HMS Glasgow (C21)

croiseur léger de la classe Town

HMS Glasgow
Photo en noir et blanc d'un navire vu de bâbord.
Le HMS Glasgow en 1937.

Type Croiseur léger
Classe Town
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Scotts Shipbuilding and Engineering Company[1]
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Placé en réserve en 1956
Vendu pour démolition en
Équipage
Équipage 748 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 180,3 m
Maître-bau 18,8 m
Tirant d'eau 6,20 m
Déplacement 9 100 long tons (9 246 t)
À pleine charge 11 350 long tons (11 532 t)
Propulsion 4 hélices
Turbines à engrenage Parsons
4 chaudières Admiralty
Puissance 75 000 ch
Vitesse 32 nœuds (59 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 × 3 canons de 6 pouces
4 × 2 canons de 4 pouces
4 × 1 canons de 47 mm
2 × 4 canons de 2 livres
2 × 4 mit. de 12,7 mm
2 × 3 TLT de 21 pouces (533 mm)
Électronique Radar type 279
Rayon d'action 12 100 milles marins (22 400 km) à 12 nœuds (22 km/h)
Aéronefs 2 Supermarine Walrus
Carrière
Indicatif C21

Le HMS Glasgow (C21) est un croiseur léger de la classe Town construit pour la Royal Navy. Lancé le et armé le , il participe à la campagne de Norvège lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il rejoint ensuite la Méditerranée et, basé à Alexandrie, participe à l'escorte de convois pour Malte. Après un tour dans l'océan Indien en 1942, le croiseur escorte des convois en Arctique. Il participe ensuite à l'opération Stonewall puis couvre le débarquement de Normandie en 1944, avant de retourner aux Indes orientales. Après la guerre, le Glasgow est notamment le navire amiral de la Mediterranean Fleet basée à Malte avant d'être placé en réserve en 1956 puis démoli en 1958.

Conception modifier

Histoire modifier

En mai 1939, il participe à une opération secrète visant à cacher une partie du trésor britannique au Canada. Avec le HMS Southampton, il transporte près de 50 tonnes d'or vers la colonie. Il s'agissait d'un test pour évaluer les risques d'une opération de plus grande envergure, comme le fut l'opération Fish (en) en 1940[2].

Le 25 juin 1944, il participe au bombardement de Cherbourg.

Notes et références modifier

  1. Gogin 2015.
  2. L'histoire nous le dira, « Comment cacher 100 milliards pendant la guerre | L'Histoire nous le dira #107 », sur youtube.com, (consulté le )

Bibliographie modifier

  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
  • (en) H. T. Lenton, British & Empire Warships of the Second World War, Annapolis (Maryland), Naval Institute Press, , 766 p. (ISBN 1-55750-048-7)

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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