • Château d'Hornoy, construit en brique et pierre dans le style palladien, de 1780 à 1785, sur des plans de l'architecte parisien Jean-Jacques Huvé, pour Alexandre Marie François de Paule de Dompierre d'Hornoy, président de la première chambre des enquêtes du parlement de Paris[64][source insuffisante], et son parc[65].
  • Le sous-sol calcaire communal renferme des caves voutées supposées du XVIIe siècle. Propriétés privées, elles sont parfois creusées à 10 mètres de profondeur et organisées en plusieurs niveaux. Une carrière de craie s'étend également sur un hectare sous le plateau[66].

Bezencourt modifier

  • Église Sainte-Marie-Madeleine de Bezencourt, en pierre, avec reprises en briques. Une sablière, à l'intérieur, porte la date de 1492[67].
  • Château de Bezencourt, construit en brique et pierre au début du XVIIIe siècle, élevé d'un rez-de-chaussée surmonté d'une toiture mansardée, et son parc[68].
  • Monument commémoratif et Musée de la bataille de juin 1940 et du 67e BCA. Ce monument, à côté de l'église de Bezencourt, porte le nom de 60 hommes tués pour la défense, les 6 et , de la vallée du Liger et particulièrement du village de Bezencourt, dont 16 sont inhumés dans le carré militaire du cimetière[69]. Le musée, dans l'ancienne sacristie de l'église, présente des souvenirs de ces combats[70] en rappelant le sacrifice des chasseurs alpins venus tenter de repousser l'avance allemande[25].

Boisrault modifier

  • Église Saint-Martin, en pierre avec reprises en brique et en parpaings, au chœur plus élevé, comportant trois baies en tiers point. Le portail est surmonté par un clocher-mur, dit aussi campenard, et comporte deux blasons sculptés, difficilement lisibles.
  • Manoir du début du XVIIe siècle, construit en brique avec de rares insertions de pierre. Les façades comportant trois travées et deux niveaux, s'appuient sur deux pignons. Porte centrale surmontée d'un fronton triangulaire.
  • Monument disparu : ancien presbytère de Boisrault, du milieu du XVIIIe siècle, démoli vers 1925. Cet édifice se composait d'un haut rez de chaussée long de cinq travées, tout en pierre, couvert en ardoise.

Boulainvillers modifier

La chapelle Saint-Pierre-ès-Liens a longtemps servi d'église. Sa construction est présumée de 1377. La cloche primitive, parrainée par la marquise de Boulainvillers est datée de 1689[71].

Gouy-l'Hôpital modifier

Église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge, construite tout en pierre, avec contreforts en brique et chœur plus élevé. Au-dessus du portail, se trouve un clocher-mur, nommé campenard en Picardie[72],[71],[73].

Le Tronchoy modifier

  • Église Saint-Pierre du XVIe siècle, en pierre avec de nombreuses reprises en brique.
  • Chapelle dédiée à Notre-Dame-du-Bon-Secours. Un obus l'a mise à terre en 1940. Reconstruite après la guerre par son propriétaire[71].

Lincheux-Hallivilliers modifier

  • Église de Lincheux, du début du XVIe siècle. Portail surmonté d'une tour quadrangulaire en brique et pierre et d'un clocher. Nef reconstruite en 1885 avec un très court transept. L'abside se termine par un pignon droit en brique et pierre.
  • Église d'Hallivilliers, de petite taille, construite tout en brique au XIXe siècle, dans le style ogival.
  • Monument disparu : l'ancien château de Lincheux, détruit vers 1840, dont l'aspect est connu par des dessins des Duthoit. Construit au XVIe siècle, Il présentait un seul rez de chaussée très élevé, avec une façade en pierre sculptée longue de cinq travées, ornée à la base du toit par des médaillons sculptés. Il se trouvait à environ 80 m au nord de l'église, à laquelle il était parallèle. Bâti sur un plan rectangulaire, il était un peu moins long qu'elle, mais un peu plus profond[74].

