Haneen Zoabi

personnalité politique arabe israélienne

Haneen Zoabi
Illustration.
Haneen Zoabi en 2012.
Fonctions
Députée à la Knesset

(10 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 10 février 2009
Législature 18e, 19e, 20e
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Nazareth
Drapeau d’Israël Israël
Nationalité Israélienne
Parti politique Liste unifiée
Balad[1] (al-Tajamu)
Religion Musulmane
(non pratiquante)[2]

Haneen Zoabi, également nommée Hanin Zoabi[1], Hanin Zoubi, Hanin Soabi, en arabe : حنين زعبي, DIN 31635 Ḥanīn Zuʿbī et en hébreu : חנין בתולה זובי, née le à Nazareth en Israël, est une femme politique arabe israélienne, députée de la Knesset de 2009 à 2019.

Biographie modifier

Débuts modifier

Haneen Zabi est une musulmane sunnite élevée à Nazareth dans une famille pratiquante, libérale et non-traditionnelle : une mère, Aïcha, mathématicienne et un père avocat, Farouk, qui mettent l'accent sur l'éducation et les études[3]. Sa sœur est également avocate, son frère est spécialiste en langue arabe et son autre frère est docteur en économie, diplôme obtenu à l'Université de Tel Aviv[4].

Elle est un parente de (en) Seif el-Din el-Zoubi, ancien maire de Nazareth et membre du Mapaï à la Knesset entre 1949 et 1959, et de 1965 à 1979, d'(en) Abd el-Aziz el-Zoubi, ministre adjoint de la Santé et premier membre arabe d'un gouvernement israélien et d'(he) Abd al-Rahman Zoabi, juge israélien à la Cour suprême d'Israël jusqu'en 2002[5],[6].

Après une scolarisation en primaire à Nazareth et aux écoles de St Joseph, Haneen étudie la psychologie et la philosophie à l'Université de Haïfa pour l'obtention d'un diplôme de premier cycle, puis la communication et les media à la prestigieuse Université hébraïque de Jérusalem [4],[7].

Elle devient enseignante dans des écoles au niveau secondaire et tertiaire et superviseur dans le système scolaire arabe mais également professeur de mathématiques et inspectrice des écoles pour le ministère de l'Éducation israélien[8]. En 2003, elle co-fonde I'ONG l'lam, un centre de médias pour les Palestiniens arabes en Israël, qu'elle dirige pendant six ans, avant de quitter ce poste pour prendre son siège au Parlement israélien[4].

Engagement politique modifier

 
Haneen Zoubi en 2009.

Insatisfaite des conditions de vie des Palestiniens ou des arabes israéliens et de leur manque de représentativité au sein de la société israélienne[4], désireuse de voir s'établir un État palestinien indépendant[9] ou un État partagé à égalité entre Juifs et arabes[10], Haneen Zabi s'investit en politique en rejoignant le parti Balad (al-Tajamu) en 2001 puis devient à 40 ans députée membre de la Knesset en février 2009 dans ce parti israélo-arabe à l'Assemblée nationale démocratique. Elle est la première femme élue sur la liste d'un parti arabe au parlement israélien (ses prédécesseurs arabes féminins l'étaient dans un parti mixte) qui comprenait alors onze autres arabes israéliens dans ses bancs - et dix-sept en 2018.

À la 18e cérémonie d'investiture à la Knesset, le , elle quitte le plenum avant le chant de la Hatikva (l'Espérance), l'hymne national israélien : « L'Hatikva ne me représente pas », dit-elle plus tard[11]. Elle décrit aussi les politiques Avigdor Lieberman, Tzipi Livni et Benjamin Netanyahu comme « un groupe de fascistes purs et simples »[12].

En 2009, elle rencontre le mouvement Code Pink et la Coalition israélienne des femmes pour la paix puis s'engage dans une série de conférences à l'étranger comme notamment à l'Université de Melbourne, sur le thème de « Israël est-il un pays raciste ? », organisée par Students for Palestine et Australians for Palestine[4].

