Haute-Goulaine

commune française du département de la Loire-Atlantique

Haute-Goulaine
Haute-Goulaine
Vue aérienne de la place de l'Église.
Blason de Haute-Goulaine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Clisson Sèvre et Maine Agglo
Maire
Mandat
Fabrice Cuchot
2020-2026
Code postal 44115
Code commune 44071
Démographie
Gentilé Goulainais
Population
municipale
5 958 hab. (2021 en augmentation de 5,77 % par rapport à 2015)
Densité 289 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 59″ nord, 1° 25′ 39″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 56 m
Superficie 20,59 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Sébastien-sur-Loire
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Haute-Goulaine
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Haute-Goulaine
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Haute-Goulaine
Liens
Site web hautegoulaine.fr

Haute-Goulaine (Hautt-Góleinn en gallo) est une commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Historiquement, c'est une commune de Bretagne, située dans le Pays nantais (pays historique) et dans le Pays du Vignoble nantais (pays traditionnel).

Géographie modifier

Situation modifier

 
Situation de la commune de Haute-Goulaine dans le département de la Loire-Atlantique.

Haute-Goulaine est située à 10 km au sud-est de Nantes (centre).

Les communes limitrophes sont Saint-Julien-de-Concelles, Le Loroux-Bottereau, La Chapelle-Heulin, La Haie-Fouassière, Vertou et Basse-Goulaine.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records HAIE-FOUASSIERE (44) - alt : 20m, lat : 47°09'42"N, lon : 1°23'04"O
Records établis sur la période du 01-02-1960 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 2,7 4,5 6,2 9,5 12,3 13,9 13,7 10,9 8,9 5,6 3,5 7,9
Température moyenne (°C) 6,3 6,6 9,2 11,6 15,1 18,2 20 19,9 17 13,5 9,3 6,7 12,8
Température maximale moyenne (°C) 9,3 10,6 13,9 17 20,6 24,1 26,1 26,2 23 18 12,9 9,9 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
20.01.1963
−14
10.02.1986
−10,8
01.03.05
−4
01.04.1963
−0,6
14.05.1995
1,5
02.06.1962
6
07.07.1962
4,6
20.08.1964
1,3
26.09.10
−4,6
30.10.1997
−7,5
21.11.1993
−12
28.12.1962
−14
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
27.01.03
24,1
27.02.19
26
20.03.05
30,2
30.04.05
33,6
26.05.17
39,6
27.06.19
39,5
23.07.19
40,5
07.08.20
36
01.09.1961
28,8
03.10.11
22,9
01.11.15
19
16.12.1989
40,5
2020
Précipitations (mm) 96,5 72,2 61,5 63,1 58,5 48,1 45 50 67,8 91,4 97,9 106,5 858,5
Source : « Fiche 44070001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Haute-Goulaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[10] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), cultures permanentes (14,9 %), zones urbanisées (12 %), zones humides intérieures (7,3 %), forêts (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), terres arables (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Attestée sous la forme Golena en 1123[16].

De goule, canal, goulot d'étranglement, avaloir, de Goulaine, « canal de déversoir des eaux du marais »[17].

Le nom de Haute-Goulaine vient de la rivière la Goulaine, et de la position topographique du village en amont de la rivière par rapport à Basse-Goulaine en aval.

Haute-Goulaine possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Hautt-Góleinn selon l'écriture ELG[18], ou ·Ôtt Goulènn selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [odgulɛn][19].

Gorre-Goulen en breton[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Au VIe siècle, est édifiée une chapelle dédiée à saint Martin de Vertou, un disciple de saint Félix, évêque de Nantes de 550 à 583. Une trève (paroisse secondaire), à l'origine sous le patronage de sainte Radegonde, est probablement créée à la même époque.

La paroisse de Goulaine est fondée entre le XIIe et le XIIIe siècle : elle inclut d'abord Haute-Goulaine et Basse-Goulaine, qui ne sont distinguées qu'à partir de 1287.

L'histoire de la commune de Haute-Goulaine se confond avec celle de la famille de Goulaine (Marcis de Goulaine vit au XIIe siècle). Au XIIe siècle, Jean Ier de Goulaine est nommé capitaine de la ville de Nantes par Henri II Plantagênet. Au XIVe siècle, Jean II de Goulaine obtient le droit de créer une foire le jour de la Saint-Martin.

Temps modernes modifier

Henri IV de France (roi de 1589 à 1610) érige la seigneurie de Goulaine en marquisat en faveur de Gabriel de Goulaine, époux de Marguerite de Bretagne. En 1788, Les terres et le château de Goulaine, propriété de Jean de Baille Hache, marquis de Goulaine, sont achetés par Dominique Deurbroucq fils (frère aîné de Piter Deurbroucq), un armateur et négociant nantais d'origine hollandaise.

Au XVIIe siècle, le manoir des Cléons, situé sur le territoire de Haute-Goulaine, appartient à Madame de Sévigné.