Orival modifier

 
L'église Saint-Pierre d'Orival
  • Église paroissiale d'Orival reconstruite de 1953 à 1958.
La précédente église, endommagée par les combats de juin 1940, datait du XVIe siècle. Elle ne fut pas réparée et finalement détruite après la guerre[75].
  • Monument disparu : ancien château d'Orival, propriété successive des familles de Riencourt, puis de Saint Georges de Vérac. Cet édifice des XVIe et XVIIe siècles était bâti suivant un plan en L. Il se composait d'un corps de logis orienté nord-ouest - sud-est, prolongé à son extrémité Est par une aile en retour, avec un pavillon à chaque angle de l'édifice et une tour à son angle intérieur.
Situé sur une terrasse, il dominait, au Nord-Ouest, une cour de dépendances, et sur les autres côtés, un parc composé de parterres et de bosquets[76].
Vendu comme bien national en 1794, après l'émigration du marquis de Vérac, le château fut détruit en l'an III de la République par son acquéreur[77].

Selincourt modifier

  • Église paroissiale de Selincourt, reconstruite de 1873 à 1875 en style néo-gothique, tout en pierre, sur un plan en forme de croix, avec son inhabituel clocher à échauguettes. Elle contient une Vierge à l'Enfant de Jean-Baptiste Carpentier[78]
  • Château de Selincourt, du XVIIIe siècle.
  • Monument disparu : l'abbaye Saint-Pierre de Selincourt de l'Ordre de Prémontré, fondée en 1130, reconstruite au XVIe siècle avant d’être entièrement rasée à la Révolution. L'église abbatiale était le siège d'un important pèlerinage, où les fidèles venaient vénérer une ampoule en cristal renfermant, une Sainte Larme, une larme du Christ rapportée, dit on, de la quatrième croisade par Bernard de Moreuil.
    Dans les champs situés à l'emplacement des anciens bâtiments abbatiaux, des vestiges sont régulièrement mis à jour, tels que des clés de voûte finement sculptées, des fragments des colonnades du cloître, des piliers aux sculptures allégoriques, des chapiteaux corinthiens, des pavés décorés de motifs floraux, ou encore des petites représentations mythologiques mi-homme mi-oiseau, et notamment un tombeau mérovingien[79].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Henri de La Grange-Trianon (1655-1731), chanoine régulier de Saint-Victor, seigneur de Roziers et prieur d'Hornoy.
  • La comtesse de Dompierre d'Hornoy, marquise de Florian, née Marie-Élisabeth Mignot, nièce de Voltaire, morte en 1771 et enterrée à Hornoy. Son monument funéraire est visible dans l'église[80].
  • Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794), qui connut Voltaire par la comtesse, épouse en secondes noces de son oncle Philippe-Antoine, marquis de Florian et qui séjourna souvent chez elle à Hornoy[réf. nécessaire].
  • Voltaire aurait, selon la tradition locale, aurait séjourné au château d’Hornoy, propriété donc de sa nièce, où il aurait écrit une partie de son épopée la Henriade. Toutefois, ce ne peut être dans le château actuel, construit entre 1780 et 1785, après la mort du philosophe, mais dans un édifice antérieur[81]
  • Le , le général de Gaulle est venu à Hornoy. Nombre de personnes sont allées le voir sur la place de la Mairie[réf. nécessaire].
  • La famille de Dompierre d'Hornoy, qui résidait au château, a donné un amiral, ministre de la marine et des colonies de 1873 à 1874 Charles de Dompierre d'Hornoy à la France. Alexandre de Dompierre d'Hornoy (1742-1828), "petit-gros neveu"[C'est-à-dire ?] de Voltaire, juriste et conseiller d'État honoraire, fut maire d'Hornoy en 1803[réf. nécessaire].
  • Le général de brigade, vicomte Waldemar Portalis (1873-1962), époux de M Antoinette de Glos, saint-cyrien, est inhumé au cimetière d'Hornoy[réf. nécessaire].
  • 42 jeunes hommes nés où résidant à Hornoy moururent pour la France de 1914 à 1918.
    Hornoy eut ses anciens de la Première Guerre mondiale dont Hubert Aristide Foratier, instituteur, et longuement secrétaire de mairie du village. Prisonnier en 1914-1918, et en 1939-1945, évadé durant la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire].
  • Parmi les personnalités du village à l'époque de la guerre 1939 - 1945, étaient connus le docteur Tremble et Benjamin Lefebvre, tous deux résistants, mais aussi Robert Hochedé. [réf. nécessaire].
  • Jean de Schulemberg, maréchal de France, seigneur de Bezencourt au XVIIe siècle
  • Charles Olivier de Saint-Georges de Vérac, officier et diplomate au service du Roi de France, dernier seigneur d'Orival.
  • Le colonel Nicolas Nalywaïko, dit d'Abbeville, secrétaire général de L'union des Ukrainiens de France, qui passa toute sa jeunesse à Hornoy[réf. nécessaire].

