HMS Royal Sovereign (1786)

HMS Royal Sovereign
illustration de HMS Royal Sovereign (1786)
Le HMS Royal Sovereign en 1796.

Type Vaisseau de ligne de 1er rang
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Plymouth Dockyard
Commandé 3 février 1786
Quille posée 7 janvier 1774
Lancement 11 septembre 1786
Statut Renommé HMS Captain le 17 août 1825
Service de port 1826
Démantelé en 1841
Caractéristiques techniques
Longueur 183,8 pieds (56 m)
Maître-bau 52,0 pieds (15,8 m)
Tirant d'eau 22,1 pieds (6,7 m)
Port en lourd 2175 t
Propulsion Voiles
Caractéristiques militaires
Armement 100 canons

Le HMS Royal Sovereign est un vaisseau de ligne de 1er rang de 100 canons[1] construit en 1786 et en service dans la Royal Navy jusqu'en 1825. Il participe, sous le commandement de l'amiral Howe à la bataille du 13 prairial an II, et porte la marque de l'amiral Collingwood lors de la bataille de Trafalgar. Renommé HMS Captain et affecté au service de la rade en 1825, il est désarmé en 1826 et détruit en 1841.

Construction modifier

Le HMS Royal Sovereign est le troisième des sept navires britanniques à porter ce nom. Conçu par Sir Edward Hunt, il est construit au chantier naval de Plymouth et lancé le [1]. D'un cout de 67 458 £, il est le seul navire de sa classe.

Service actif modifier

Le HMS Royal Sovereign participe à la bataille du 13 prairial an II au sein de la flotte de l'amiral Howe. Au cours de la bataille, 14 membres d'équipage sont tués et 41 blessés[2].

Bataille de Trafalgar modifier

Durant la bataille de Trafalgar, le HMS Royal Sovereign porte la marque de l'amiral Collingwood et est commandé par le capitaine Rotheram. En tête de la colonne Collingwood, il est le premier navire britannique à aborder la ligne de bataille franco-espagnole après avoir essuyé pendant un quart d'heure les tirs du Fougueux[3]. En passant derrière le Santa Ana, il tire une bordée meurtrière qui prend une batterie en enfilade, détruisant une quinzaine de canons[4]. Tout en manœuvrant pour aborder le Santa Ana, le HMS Royal Sovereign repousse rapidement les San Leandro (es), San Justo (es) et l’Indomptable qui tentent de secourir le navire espagnol[4]. Attaqué par le HMS Belleisle[5] puis par le HMS Temeraire, le Santa Ana amène son pavillon à 14 h 20.

 
Le lendemain de la bataille, la frégate HMS Euryalus remorque le HMS Royal Sovereign au côté du HMS Victory.

Le HMS Royal Sovereign perd au cours de la bataille son mât de misaine, son grand mât et quasiment toute sa voilure[6] sous le feu du Fougueux, de l’Indomptable et du Monarca[3]. 47 membres d'équipage sont tués et 97 blessés[7].

Après Trafalgar modifier

Le HMS Royal Sovereign retourne en Méditerranée l'année suivante et participe au blocus de Toulon jusqu'en , lorsqu'il est réaffecté à la flotte de la Manche.

Le , il est renommé HMS Captain après avoir été affecté au service de la rade de Plymouth[2]. Désarmé en , sa destruction a finalement lieu à Plymouth[1] et se termine le .

Notes et références modifier

  1. a b et c Lavery, Ships of the Line vol.1, p178.
  2. a et b Ships of the Old Navy, Royal Sovereign (1).
  3. a et b Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 865
  4. a et b Georges Fleury, Nelson : Le héros absolu, Paris, Flammarion, , 486 p. (ISBN 2-08-068090-0), p. 476
  5. Georges Fleury, Nelson : Le héros absolu, Paris, Flammarion, , 486 p. (ISBN 2-08-068090-0), p. 477
  6. Adkin, The Trafalgar Companion, p. 323
  7. (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Greenhill Books, , 1re éd., 582 p. (ISBN 978-1-85367-276-7), p. 208

Bibliographie modifier