On mentionne plusieurs familles nobles : les de La Forêt d'Armaille (aux Montys-Férusseaux), les Bachelier de Bercy (au Carteron), les Mosnier de Thouaré, Bougrenet de La Tocnaye, puis du Boisguéhéneuc (à la Rabillardière), les du Boisguéhéneuc (à La Châtaigneraie). À noter que le Carteron est acquis par la suite par la famille Douault (riches armateurs et planteurs déjà propriétaires de l'Hôtel d'Aux, place Louis XVI à Nantes) et les Montys-Férusseaux sont acquis par la famille Thébaud ou Thébaut (négociants nantais).

En 1793, les insurgés vendéens établissent un camp aux Cléons et un autre à La Loué.

Liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Haute-Goulaine : Étienne Godard, Pierre Douet, Guyot, Bouyer, Jean Béconnais, Cousin, Curet, Mercier, François Guinel, Pierre Ménard, ...

Quelques gardes-champêtres : Pierre Jamoneau (à partir de 1845), René Buisson, François Mougenot de 1866 à 1871, Mathurin Leray, Théophile Maltête, Joseph Maltête.

Époque contemporaine modifier

Le , six des 16 otages fusillés à Nantes à la suite de l'attentat contre Karl Hotz sont inhumés dans le cimetière de Haute-Goulaine[20] :

  • Auguste Blouin : 57 ans, né à Saint Crespin (Maine-et-Loire), soupçonné d’avoir favorisé des évasions de prisonniers de guerre. Son corps a été transféré dans le cimetière de Saint Jacques de Nantes ;
  • René Carrel : 20 ans, de Nantes, militant communiste, soupçonné de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Bouteillerie de Nantes puis au cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
  • Robert Grassineau : 34 ans, né à Lorient (Morbihan), communiste, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
  • André Le Moal : 17 ans, né à Saint-Nazaire, violences contre des soldats allemands, soupçonné d’actes de résistance. Inhumé dans le cimetière de la Chauvinière de Nantes ;
  • Alexandre Fourny : 43 ans, né à Issé (Loire-Atlantique), soupçonné d’avoir favorisé des évasions de prisonniers de guerre. Son corps transféré dans le cimetière de Saint Joseph de Nantes, fut déplacé dans le cimetière de Miséricorde de Nantes ;
  • Léon Jost : 57 ans, de Nantes, directeur personnel de l'usine LU, commandeur de la Légion d'honneur, soupçonné de favoriser les évasions de prisonniers de guerre. Son corps fut transféré dans le cimetière de Miséricorde de Nantes.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1977 René Bertrand   Maire honoraire
1977 1995 André Proux DVD Maire honoraire
1995 2014 Jean-Claude Daubisse[Note 3] RPR puis UMP Directeur des études à l'École centrale de Nantes
Président de la CC Sèvre, Maine et Goulaine (2000 → 2008)
2014 25 mai 2020 Marcelle Chapeau DVD Conseillère en assurances retraitée
25 mai 2020 En cours Fabrice Cuchot[21] DVD Cadre RTE
Vice-président de Clisson Sèvre et Maine Agglo

Jumelages modifier

L'Association des « Amis de Pedro Muñoz », constituée à l'initiative de la Municipalité, des associations sportives et culturelles, des écoles, collèges et lycée de Haute-Goulaine est née fin 2008. Elle a pour vocation d'animer et d'organiser le jumelage.

Démographie modifier

Selon le classement établi par l'Insee, Haute-Goulaine fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[22]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 69 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 31 % dans des zones « peu denses »[23].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 5 958 habitants[Note 4], en augmentation de 5,77 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4708551 4811 5481 4891 5891 6141 6241 676
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6661 7531 8011 7621 8411 8311 8071 6561 603
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5611 6161 5791 3411 2961 2811 3011 3541 607
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8151 9812 5823 2253 8234 9305 3945 4395 530
2015 2020 2021 - - - - - -
5 6335 9545 958------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,5 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[28],[29],[30]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[28],[29],[30].

Pyramide des âges à Haute-Goulaine en 2013 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
1,6 
5,5 
75 à 89 ans
8,3 
15,7 
60 à 74 ans
15,6 
25,4 
45 à 59 ans
24,3 
16,9 
30 à 44 ans
17,2 
15,7 
15 à 29 ans
15,3 
20,5 
0 à 14 ans
17,8 
Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
5,8 
75 à 89 ans
9,1 
13,5 
60 à 74 ans
14,6 
19,6 
45 à 59 ans
19,2 
20,8 
30 à 44 ans
19,6 
19,4 
15 à 29 ans
17,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,5 

Économie modifier

Zones d'activités modifier

La communue de Haute goulaine dispose de 3 parcs d'activités :

  • un parc à vocation artisanale au lieu-dit « la Louée » ;
  • un parc à vocation tertiaire à « la Lande Saint-Martin » ;
  • un parc à vocation industrielle, proche de la RN249 Nantes/Cholet, « la Braudière - Pastière » ;
  • le vignoble.

