Habibi (bande dessinée)

Bande dessinée américaine

Habibi
One shot
Auteur Craig Thompson
Couleurs noir & blanc
Genre(s) roman graphique

Thèmes esclavage, transidentité, calligraphie arabe
Lieu de l’action Pays fictif
Époque de l’action époque contemporaine

Langue originale anglais, traduction collective en français
Éditeur Casterman
Collection écritures
Première publication octobre 2011
ISBN 978-2-203-00327-9
Format 17cm x 24cm
Nombre de pages 672
Site web http://www.habibibook.com/

Habibi est un roman graphique de Craig Thompson, de 670 pages, en noir et blanc, publié aux éditions Pantheon en aux États-Unis. La traduction française, collective, a été éditée en France chez Casterman en 2011.

Synopsis modifier

L'histoire raconte la jeunesse de deux esclaves, Dodola et Cham, dans un pays arabe imaginaire : vendue à un scribe toute jeune, Dodola assiste à l'assassinat de son mari par des voleurs au début de l’ouvrage. Après avoir sauvé la vie d'un enfant d’esclave noir qu’elle nomme Habibi (que l’on peut traduire par « mon amour » en arabe), ils trouvent refuge dans une épave de bateau échoué en plein désert. À partir de là, ces deux êtres vont évoluer dans ce monde arabe fantasmé ; au rythme de contes et d'histoires racontés par la jeune femme.

L'histoire se décompose en neuf chapitres :

  • Le plan de la rivière
  • Voiles des ténèbres
  • Le viol de l’Éden
  • Mirage
  • La main de Fatima
  • Noyade
  • Le sceau de Salomon
  • La prière de l'orphelin
  • Respire

L'histoire est entrecoupée de versets de l'Ancien Testament et du Coran. La calligraphie arabe est très présente tout au long de l'album. On peut notamment remarquer la présence des légendes suivantes :

Et d’autres histoires inspirées de légendes non religieuses, tel que la tortue de Luo Shu (lié au Carré de Luo Shu, d’ésotérisme chinois), ou encore le carré magique Buduh, des alchimistes.

Cet album a fait partie de la sélection officielle du festival d'Angoulême 2012 [1] et a également valu à Craig Thompson d'être récompensé par le prestigieux Eisner Award du meilleur auteur complet (scénariste/dessinateur) en 2012 [2].

Publication modifier

En langue originale (anglais américain) modifier

Habibi, Pantheon Books, (ISBN 9780375424144)

En français modifier

Habibi, Casterman, coll. Écritures, , traduction collective : version classique (ISBN 978-2-203-00327-9), version couverture dorée (ISBN 978-2-203-00327-9). Cette bande dessinée existe en deux versions chez Casterman : une classique sur fond blanc et une plus luxueuse, dont la couverture est marron et dorée avec un médaillon où sont dessinés les 2 héros.

Notes et références modifier

  1. « Angoulême 2012 : Sélection Officielle et Palmarès », sur www.bdfugue.com (consulté le )
  2. (en) « 2010-Present », sur Comic-Con International: San Diego, (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages modifier

Presse modifier

  • Sébastien Naeco, « Habibi, livre-vie, livre-amour, livre-pont », sur lecomptoirdelabd,
  • AFP avec Le Figaro, « La BD Habibi récompensée », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  • Aurelia Vertaldi, Olivier Delcroix et Craig Thompson, « «Habibi est un album sur le traumatisme sexuel» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  • Julien Bisson, « Le retour tant attendu de Craig Thompson », L'Express,‎ (lire en ligne)
  • Gilles Médioni, « Habibi, hommage de la BD aux arts islamiques », L'Express,‎ (lire en ligne)
  • Olivier Delcroix, « Le terrible conte oriental de Craig Thompson », Le Figaro,‎
  • Eric Loret, « Un solide Habibi : Des Mille et Une Nuits post-11 Septembre sous le trait virevoltant de Craig Thompson », Libération,‎
  • Lucie Servin, « Habibi, un conte graphique à la croisée de tous les mythes », L'Humanité,‎
  • Jean-Claude Loiseau, « Habibi, Craig Thompson », Télérama,‎
  • (en) Robyn Creswell, « Alas, Babylon. Habibi, written and illustrated by Craig Thompson », The New York Times,‎
  • Gilles Médioni, « L'Orient en noir et blanc », L'Express,‎
  • Daniel Couvreur et Craig Thompson, « Les Mille et Une Nuits de l'eunuque », Le Soir,‎
  • (en) Neel Mukherjee, « Habibi », Financial Times,‎

Liens externes modifier