Guerre algéro-tunisienne de 1694

Informations générales
Date	24 juin-novembre 1694
Lieu	Régence de Tunis
Casus belli	Alliance maroco-tunisienne et alliance proposée par le prince tunisien Ibn Choukr
Issue	Victoire de l'alliance algérienne
Régence de Tunis	Régence d'Alger Beylik de Constantine; Soutenu par; Régence de Tripoli
Mohamed Bey El Mouradi; Ibrahim Cherif; Hussein ben Ali; Mourad Ibn Ali	Hadj Chabane; Ali Khoudja Bey; Ibn Choukr; Bosnak Ismaïl Pacha
Forces tunisiennes : 15 000 soldats d'infanterie; 600 cavaliers;	Forces algériennes (août-octobre) : 400 janissaires; 1 000 spahis; 2 000 cavaliers arabes et berbères; Forces tripolitaines (novembre) : Au moins 1 000;

La guerre algéro-tunisienne de 1694 est un conflit qui, de l'été à novembre 1694, oppose la régence d'Alger (soutenue par la régence de Tripoli) et la régence de Tunis.

Contexte modifier

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Déroulement modifier

L'armée alliée envahit alors le territoire tunisien et triomphe des forces de Mohamed Bey à la bataille du Kef, le 24 juin 1694. Le bey s'enferme ensuite à Tunis ; un siège de trois mois se termine en novembre de la même année par la chute de la capitale mouradite^[2].

Conséquences modifier

Mohamed Bey doit alors s'enfuir et se cacher dans le Sahara. Ibn Choukr devient maître de Tunis mais est obligé de recourir à des impositions arbitraires et des confiscations afin de payer l'armée algérienne, ce qui ruine l'économie de la régence. Il dirige le pays durant six mois, de novembre 1694 à avril 1695. En raison de sa conduite tyrannique, les habitants de Tunis, Sousse et Kairouan donnent le signal à Mohamed Bey pour revenir de son exil et reprendre son trône. Ibn Choukr est vaincu et contraint de se réfugier au Maroc^[3].

Notes et références modifier

↑ ^{a b et c} Eugène Plantet, Correspondance des Beys de Tunis et des consuls de France avec la cour : 1577-1830, t. 1, Paris, Félix Alcan, 1893, 650 p. (lire en ligne), p. 528.
↑ Henri-Delmas de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque (1515-1830), Paris, Ernest Leroux, 1887, 458 p. (lire en ligne), p. 265.
↑ Azzedine Guellouz, Mongi Smida, Abdelkader Masmoudi et Ahmed Saadaoui, Histoire générale de la Tunisie, t. III : Les temps modernes, Tunis, Sud Éditions, 2010, 495 p. (ISBN 978-9-973-84476-7, lire en ligne), p. 78-79.

Voir aussi modifier

[plantet-1] {a b et c} Eugène Plantet, Correspondance des Beys de Tunis et des consuls de France avec la cour : 1577-1830, t. 1, Paris, Félix Alcan, 1893, 650 p. (lire en ligne), p. 528.

[2] Henri-Delmas de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque (1515-1830), Paris, Ernest Leroux, 1887, 458 p. (lire en ligne), p. 265.

[3] Azzedine Guellouz, Mongi Smida, Abdelkader Masmoudi et Ahmed Saadaoui, Histoire générale de la Tunisie, t. III : Les temps modernes, Tunis, Sud Éditions, 2010, 495 p. (ISBN 978-9-973-84476-7, lire en ligne), p. 78-79.

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