Henri-Raphaël Moncassin

sculpteur français
Henri-Raphaël Moncassin
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Henri-Raphaël Moncassin né le à Toulouse et mort le à Paris (6e arrondissement) est un sculpteur français.

Biographie modifier

Henri-Raphaël Moncassin est le fils du sculpteur François Moncassin. Il commence sa formation artistique dans l'atelier de son père avant de s'inscrire à l'École des beaux-arts de Toulouse.

En 1904, il se rend Paris où il est admis à l'École des beaux-arts dans l'atelier d’Antonin Mercié.

L'année suivante, il obtient le deuxième premier prix de Rome de sculpture pour Cérès enseignant l'agriculture à Triptolème. Il concourt au prix de Rome pendant six années de suite pour la première place, mais est chaque fois évincé à la suite d'intrigues d’atelier qui défraient la chronique artistique de l’époque[1].

À partir de 1905, Moncassin expose régulièrement au Salon des artistes français à Paris où ses envois sont remarqués à plusieurs reprises. En 1908, grâce à une bourse de voyage, il effectue un long séjour en Italie où il complète sa formation en visitant la plupart des grands musées italiens.

Après la Première Guerre mondiale, il réalise des monuments commémoratifs aux victimes de ce conflit.

Il produit également des bustes d’enfants et des statues religieuses. Il sculpte les bustes du dramaturge Paul Fort et du président du Sénat Jules Jeanneney.

Il devient officier d’académie en [2].

Il participe aux compétitions artistiques aux Jeux olympiques d'été en 1924 à Paris et en 1932 à Los Angeles.

Il meurt à Paris le [3].

Œuvre modifier

Œuvres dans les collections publiques modifier

États-Unis
France
  • Bedeille, église Saint-Barthélémy : Ecce homo, bas-relief en plâtre polychrome, représentant le Christ souffrant en buste de trois-quarts[6].
  • Le Sen, église Notre-Dame du Mont-Carmel : Saint-Joseph et Sacré-Cœur, deux statues en plâtre polychrome[7].
  • Lit-et-Mixe, église Saint-Vincent : Saint-Joseph et l’Enfant Jésus, plâtre peint polychrome, groupe complété par une statue de saint Vincent diacre.
  • Paris, musée du quai Branly :
    • Le Génie de la navigation ou Enfant au navire ;
    • La Récolte merveilleuse ou Le Départ aux colonies. Ces statues reçoivent en 1931 le prix des arts décoratifs du ministère des Outre-mer[8].
  • Toulouse :
    • école des beaux-arts : Cérès enseigne l'agriculture à Triptolème fils de Celée, roi d'Eleusis, 1905, bas-relief en plâtre, deuxième premier prix de Rome de sculpture[9].
    • musée des Augustins :
      • Le Docteur Raymond Groc 1921, buste en plâtre (inv. RI 1698) ;
      • Tête d'enfant, plâtre (inv. RA 2079).

Monument aux morts de la Première Guerre mondiale modifier

Œuvre d'édition modifier

  • Enfant tenant une goélette, bronze, fonte Susse[18].

Notes et références modifier

  1. Revue moderne des arts et de la vie (en ligne).
  2. Compte-rendu des travaux de la Société des artistes français (en Ligne).
  3. Archives de Paris acte de décès no 674, vue 11 / 31
  4. « Enfant tenant une goélette », notice sur frenchsculpture.org.
  5. « Récolte tropicale », notice sur frenchsculpture.org.
  6. Relief (médaillon) : Ecce Homo, sur mobilier-de-france.org.
  7. Base Mistral.
  8. worldfairs.info.
  9. (Notice en ligne).
  10. Petit Patrimoine : Monument aux morts de la ville, patrimoine rural.
  11. [PDF] fontenay-aux-roses.fr.
  12. monumentsauxmorts.fr.
  13. monumentsmorts.univ-lille.fr.
  14. Archives municipales de Rabastens, 1 M 1.
  15. Le monument François Verdier, sur archives.toulouse.fr.
  16. vdujardin.over-blog.com.
  17. monumentsauxmorts.fr.
  18. Henri Raphaël Moncassin.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Revue des arts et de la vie, no 2, Paris, éd. La Revue moderne, 1922.
  • Le Monde artiste. Théâtre, musique, beaux-arts, littérature, 45e année, no 33), .

Liens externes modifier