Elle considère que l'Occident devrait prendre langue avec le Hamas qui gouverne la bande de Gaza plutôt que le boycotter comme organisation terroriste, ce qu'il n'est pas, selon elle, et que la communauté internationale ne peut pas se considérer comme médiateur neutre si elle étiquète les organisations des Palestiniens comme illégitimes. Elle affirme en outre ne pas être contre les Juifs mais contre la définition d'Israël en tant qu’État juif[10].

Interrogée sur l'arme nucléaire iranienne à laquelle elle ne croit pas, elle répond : « Le vrai danger est l'armée israélienne... Elle est plus dangereuse pour le monde, plus dangereuse pour tout le monde, plus dangereuse pour les Palestiniens, pour les Israéliens d'avoir Israël comme seul État puissant (dans la région)... » puisque « personne ne le restreint »[13],[14].

Haneen Zoabi participe en à la flottille pour Gaza sur le navire turc Mavi Marmara afin de violer le blocus de Gaza, s'attirant les critiques et les demandes de poursuite judiciaire de la droite et de l'extrême droite israélienne, ainsi que des menaces de mort, en ayant notamment affirmé qu'il s'agissait d'une « action humanitaire » et d'avoir qualifié les députés israéliens de « traitres »[15],[16],[17]. Deux agents de sécurité israélienne sont donc affectés à sa protection et le président de la Knesset, Reuven Rivlin - connu pour sa position en faveur de la coexistence arabo-juive - s'oppose à sa destitution parlementaire[18],[19],[20],[21]. Aussi, en , le Procureur général d'Israël, (en) Yehuda Weinstein, décide de clore l'enquête dont il est chargé sur l'action des cinq participants israéliens (dont Zoabi) de la flottille à destination de Gaza[22].

En , lors de la cession au Cap du Tribunal Russel pour la Palestine, elle déclare qu'« Israël est un État d'apartheid ». Le vice-président du Parlement, (en) Otniel Schneller, dépose alors une plainte auprès du comité d'éthique de la Knesset[réf. souhaitée].

 
Haneen Zoabi et l'activiste palestinien (en) Issa Amro, au sein de son mouvement (en) Youth Against Settlements house à Hébron, février 2012.

En , elle affirme lors d'une interview à la télévision israélienne : « Israël n'est pas une victime, pas même lorsque des civils (israéliens) sont tués ». S'exprimant dans le cadre démocratique israélien qui l'a élue au Parlement, elle ajoute qu'« Israël est un projet colonialiste raciste » et qu'il « déteste la démocratie »[23].

La même année, Zoabi écrit la préface du livre du journaliste britannique Ben White[24], Palestinians in Israel: Segregation, Discrimination and Democracy, où elle désigne à nouveau que le sionisme comme une « entreprise colonialiste et raciste », établie selon le concept du « nettoyage ethnique »[25]. Elle s'oppose aussi à la demande d'une minute de silence pour les douze athlètes israéliens tués par des fedayin palestiniens lors des jeux olympiques de Munich de 1972[26].

En 2013, elle se porte candidate à la mairie de Nazareth, ville arabe la plus peuplée d'Israël. Elle a pour concurrent Ramiz Jaraisy, maire chrétien depuis 1994. Elle échoue avec 10 % des voix, son opposant l'emportant avec 43,37 % des voix[27]. La même année, elle est réélue à la Knesset.

En 2014, toujours membre du parti Balad et députée, durant l'opération Bordure protectrice, elle déclare sur une radio de Tel Aviv[15] :

« Est-ce si étrange que des gens vivant sous occupation dans des situations impossibles et où Israël capture des centaines de prisonniers au quotidien... est-ce si étrange que cela qu'ils aient recours au kidnapping ? Ce ne sont pas des « terroristes ». Même si je ne suis pas d'accord avec eux, le fait est que ce sont des gens qui ne voient pas d'autre moyen de changer leur réalité et qui se sentent contraints à de tels expédients... jusqu'à ce... que les citoyens israéliens et de la société se réveillent et sentent la souffrance de l'autre ».