Le vignoble Goulainais représente une économie majeure sur la commune, 1/4 de sa superficie est consacrée à l'activité viticole. Deux vins blancs secs caractérisent la production locale Muscadet-Sèvre-et-Maine et de Gros-plant-du-pays-nantais. le Gros-Plant, issu d'un cépage originaire de Charente, la « folle blanche » tandis que le Muscadet est issu du cépage bourguignon « melon ». À noter que quelques vins de pays, rouges et rosés, sont aussi produits en plus faible quantité à partir de Gamay et Cabernet. La réputation des viticulteurs Goulainais est régulièrement reconnue avec l'obtention de nombreuses médailles aux concours régionaux et nationaux.

Agriculture modifier

L'agriculture est également présente avec des exploitations maraîchères (légumes, plantes aromatiques et fleurs), dont notamment la Mâche et le Muguet[31].

Sport modifier

L'Étoile sportive de Haute-Goulaine est l'équipe de football de la commune fondée en 1947[32]. Le club est successivement entraîné par les anciens joueurs professionnels du FC Nantes Japhet N'Doram (2015-2020) puis Pascal Delhommeau (depuis 2020)[33]. L'équipe fanion évolue en Départementale 1 lors de la saison 2021-2022[34].

La section basket-ball de l'Étoile sportive de Haute-Goulaine a fusionné en juin 2014 avec le Basket Sèvre et Maine (couvrant les communes de Château-Thébaud, La Haie-Fouassière et Saint Fiacre-sur-Maine) pour former le Basket Sud Loire[35]. L'équipe masculine évolue en Pré-régionale (9e échelon) lors de la saison 2021-2022[36].

Patrimoine et culture locale modifier

Lieux et monuments modifier

Le château de Goulaine modifier

Le château de Goulaine (Xe-XVe-XVIIe siècle), propriété de la famille Goulaine (sauf entre 1788 et 1858), héberge plusieurs trésors :

  • une inestimable collection de papillons vivants provenant du monde entier
  • une exposition permanente, retraçant l'histoire de la célèbre biscuiterie LU (Lefèvre-Utile), racontée à travers son patrimoine artistique, depuis 1880 jusqu'à nos jours.

Le Pylône de la Louée modifier

Il est le principal émetteur de télévision du département dont il couvre la quasi-totalité du territoire mais aussi une partie du Maine-et-Loire (Cholet notamment) et de la Vendée.

Le Marais de Goulaine et site du Pont de l'Ouen modifier

Au nord-est de la commune, le marais de Goulaine s'étend sur environ 1 500 hectares. Ce site remarquable classé, fait partie du projet « Natura 2000 » pour la protection de la faune et de la flore. Quadrillé de canaux autrefois à usage de transport et culture de la rouche. Il est à la fois un fabuleux réservoir à brochets (frayère) et un milieu où faune et flore foisonnent. Le pont de l'Ouen, dont la première construction date du VIe siècle, offre un superbe panorama embrassant tout le marais. À proximité de ce point, se trouve la « Maison Bleue », lieu d'exposition permanent du Marais de Goulaine.

Autres patrimoines modifier

  • Le Pont de l'Ouen.
  • L'église paroissiale de Haute-Goulaine (XIXe siècle) ;
  • la chapelle Saint-Martin (1815) ;
  • le restaurant Manoir de la Boulaie, 2 étoiles Michelin et 4 toques Gault et Millau ;
  • les constructions gallo-romaines des Cléons ;
  • l'ancien logis de la Bourrelière transformé en collège privé ;
  • le manoir de La Bonodière (fin du XVIIIe siècle). ;
  • le manoir du Cartron (XIXe siècle) ;
  • le manoir des Montys (1813) : villa avec son parc et ses fabriques (chapelle, tour, tempietto), propriété édifiée par François-Léonard Seheult ;
  • sept moulins (XVIIIe – XIXe siècle).

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'or au château flanqué de deux échauguettes de sable, ouvert et ajouré du champ, soutenu d'une divise ondée d'azur ; en pointe, une grappe de raisin pamprée de sinople ; au chef d'hermine.
Commentaires : Le château représente celui de la seigneurie de Goulaine au bord des Marais de l'Ouen ; la divise ondée d'azur évoque la rivière du Pont de Louen ; la grappe de raisin rappelle le vignoble (et le Muscadet). Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Georges Brisson (délibération municipale du ), enregistré le .

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 2001 et 2008.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Haute-Goulaine et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Nantes », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Michel Priziac - Les noms racontent la nature, Kidour-éditions, 2007, page 20, (ISBN 978-2-917574-27-0).
  17. « Rivière Goulaine, et canal du Montru - Une petite rivière de la basse Loire fréquentée par la batellerie bretonne », sur projetbabel.org (consulté le ).
  18. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  19. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  20. Cf. Représailles après la mort de Karl Hotz
  21. « Haute-Goulaine. Fabrice Cuchot élu pour un premier mandat », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  22. « Commune d'Haute-Goulaine (44071) », Insee (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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