Héraldique modifier

  Blason
Parti de gueules au noyer d'or et d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Détails
Les armes parlantes ont été adoptées par le conseil municipal d'Hornoy le [82].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • P.-L. Limichin, « Canton d'Hornoy » in Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Tome 2 - Arrondissement d'Amiens, 458 pages, éd. Société des Antiquaires de Picardie (Fondation Ledieu) - (1912) - Réimpression : Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979, pages 109 à 116[83].
  • Alcius Ledieu, Hornoy et ses environs, 1887, réédition en 1988, le Livre d'Histoire, 272 pages, (ISBN 2 87760 028 9).
  • Alain Lefebvre, Les anciennes caves d'Hornoy, , 150 p. (présentation en ligne)

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

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  19. Vincent Beny, « L’ancienne coopérative Noriap d'Hornoy-le-Bourg détruite : de nombreux logements en projet : La destruction de la coopérative est terminée dans le centre bourg. La création de logements sociaux, la construction d’un lotissement et d’un parking sont en projet », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Vincent Beny, « La mairie d'Hornoy-le-Bourg va vendre trente-deux terrains constructibles : Bien décidés à dynamiser leur commune, les élus d’Hornoy-le-Bourg ont fait des acquisitions foncières. Trente-deux terrains vont être prochainement mis en vente », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 313a
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  48. Vincent Beny, « Une clinique vétérinaire en construction à Hornoy-le-Bourg : Une nouvelle clinique vétérinaire va ouvrir en décembre. Chiens, chats et veaux pourront désormais se faire opérer », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  51. Benoit Delespierre, « Les casernes très inégales des gendarmes à Oisemont, Airaines et Hornoy-le-Bourg : Deux bonnes vieilles casernes des années 1970, une troisième récente, digne et très fonctionnelle mais un très beau projet en perspective : la seule communauté de brigades de gendarmerie d’Oisemont, Airaines et Hornoy-le-Bourg illustre le grand écart qui existe dans les conditions de travail et de logements des gendarmes dans la Somme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  57. Patrick Piérard, « La foire de la Sainte-Catherine à la relance à Hornoy-le-Bourg : C’est sous un ciel automnal gris et pluvieux que la foire de la Sainte-Catherine a repris possession des rues de l’ancien chef-lieu de canton, avec un retour en masse de producteurs ou marchands de légumes et de nombreux stands de métier de bouche », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Maxime Bouhier, « Hornoy-le-Bourg : le public va retrouver le Festival le Chahut Vert à la fin de l’été : Victime de la crise sanitaire en 2020, le Festival Le Chahut Vert reviendra lors du week-end des 27, 28 et 29 août à Hornoy-le-Bourg. Spectacles, concerts, animations sont prévus », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  61. Vincent Beny, « Un marché en pleine expansion appelé à se développer à Hornoy-le-Bourg : Avec l’arrivée de nouveaux commerçants, le marché d’Hornoy-le-Bourg est en pleine extension. Et tous s’accordent à reconnaître qu’il s’agit d’un très bon marché », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  79. « À Selincourt, l’agriculteur récolte des pépites architecturales : La ferme de Laurent Crété se situe sur le domaine d’une abbaye détruite à la Révolution. Au fil des labours et des saisons, l’agriculteur a récolté bien des vestiges… médiévaux. Pour les Journées du patrimoine, ce passionné ouvrira au public son étonnant petit musée lapidaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. « Monument funéraire de la comtesse de Dompierre d'Hornoy, marquise de Florian », notice no PM80000774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  81. « L'écrivain Voltaire est-il vraiment venu à Hornoy-le-Bourg ? : Voltaire, le plus célèbre des philosophes français, serait venu dans le village picard au cours du 18e siècle. Mais est-ce bien vrai ? », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  83. P-L Limichin, Le Canton d'Hornoy in Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome 2, Paris - Amiens, Picard - Yvert & Tellier, (lire en ligne), p. 109-269.