Cette déclaration eut lieu cinq jours après l'enlèvement suivi du meurtre de trois jeunes Israéliens par des Palestiniens (l'un des déclencheurs de la guerre de Gaza) - enlèvement que Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, l'Union européenne et le Comité international de la Croix-Rouge avaient pour leur part condamné[28],[29]. À la suite de cette déclaration, Zoabi est critiquée de toute part en Israël et exclue pour six mois de la Knesset pour incitation à la violence[30],[15],[16]. En parallèle, Mohammed Zoabi, jeune de 17 ans de sa parentèle, qui fréquente un « lycée juif » en Israël, poste une vidéo en ligne où il s'oppose au discours de Haneen Zoabi, appelle à ramener les adolescents kidnappés à Gush Etzion, souhaite une longue vie à l’État démocratique israélien et qualifie l'Autorité palestinienne de « grande terroriste ». Cette vidéo ayant eu pour conséquence des menaces de mort sur le jeune Mohammed, ce dernier se déconnecte des réseaux sociaux et se réfugie à l'étranger[15],[31],[32].

En , elle insulte un fonctionnaire arabe de l’État, le traite de « traitre » et l'incite à la rébellion violente. Elle passe en jugement pour outrage et présente des excuses ; elle est condamnée à une amende et à six mois de probation[33]. Le même mois, elle publie un article dans un journal du Hamas, « Felesteen.ps », appelant au rejet des négociations de paix et à la poursuite de la résistance[34]. Juste ensuite, elle se retrouve menottée avec d'autres arabes israéliens lors d'une manifestation non autorisée contre l'incursion militaire dans la bande de Gaza, alors qu'ils crient ensemble des slogans appelant à ce que des roquettes Qassam tombent sur Tel Aviv[35].

Au cours de la guerre de Gaza en 2014, Haneen Zoabi écrit un article justifiant les tirs de fusées par le Hamas sur les populations civiles[9].

En , des partisans du politique d'extrême droite (en) Baruch Marzel perturbent une convention au forum des candidats tenue à Ramat Gan « pour protester contre la honte », où l'un d'entre eux, Artemi Kazarov, verse une bouteille de jus de fruit sur la députée Zoabi dans le but d'« effacer le sourire sur le visage de Zoabi ». Kazarov est arrêté et le procureur général ordonne une enquête sur l'agression[36].

En 2015, elle est critiquée pour sa participation à des conférences notamment à l'université Columbia à New-York intitulée « Le racisme et l'apartheid israélien : une vue de l'intérieur avec Haneen Zoabi » et une autre le à l'université Harvard intitulée « Hanin Zoabi : être un Palestinien dans un État juif », financées par des associations pro-palestiniennes (PACC et Amitié Harward-Palestine). La question se pose de savoir s'il est approprié d'autoriser un député de la Knesset à quitter l'assemblée pour assister à un événement étranger qui soutient qu'Israël est un « État raciste d'apartheid » où les Palestiniens sont appelés des Israéliens[37].

En , lors d'une vague de terrorisme arabe principalement sur des civils israéliens, elle réitère des propos incitant au soulèvement palestinien (intifada) contre Israël sur le site du Hamas, al-Resalah, à la suite de quoi, le Premier ministre Netanyahu demande l'ouverture d'une enquête pour incitation à la violence[38].

En , elle est aux Pays-Bas et prend la parole lors de la commémoration des 77 ans de la Nuit de Cristal, en comparant le traitement des Palestiniens à celui des Juifs dans l'Allemagne nazie. La Fédération juive du pays (Federatief Joods Nederland) porte plainte pour calomnies et incitation à la haine[39],[40].

Zoabi est en septième position sur la Liste arabe unifiée, une coalition politique formée par les quatre principales formations arabes israéliennes en vue des élections législatives anticipées de 2015 ; elle est réélue députée.

Le , Hanin Zoabi est évacuée de la Knesset par le service de sécurité après son discours controversé lors d'une session plénière, où elle désigne les soldats israéliens (IDF) comme étant « des assassins »[41], avant le vote de la Knesset sur le projet de loi exigeant aux fondations de gauche et aux organisations de révéler leurs sources de financement[9],[42].

