Highveld
Image illustrative de l’article Highveld
Cussonia paniculata du Highveld.

Pays Afrique du Sud
Villes principales Johannesbourg, Pretoria
Coordonnées 26° 12′ 13″ sud, 28° 02′ 43″ est
Superficie approximative 400 000 km2
Géologie grès et schistes
Relief Plateau
Régions et espaces connexes Bushveld, Désert du Karoo, Désert du Kalahari
Prairies du Highveld
Écorégion terrestre - Code AT1009
Description de cette image, également commentée ci-après
Highveld en hiver, dans la province du Gauteng.
Classification
Écozone : Afrotropique
Biome : Prairies et terres arbustives de montagne
Géographie et climat
Superficie :
186 220 km2
min.max.
Altitude : 1 400 m 1 800 m
Température : −11 °C +38 °C
Précipitations : 400 mm 900 mm
Conservation
Statut:
Critique / En danger

Localisation

Description de l'image AT1009 map.png.

Le Highveld (afrikaans: Hoëveld) est un haut plateau d'Afrique du Sud où se situe la grande région métropolitaine de Johannesbourg. Le Highveld abrite des régions urbaines et rurales, à partir de l'est de Johannesburg jusqu'à la frontière de l'Eswatini. Il occupe une partie du plateau d'Afrique australe, la partie centrale et méridionale de ce dernier correspondant au Karoo et au Kalahari qui forment ainsi la limite de l'écorégion des « prairies du Highveld ».

Géographie modifier

Il s'élève de 1 250 m à 1 800 m avec un maximum ponctuel à 2 150 m d'altitude, ce qui correspond au climax climatique permettant d'entretenir les prairies formant les paysages typiques du Highveld[1],[2],[3].

Son sous-sol est constitué de sédiments, grès et schistes, du supergroupe du Karoo[2],[4]. Les sols sablo-limoneux rouges dominent au nord-est, plus frais et plus humide.

Environnement modifier

Le Highveld abrite une écorégion du WWF, les « prairies du Highweld », qui lui doit son nom. Elle correspond aux limites du plateau au sens géographique pour sa partie est, jusqu'au Drakensberg qui forme la frontière avec le KwaZulu-Natal[5] ; à l'ouest elle est limitée par les déserts du Karoo et du Kalahari via une zone de transition où poussent arbustes et arbres, bien que les herbes dominent encore, et au nord par le bushveld de basse altitude[2].

Il s'agit de l'une des régions au monde les plus polluées en dioxyde d’azote et dioxyde de soufre, principalement à cause de l'industrie du charbon[6].

Faune modifier

Le Highveld abrite de nombreuses espèces en danger comme la roussette des palmiers africaine (une chauve-souris) et la grue de paradis. Il compte une espèce d'oiseau endémique de l'écorégion, l'alouette de Botha[2] et deux espèces de mammifères endémiques, Mus orangiae et Chrysospalax villosus.

Flore modifier

La végétation est constituée de différents types de prairies, variant en fonction des précipitations. Les espèces d'herbes majoritaires sont Hyparrhenia hirta, Sporobolus pyramidalis[2] et Themeda triandra[1].

Références modifier

  1. a et b F. White (trad. de l'anglais par P. Bamps), La végétation de l'Afrique : mémoire accompagnant la carte de végétation de l'Afrique Unesco/AETFAT/UNSO, ORSTOM - UNESCO, coll. « Recherches sur les ressources naturelles » (no XX), (lire en ligne), Troisième partie : Végétation des régions floristiques, chap. XIV (« La zone de transition régionale du Kalahari-Highveld. La formation herbeuse du Highveld et les formations associées »), p. 214
  2. a b c d et e (en) « Highveld grasslands », WWF
  3. « Afrique du Sud : géographie physique », Encyclopédie Larousse en ligne
  4. (en) « Veld », Encyclopædia Britannica
  5. (en) Atlas of Southern Africa, Readers Digest & the Directorate of Surveys and Mapping, , p. 13
  6. « Dans l’Afrique du Sud charbonnière, la population est prisonnière d’une pollution mortelle », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Bibliographie modifier

  • (en) Rita M. Byrnes (éd.), South Africa: A Country Study, Washington, Federal Research Division of the Library of Congress, (lire en ligne).
  • (en) Jean-Pierre Peulvast, François Bétard et Yannick Lageat, « Long-term landscape evolution and denudation rates in shield and platform areas: a morphostratigraphic approach » [« Évolution à long terme et vitesses d’érosion dans les régions de socle et de plate-forme : une approche morphostratigraphique »], Géomorphologie, vol. 15, no 2,‎ , p. 95-108 (DOI 10.4000/geomorphologie.7540, lire en ligne)

Articles connexes modifier