Henry Havelock

général britannique
Henry Havelock
Henry Havelock
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Alambagh (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Dartford Grammar School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
William Havelock (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jane Carter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Hannah Shepherd Marshman (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henry Havelock-Allan (en)
Joshua Havelock Havelock (d)
Ettrick Havelock (d)
George Broadfoot Havelock (d)
Unknown daughter Havelock (d)
Unknown daughter Havelock (d)
Unknown daughter Havelock (d)
Unknown daughter Havelock (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Armes
Grade militaire
Conflits
Distinction

Henry Havelock, né le à Ford Hall (Bishopwearmouth) et mort à Lucknow le , est un général britannique.

Il s'illustra particulièrement dans la campagne menée par l'armée britannique pour mettre un terme à la révolte des cipayes. Profondément religieux, il devint à cette occasion un héros national et le symbole même du soldat chrétien nourri de fortes valeurs morales. Les propos qui lui sont généralement attribués lorsqu'il mourut au combat (« Vois comment meurt un Chrétien », aurait-il dit à son fils) ont nourri cette image[1].

Biographie modifier

 
Mémorial de Bibi Ghar

Henry Havelock fait diverses campagnes dans l'Oudh où il lutte contre les Cipayes et, en 1859, dirige avec James George Smith Neill (en) la marche sur Kanpur (Siege of Cawnpore (en)). Il découvre alors dans un puits les cadavres des enfants et des femmes qui ont été massacrés. Conformément à ses ordres, ce puits deviendra le mémorial de Bibi-Ghar.

Parti secourir Lucknow, il bat les Cipayes à Fatehpur et à Aong mais meurt de la dysenterie à Lucknow.

Jules Verne dans son roman La Maison à vapeur où une partie de l'action se déroule lors du massacre de Bibi-Ghar, estime qu'Havelock (partie 1, chapitre III) est à l'origine de ce drame. En 1880, le fils d'Henry Havelock, Henry Havelock-Allan, lui écrit pour apporter des précisions, le contredire et réhabiliter la mémoire de son père[2].

Notes et références modifier

  1. Charles-François Mathis (dir), Le monde britannique (1815-1931), CNED/SEDES, 2009, p. 95
  2. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 113

Liens externes modifier