Gustave Marchegay

architecte et sculpteur français

Gustave Marchegay, né le à Saint-Germain-de-Prinçay et mort le à Bains-les-Bains, est un architecte, aquarelliste et sculpteur français[1].

Gustave Marchegay
Fonction
Architecte de la Ville de Paris (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Bains-les-Bains, Vosges, France
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Jeanne Romberg-Nisard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jacques Marchegay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Félix Marchegay (grand-père)
Édouard Romberg (d) (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Château de Saint-Juire (d) (depuis ), Logis de la BarreVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Biographie modifier

Émile Gustave Marchegay est né le à Saint-Germain-de-Prinçay[2], en Vendée, dans la propriété familiale de Lousigny[3].

Il se dirige d'abord vers une formation d'ingénieur en suivant l'exemple de son grand-père Félix Marchegay de Lousigny. Admis en 1881 à l'École polytechnique, il préfère rejoindre l'École centrale des arts et manufactures, puis les Beaux-Arts dont il sort diplômé en 1885[4].

Gustave Marchegay devient ensuite architecte de la Ville de Paris, et sera ainsi inspecteur aux installations de l'Exposition universelle de 1900 sur proposition de Louis Pasteur[5]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .

Au nom de son agence d'architecture, établie rue de Tournon à Paris, il réalise les plans des châteaux de Coupigny à Orbais-l'Abbaye, et de La Bobinière à Mouchamps. On lui doit également une partie de la caserne des Célestins et la reconstruction des bâtiments de l'École alsacienne.

Il planifie la construction d'un certain nombre d'édifices religieux en Île-de-France, comme la chapelle protestante de Ville-d'Avray[6],[7]. Il est lui-même protestant réformé[6].

À partir de 1928, Gustave Marchegay expose au Salon d'Automne. Il est rapidement connu pour ses sculptures aquatiques, s'inspirant des longues heures qu'il dédie à sa passion : la pêche. Il meurt le à Bains-les-Bains, et est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Vie privée modifier

Gustave Marchegay épouse en 1885 la petite-fille de Désiré Nisard, écrivain membre de Académie française.

Son grand-père était Félix Marchegay de Lousigny, et il descendait du colonel Louis Majou par sa mère. Sa cousine Nicole Marchegay épousera le fils de son camarade de promotion aux Beaux-Arts, William Cargill.

Décorations modifier

Postérité modifier

Certaines de ses sculptures sont conservées au musée d'Orsay, à Paris[9],[10], ainsi qu'aux musées de La Roche-sur-Yon et Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan[3].

Notes et références modifier

  1. « Gustave Marchegay (17634) | Musée d'Orsay », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
  2. « Base Léonore »
  3. a et b « Marchegay, Emile Gustave - Dictionnaire historique des vendéens - Archives départementales de la Vendée », sur vendeens-archives.vendee.fr (consulté le ).
  4. Charles Antoine Verly, « Gustave MARCHEGAY (1859-1932) », sur FIGURES HERMINOISES (consulté le ).
  5. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. a et b « Inauguration du temple de Ville-d'Avray », Le Signal,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  7. Centenaire de la chapelle de Ville-d'Avray : 8 octobre 1989, Église réformée de Meudon-Bellevue - Sèvres - Ville-d'Avray, , p. 6
  8. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  9. « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - Search Result », sur www.photo.rmn.fr (consulté le )
  10. Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Marchegay, Gustave, (lire en ligne)

Liens externes modifier