En avril de la même année, elle refuse de participer à la journée de commémoration de la Shoah et affirme que les actes d'Israël contre les Palestiniens sont similaires à ceux des nazis[43]. Puis en décembre, elle va jusqu'à accuser Israël de laisser mourir les prisonniers palestiniens malades en leur donnant un traitement insuffisant et même de laisser leurs organes se détruire l'un après l'autre[44].

Lors d'une conférence en 2017 à la « Fondation de Jérusalem » aux États-Unis, Zoabi soutient que le sionisme d'Israël adopte des « méthodes fascistes » (comme le prouverait le journal israélien « Haaretz »), qu'il est hostile aux droits de l'homme « dans le monde entier » et qu'il « doit quitter la région » car, selon elle, le sionisme est un racisme. Elle ajoute que « les Juifs ne sont pas une nation » et donc qu'ils ont pas le droit à l'« autodétermination » contrairement aux Arabes. Elle est néanmoins partisane d'accorder des droits collectifs aux Juifs au sein d'un « État laïque démocratique avec une majorité arabe... entre le Jourdain et la mer », c'est-dire dans l'actuel Israël[45],[46].

En , elle écrit dans le journal « Haaretz » pour expliquer son opposition et celle de son parti Balad à la nouvelle loi fondamentale d'Israël, d'autant qu'elle interdit désormais la candidature d'un parti niant l'existence d'Israël en tant qu'État juif et démocratique[47].

Soupçons de fraude modifier

En , des soupçons de fraude et corruption sont portés contre trois membres du parti Balad dont Zoabi, au sujet des dons reçus par le parti lors des élections de 2013 et de ses dépenses lors des élections de 2015[9].

Plaintes et sanctions modifier

À de nombreuses reprises, le (he) comité d'éthique de la Knesset, recevant les plaintes, menace d'ôter son immunité diplomatique à Haneen Zoabi, de la disqualifier ou de la condamner pour traitrise après ses multiples provocations verbales contre son pays ou une partie de ses habitants[16],[48] mais ses lois la protègent durant ses mandats et la Cour suprême israélienne annule la majorité des décisions du Comité central des élections, qui la visent. Lui ont été retirés temporairement le droit de voyager vers les pays qui refusent les relations officielles avec Israël, son passeport diplomatique et le droit de voter aux commissions parlementaires, après sa participation à la flottille de Gaza en 2010, et a été prononcée son exclusion de la Knesset durant six mois, après ses justifications au kidnapping des adolescents israéliens : l'appel de Zoabi à la Cour suprême d'Israël de renverser la suspension a été cette fois-là rejetée[49],[50],[23],[51],[52].

Engagement social modifier

Au cours de son mandat en tant que membre de la Knesset, Haneen Zoabi a aussi rejoint les dizaines de projets de loi ou de commissions qui relèvent pour la plupart des domaines de l'égalité socio-économique, sexuelle et des droits de l'enfant. La députée a été pour une représentativité paritaire des femmes aux élections à la Knesset ou auprès des autorités locales, pour l'égalité entre femmes et hommes, contre la violence familiale, pour la construction de salles d'allaitement dans les bâtiments publics, pour l'égalité des personnes handicapées, pour l'aide à la communauté arabe ou pour l'élévation de l'âge du mariage[53],[54],[16].

Elle décide de ne pas renouveler son engagement parlementaire et quitte l'Assemblée législative en janvier 2019 sous des acclamations de joie[9],[16]. Faisant le bilan, elle se dit fière de ses actions dans la lutte pour la justice pour son peuple[16].

Autres activités modifier

Haneen Zoabi écrit des articles pour l'ensemble des journaux arabes et voyage à l'étranger pour obtenir un appui international à sa cause idéologique pour les droits des Palestiniens et « contre le racisme et l'apartheid en Israël »[4].

Elle déclare aussi apprécier la littérature étrangère, notamment Milan Kundera[4].

Quand elle ne voyage pas, elle vit avec ses parents à Nazareth.

Références modifier

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