Guy Geoffroy

homme politique français

Guy Geoffroy, né le à Paris, est un homme politique français.

Guy Geoffroy
Illustration.
Guy Geoffroy en 2010.
Fonctions
Maire de Combs-la-Ville
En fonction depuis le
(28 ans, 9 mois et 26 jours)
Élection 11 juin 1995
Réélection 11 mars 2001
9 mars 2008
23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Claude Sapin
Successeur en fonction
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 9e de Seine-et-Marne
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Jacques Heuclin
Successeur Michèle Peyron
Conseiller général de Seine-et-Marne

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Circonscription Canton de Combs-la-Ville
Prédécesseur Canton créé
Successeur Didier Turba
Biographie
Nom de naissance Guy Geoffroy
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Paris 11e (Île-de-France, France)
Nationalité Française
Parti politique RPR(jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
RS (2010-2012)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
Profession homme politique, proviseur de Lycée
Religion Catholicisme

Proviseur de lycée, ancien député élu en Seine-et-Marne (2002-2017), il est maire de Combs-la-Ville depuis 1995.

Biographie modifier

Famille et formation modifier

Guy Jean Albert Geoffroy naît le dans le 11e arrondissement de Paris[1],[2].

Après des études secondaires au lycée de Montgeron, il poursuite des études supérieures de droit à l'université Panthéon-Sorbonne. Il est diplômé d'études supérieures (DES) de droit public et de sciences politiques[1].

Le , il épouse Françoise Demilly. De ce mariage, naissent un garçon et deux filles[1].

Carrière professionnelle modifier

De 1968 à 1982, il est surveillant puis conseiller d'éducation. En 1982, il est nommé chef d'établissement. De 1994 à 2002, il est proviseur du lycée polyvalent de Villeneuve-Saint-Georges[1].

Vie politique modifier

En 1965, à 16 ans, il s'engage en politique et participe à la campagne électorale présidentielle dans les rangs gaullistes. En 1973, il est candidat du Front progressiste, mouvement gaulliste de gauche, dans la Première circonscription de l'Essonne.[réf. nécessaire]

En 1992, il est élu au conseil général de Seine-et-Marne dont il est vice-président de 1994 à 1998. Il est maire de Combs-la-Ville depuis 1995[1]. Très impliqué dans une politique scolaire audacieuse, il conduit aussi le redressement financier de sa commune et met en place la restructuration équilibrée du centre ancien. Il développe des politiques nouvelles dans de nombreux secteurs sensibles comme celui de l'environnement.[réf. nécessaire]

En 1995, il est élu vice-président de l'établissement public de la ville nouvelle de Sénart[1]. Président du SIVOM en , il est un des principaux artisans du projet de nouveau centre de traitement écologique des déchets ménagers par compostage et méthanisation, qui fait déjà référence en France et en Europe. Cette expérience et de son engagement sur les préoccupations écologiques, lui permettent d'accéder à la présidence de l'association des Éco-Maires de France en . Il est un des promoteurs de la mise en place de la « Commission locale de l'eau » chargée de définir le « schéma d'aménagement et de gestion de l'eau » pour l'ensemble du bassin de l'Yerres.[réf. nécessaire]

Le , il est élu député de la 9e circonscription de Seine-et-Marne[2] face au sortant Jacques Heuclin. Très investi auprès des maires et des habitants et reconnu pour son travail à l'Assemblée nationale - il est régulièrement classé parmi les députés les plus actifs - , il est reconduit aux élections législatives de 2007 et 2012, après avoir fait voter des lois importantes qui portent son nom, dont celle relative à la lutte contre les violences aux femmes. Il perd son siège en 2017, à l'issue des élections législatives qui suivent l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, en étant battu au second tour avec 45,73 % des voix exprimées[3].

Le , la liste qu'il conduit est élue avec 53,61 % des voix dès le premier tour[4], il est réélu maire le suivant par le conseil municipal pour la cinquième fois consécutive.

Le , il est éliminé au premier tour des législatives, n'ayant obtenu que 11,66 % des voix exprimées[5].

Mandats électifs modifier

Fonctions intercommunales modifier

  • Depuis 2008 : président du SIVOM de l'Yerres et des Sénarts[6].
  • Président de la commission locale de l'eau (CLE) chargé du suivi du schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (SAGE) du bassin versant de l'Yerres.
  • Président de l'Union des maires de Seine-et-Marne - depuis 2017.

Mandats associatifs - syndicats environnementaux modifier

  • Président de l'association des éco-maires de France
  • Président de l'association Méthéor, association européenne pour la méthanisation des déchets ménagers.

Fonctions occupées à l'Assemblée nationale modifier

  • 2002-2017 : membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, vice-président de 2005 à 2012[2].
  • Membre de la délégation aux droits des femmes et l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
  • Membre du Groupe d'études sur la question du Tibet[7].
  • Responsable du Groupe les Républicains au sein de la commission des lois.
  • Président du Groupe d'études sur les déchets ménagers.
  • Représentant de l'Assemblée nationale au sein du haut conseil l'égalité entre les femmes et les hommes.
  • Membre de la mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle Calédonie.
  • Vice-président du groupe d'études sur l'Arctique, Antarctique et terres australes et antarctiques françaises.
  • Président du Groupe d'amitié France-Slovénie.
  • Vice-président des Groupes d'amitié France - Bolivie ; France - Chypre ; France - Mauritanie.
  • Membre des Groupes d'amitié France - Israël ; France - Brésil.

Prises de positions modifier

Prostitution modifier

Guy Geoffroy a été le président de la commission spéciale chargée de la proposition de loi sur la prostitution, qui confirme l'interdiction du commerce des corps en France, initiée en 1946 avec la fermeture des maisons closes et déjà affirmée en 1960 avec la ratification de la Convention de l'ONU pour la répression de la traite des êtres humains et l'exploitation de la prostitution d'autrui.

Violences faites aux femmes modifier

Il est le co-auteur de la loi du relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein du couple et aux incidences de ces dernière sur les enfants et de la loi du renforçant la prévention et la répression des violences soumises au sein du couple, qui créent le délit de violence psychologique et l'ordonnance de protection pour les victimes.

Justice modifier

Lors des débats relatifs au statut du parquet en 2013, il juge la prohibition des instructions individuelles du garde des sceaux aux parquetiers inutile[8]. La mesure sera adoptée, la garde des sceaux jugeant qu'il existe une différence fondamentale entre les instructions individuelles et les notes d'information remontant au garde des sceaux.

Distinctions modifier

Le , Guy Geoffroy est nommé au grade de chevalier de l'ordre national du Mérite au titre de « proviseur de lycée à Villeneuve-Saint-Georges ; 29 ans de services civils »[9].

Le , il est nommé au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « proviseur de lycée polyvalent ; 33 ans de services civils »[10].

Il est officier de l'ordre des Palmes académiques[1].

Liens externes modifier

Notes et Références modifier

  1. a b c d e f et g Who's Who in France, édition 2008, p. 983.
  2. a b c et d « Guy Geoffroy », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. « Résultats des élections législatives 2017 - Seine-et-Marne (77) - 9ème circonscription », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  4. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Seine-et-Marne (77) - Combs-la-Ville », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  5. « Résultats des élections législatives 2022 - Seine-et-Marne (77) - 9ème circonscription », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  6. « Les élus du bureau syndical - SIVOM », sur Internet Archive (consulté le ).
  7. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  8. « Le Parlement adopte la loi sur l'indépendance du parquet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Décret du 14 mai 1997 portant promotion et nomination.
  10. Décret du 13 juillet 2001 portant promotion et nomination.