Guillac (Gironde)

commune française du département de la Gironde

Guillac
Guillac (Gironde)
La mairie.
Blason de Guillac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire
Mandat
Jacky Fromentier
2020-2026
Code postal 33420
Code commune 33196
Démographie
Gentilé Guillacais
Population
municipale
165 hab. (2021 en diminution de 1,79 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 07″ nord, 0° 12′ 43″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 87 m
Superficie 3,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Guillac
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Guillac
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Guillac
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Guillac

Guillac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située dans l'Entre-deux-Mers, posée à 12 km au sud de Libourne sur un terrain légèrement vallonné au milieu des vignes, traversée en son centre par les départementales D 122 sur l'axe nord-sud, et D 128 sur l'axe est-ouest.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Lugaignac au nord-est, Naujan-et-Postiac au sud-est, Daignac au sud-ouest et Grézillac au nord-ouest.

Communes limitrophes de Guillac[1]
Grézillac Lugaignac
 
Daignac Naujan-et-Postiac

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Émilion à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Guillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Guillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[16],[14].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guillac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 85 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 85 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Toponymie modifier

Le nom de la commune provient du patronyme gaulois Aguilluis et du suffixe celte -acum[21].

En gascon, le nom de la commune est Guilhac.

Histoire modifier

Au Moyen Âge, Guillac est sous contrôle de l'abbaye de la Sauve-Majeure, qui y fait édifier un prieuré. La guerre de Cent Ans décimera la population qui, en dépit du redémarrage de l'activité viticole, restera d'effectif modeste.

À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Guillac forme la commune de Guillac[22].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 2001 Pierre Barreau    
mars 2001 2008 Michel Villeneuve    
mars 2008 En cours Jacky Fromentier   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

  Tard (Hongrie) depuis 2005[23]

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Guillacais.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25]. En 2021, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en diminution de 1,79 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
303265269234243249245251265
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
265257247232214199184181211
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
213208195212211236214212219
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
219207167154150157179183178
2017 2021 - - - - - - -
163165-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Essentiellement viticole, l'économie locale produit des vins d'appellation contrôlée entre-deux-mers et bordeaux-supérieur.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Château de Rébullide
Daté du XIVe siècle, du moins pour sa grande tour principale, le château comporte des éléments du XVe siècle, comme les fenêtres à meneaux.
Fondée au XIe siècle, l'église, de type roman, est dotée d'une abside semi-circulaire à voûte, puis à partir de 1735 d'un clocher plat. Son portail héberge une Vierge du XVIe siècle. La seule reste de l'époque romane est un modillon (homme ithyphallique, tirant ses commissures) qui a été remployé sur la façade sud de l'église.
  • La croix torsadée du cimetière et sa Vierge date du XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

« De gueules au lion d'or surmonté à senestre d'un croissant du même ; chapé cousu d'azur chargé, à dextre, d'un pampre de vigne feuillé d'or et fruité d'une pièce de gueules et, à senestre d'une vierge à l'enfant d'or. »

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Guillac sur Géoportail, consulté le 5 mai 2015.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Guillac et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Guillac », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Guillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  21. Guillac sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 5 mai 2015.
  22. Historique des communes, p. 25, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 5 mai 2015.
  23. Annuaire des villes jumelées
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.