Henri Marie Lenoury
Pour les articles homonymes, voir Noury.
Henri Marie Lenoury, né le à Cracouville en Normandie et mort le dans cette même commune du département de l'Eure, est un général français de la Révolution et de l'Empire.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
| Baron de l'Empire (d) | |
|---|---|
| à partir du |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Allégeance | |
| Formation | |
| Activité | |
| Parentèle |
| Arme |
Artillerie (d) |
|---|---|
| Grade militaire |
Général de division (à partir de ) |
| Distinctions |
Biographie modifier
Henri Marie Lenoury naît le à Cracouville (hameau proche du village de Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux) et est baptisé le même jour[1]. Il est le fils de Louis de Noury, seigneur de Cracouville, de la Charmoye[2] et de la Guignardière, et de son épouse, Marie Françoise Henriette de Bence.
Élève sous-lieutenant à l'École d'artillerie de Metz le , il est lieutenant en second dans le 7e régiment d'artillerie à pied le , lieutenant en premier le et capitaine le suivant. Il participe aux guerres de 1793 et de l'an II à l'armée du Nord, celles des ans III et IV à l'armée de l'Ouest et de l'an V à l'an IX aux armées d'Angleterre et d'Italie.
Chef de bataillon dans le 8e régiment d'artillerie à pied le 7 floréal an X (), Lenoury reste détaché à l'île d'Elbe jusqu'au 1er floréal an XI (), époque à laquelle il passe chef d'escadron dans le 1er régiment d'artillerie à cheval. Employé à l'armée des côtes en l'an XII, il est nommé le 5 germinal () de la même année légionnaire[3] et commande l'artillerie de réserve des camps de cavalerie en l'an XIV.
Promu officier de la Légion d'honneur[3] le 5 nivôse an XIV (), il conquiert, pour son comportement lors de la bataille d'Austerlitz, le brevet de colonel du 2e régiment d'artillerie à pied qui lui est décerné le . Détaché le suivant pour remplir les fonctions de chef d'état-major d'artillerie du 5e corps, il est blessé à la bataille d'Ostrolenka le . Le de la même année, il prend le commandement du 2e régiment d'artillerie à cheval.
Il passe à l'armée d'Espagne en 1808 avec le même corps d'armée. Il est créé baron d'Empire le et est promu général de brigade le , peu de temps après la prise de Sugolle[Quoi ?] à laquelle il a puissamment contribué.
Rappelé à l'armée d'Allemagne le pour y commander l'artillerie du corps saxon aux ordres du général Reynier, il retourne en Espagne le , commande en second l'artillerie de l'armée de Catalogne (7e corps) et prend une part glorieuse au siège et à la reddition de Figueras.
Il a le commandement de l'artillerie des 12e et 7e corps de la Grande Armée en Russie et en Saxe, du au , assiste aux batailles de Dresde, de Leipzig et de Hanau, et est promu au grade de général de division le . Appelé le suivant au commandement de l'artillerie du 1er corps, il met en état de défense les places frontières du Nord de la France.
Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et commandeur de la Légion d'honneur[3] le suivant.
Au retour de l'île d'Elbe, Napoléon l'emploie à l'armée du Nord, commandant l'artillerie du 6e corps d'armée du général Mouton.
En 1816, il est inspecteur d'artillerie. Le , le roi l'élève à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur[3] et l'appelle au comité consultatif et à l'inspection générale du personnel et du matériel de l'artillerie.
Placé le dans la section de réserve du cadre de l'état-major général, le général Lenoury meurt au château de Cracouville le suivant[4]. Il laisse ses biens à son neveu Camille Clément de La Roncière-Le Noury[5].
Son nom est inscrit sur la partie Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Notes et références modifier
- Acte de baptême d'Henri Marie Lenoury, Registre paroissial de Cracouville (1750-1810), Archives départementales de l'Eure, 293 p. (lire en ligne), p. 77
- Le toponyme La Charmoye est cité par Guy Arbellot dans le dictionnaire des lieux habités de l'Eure. Rattaché à Saint-Christophe-sur-Condé.
- Base Léonore, en référence.
- Acte de décès d'Henri Marie Lenoury, Registre d'état-civil du Vieil-Evreux (1701-1845), Archives départementales de l'Eure, 632 p. (lire en ligne), p. 596
- Notice biographique du général Henri-Marie Le Noury (1771-1839), publiée dans le f. 122 du Dictionnaire de biographie française (2012).
Bibliographie modifier
- « Henri Marie Lenoury », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Georges Six (préf. André Lasseray), Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1792-1814, t. 2 (K - Z), Paris, Georges Saffroy, , 626 p. (lire en ligne), p. 260-261.
Liens externes modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Base Léonore, dossier 229958
